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NOUVELLE ligne directe pour TangerMed vers les Etats-Unis

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  • NOUVELLE ligne directe pour TangerMed vers les Etats-Unis

    La liaison opérationnelle fin novembre · Un gain de temps pour les exportateurs · Le 2e quai pleinement fonctionnel en janvier 2009. Il s’agit du service Amerigo Express lancé il y a quelques années par la CMA-CGM qui s’offre une escale sur le port de TangerMed à partir de fin novembre. «Ce service assure des liaisons entre la Méditerranée et la côte est des Etats-Unis, Miami et Savannah, entre autres ports», selon Domenico Bagala, président du directoire d’Eurogate Tanger, en charge du deuxième quai à conteneurs de TangerMed. La connexion, longtemps attendue, permettra en effet de donner un coup de fouet aux exportations marocaines vers le marché US et un second souffle à l’ALE avec les USA. Actuellement, un feeder de la CMA-CGM assure une liaison vers le marché US, mais via le port de Malte. «A partir de fin novembre, le service se fera directement, sans changer de navire», déclare Bagala. C’est un navire d’une capacité de 8.500 conteneurs qui assurera le transport dans un premier temps. Au besoin, d’autres porte-conteneurs seront affrétés. Eurogate devrait lui aussi lancer un autre service, Delmas. Ce dernier, qui dessert l’Afrique de l’Ouest et l’Europe, fera désormais escale à TangerMed et ce, dès la mi-octobre. Il s’agit pour les opérateurs du deuxième quai de TangerMed d’assurer un volume d’activité conséquent pour la montée en charge des installations portuaires tangéroises. Le deuxième quai a démarré ses activités de transbordement en août dernier avec deux bateaux par semaine. Le quai devrait recevoir les trois derniers portiques de quai en janvier 2009, date à partir de laquelle il sera pleinement opérationnel. Rappelons qu’Eurogate a reçu ses premiers équipements en avril dernier. L’investissement total prévu est de 140 millions d’euros, dont une bonne partie, 67 millions d’euros, a servi à l’acquisition des équipements. Le quai (identique au premier exploité par APM Terminals Tangier) s’étend sur 812 mètres. Il disposera d’une aire de stockage de 40 hectares en cours d’aménagement. La capacité totale prévue, selon Eurogate, est comprise entre 1,3 et 1,5 million de conteneurs par an. L’activité transbordement devant représenter plus de 90% dans un premier temps. Après avoir démarré en 2007 avec 18 personnes, Eurogate emploie aujourd’hui plus de 350 personnes. A terme, près de 600 emplois sont prévus. Rappelons enfin que le deuxième quai à conteneurs du port TangerMed a été attribué au groupement piloté par l’opérateur portuaire Eurogate, Contship, MSC, CMA-CGM et sa filiale Comanav, avec chacun 20% de participation.Ali ABJIOU

  • #2
    oulalala, merci pour l'info, you just made my day !

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    • #3

      Je pense que ça va accélerer la tendance suivante :


      Le Maroc n’a pas su tirer profit des accords de libre-échange (ALE). C’est en tout cas le constat formulé lors de la conférence organisée par le Cercle des jeunes économistes (CJE) mercredi 19 juin pour sensibiliser sur la problématique de l’export au Maroc. « Globalement, les exportations marocaines augmentent, mais moins vite que nos concurrents immédiats, ce qui se traduit par des pertes de marchés traditionnels », explique Ahmed Sif, directeur exécutif de l’Association marocaine des exportations (Asmex).



