Loin devant le Haj et la Omra, ce pactole est un manque à gagner pour l'université marocaine
Il y a des chiffres qui passent inaperçus et pourtant ils sont révélateurs de crises et dysfonctionnements. Ceux de l'Office des changes pour l'année 2007 montrent qu'exactement 1810,6 millions de DH ont été transférés pour financer des études à l'étranger
Remarquez que ce montant se rapproche pratiquement du budget annuel de l'INDH qui est de 2 milliards de DH. Ces transferts, selon la ventilation des dépenses voyage par nature d'opération, représente 25,1% de l'ensemble de l'argent qui sort du pays. Ils viennent juste après le tourisme qui totalise quelque 3 milliards de DH (42,4%).
En troisième position seulement l'on retrouve les transferts du Haj et Omra avec 742,7 millions de DH suivis des voyages d'affaires (816 MDH). Tenez-vous bien, les soins médicaux arrivent en 6ème position avec seulement 70 millions de DH constitués essentiellement d'une clientèle d'un revenu moyen. Ce qui revient à dire que les nantis trouvent de plus en plus leur compte dans les cliniques locales.
Parmi toutes ces statistiques, on serait naturellement intéressé par celle des études dans les écoles étrangères. Le sujet est d'une actualité brûlante dans un temps où l'école et l'université marocaines font l'objet de critiques acerbes de la part d'associations et de syndicats principalement à cause des couacs et des incohérences ayant entaché l'application de la charte nationale d'éducation et de formation. Rendu public récemment, le rapport exhaustif et pas moins critique du Conseil supérieur de l'enseignement montre indirectement les lacunes qui rendent nos universités moins attractives que celles, sous d'autres cieux. Sur le chapitre du financement, les universités marocaines sont loin du compte.
En 2007, leur budget d'investissement n'a pas dépassé les 720 millions de DH contre seulement 398 MDH en 2004, soit quatre fois moins que les transferts en billets de banque pour le financement des études à l'étranger. Pis encore, un tiers des ressources mobilisables n'est pas engagé alors que les universités réclament l'augmentation de la subvention étatique. Les insuffisances en matière de gestion sont principalement incriminées sur ce registre. Par ailleurs, les produits et bénéfices provenant des travaux de recherche et de la vente de services ne représentent que 11 % des ressources des universités.
source: lematin.ma
Il y a des chiffres qui passent inaperçus et pourtant ils sont révélateurs de crises et dysfonctionnements. Ceux de l'Office des changes pour l'année 2007 montrent qu'exactement 1810,6 millions de DH ont été transférés pour financer des études à l'étranger
Remarquez que ce montant se rapproche pratiquement du budget annuel de l'INDH qui est de 2 milliards de DH. Ces transferts, selon la ventilation des dépenses voyage par nature d'opération, représente 25,1% de l'ensemble de l'argent qui sort du pays. Ils viennent juste après le tourisme qui totalise quelque 3 milliards de DH (42,4%).
En troisième position seulement l'on retrouve les transferts du Haj et Omra avec 742,7 millions de DH suivis des voyages d'affaires (816 MDH). Tenez-vous bien, les soins médicaux arrivent en 6ème position avec seulement 70 millions de DH constitués essentiellement d'une clientèle d'un revenu moyen. Ce qui revient à dire que les nantis trouvent de plus en plus leur compte dans les cliniques locales.
Parmi toutes ces statistiques, on serait naturellement intéressé par celle des études dans les écoles étrangères. Le sujet est d'une actualité brûlante dans un temps où l'école et l'université marocaines font l'objet de critiques acerbes de la part d'associations et de syndicats principalement à cause des couacs et des incohérences ayant entaché l'application de la charte nationale d'éducation et de formation. Rendu public récemment, le rapport exhaustif et pas moins critique du Conseil supérieur de l'enseignement montre indirectement les lacunes qui rendent nos universités moins attractives que celles, sous d'autres cieux. Sur le chapitre du financement, les universités marocaines sont loin du compte.
En 2007, leur budget d'investissement n'a pas dépassé les 720 millions de DH contre seulement 398 MDH en 2004, soit quatre fois moins que les transferts en billets de banque pour le financement des études à l'étranger. Pis encore, un tiers des ressources mobilisables n'est pas engagé alors que les universités réclament l'augmentation de la subvention étatique. Les insuffisances en matière de gestion sont principalement incriminées sur ce registre. Par ailleurs, les produits et bénéfices provenant des travaux de recherche et de la vente de services ne représentent que 11 % des ressources des universités.
source: lematin.ma
Commentaire