      Sur la période 1996-2006, la croissance mondiale des exportations a progressé de 1,65 point par an en moyenne contre 1,5 point pour le Maroc. « Notre pays perd ainsi chaque année 0,16 point de part du marché mondial relativement au niveau atteint en 1996 », souligne Mohammed Benayyad, secrétaire général du Conseil national du commerce extérieur (CNCE).
      Selon les chiffres avancés par le CNCE, sur la période 1999-2006, la croissance mondiale des exportations a progressé de 1,57 point par an en moyenne contre 2 points pour le Maroc. Ce dernier gagne ainsi chaque année 0,43 point de part du marché mondial relativement au niveau atteint en 1999.
      Ce phénomène tend à devenir structurel. Une faible performance, surtout que le taux de couverture des exportations se minimise d’année en année. De 60,1% en 1998, ce chiffre est passé à 42,2% en 2007.
      Le taux de couverture dans les accords de libre-échange est plus alarmant. Pour l’ALE avec l’Union européenne, il est passé de 83% en 2000 à 65,2% en 2007. S’agissant de l’accord avec les USA, ce taux est passé de 39,4% en 2000 à 18% en 2007. Le même constat est à faire pour l’ALE avec les Emirats arabes unis, 39,8% en 2000 contre 19,6% à 2007 ; la Turquie, 52,1% en 2000 contre 15,9 % en 2007 et surtout dans le cadre de l’accord d’Agadir où il était de 98,4% en 2000 pour chuter à 27,7% en 2007. Pourtant les ALE devaient participer à l’amélioration des soldes des balances commerciales avec les pays partenaires. Plusieurs raisons sont avancées : le manque de visibilité crée un conflit dans les ALE, comme le souligne Benayyad.
      Ce dernier cite aussi le manque de visibilité dû à la multiplication des systèmes de démantèlement. « Exonération totale des droits de douane dans un accord et démantèlement progressif dans l’autre. Les exportateurs ne s’y retrouvent plus », explique un intervenant. « Il y a une différence de taille dans ces accords et le Maroc s’est inscrit dans une logique défensive dans sa démarche des négociations. La suite logique de tout cela c’est l’énorme déficit enregistré dans notre balance commerciale », a-t-il ajouté.
      La multiplicité des acteurs intervenant dans le domaine des exportations est également pointée du doigt. Cela ne permet pas d’unifier la politique économique en matière d’exportation. A terme, le déficit commercial risque d’impacter négativement la croissance. D’où la nécessité d’adopter d’urgence une stratégie de rupture pour limiter les dégâts. « Une politique audacieuse visant à relancer et dynamiser fortement nos exportations est vivement souhaitable », explique Ali El Alaoui, directeur général du Centre marocain de promotion des exportations (CMPE).
      Les participants à la conférence ont ainsi appelé à donner plus de visibilité à l’offre exportable et de booster la promotion du produit Maroc. Une approche marketing sur des marchés ciblés va permettre aux produits et services faits au Maroc de mieux pénétrer ces marchés.
      L’État doit ainsi savoir initier le processus de développement et de compétitivité des exportations. Mais le secteur privé doit progressivement s’y substituer comme source de diversification industrielle et de croissance.
      A noter que le CMPE a lancé le 12 juin dernier une étude pour la définition d’une stratégie de développement et de promotion des exportations. Elle aura pour mission d’optimiser l’organisation des acteurs publics du commerce extérieur. Et surtout de mettre en place une forte stratégie marketing pour la promotion des produits marocains.
      Source : L’Economiste - Saad Souleymane Bouhmadi
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Pour l’ALE avec l’Union européenne, il est passé de 83% en 2000 à 65,2% en 2007. S’agissant de l’accord avec les USA, ce taux est passé de 39,4% en 2000 à 18% en 2007. Le même constat est à faire pour l’ALE avec les Emirats arabes unis, 39,8% en 2000 contre 19,6% à 2007 ; la Turquie, 52,1% en 2000 contre 15,9 % en 2007 et surtout dans le cadre de l’accord d’Agadir où il était de 98,4% en 2000 pour chuter à 27,7% en 2007
        cç en dit long sur le déficit de la balance, qui est, nul doute, d'ordre structurel, un plan "d'urgence" devra être mis au point par le conseil du gouvernement

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