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    L'épargne publique: http://www.**********/article15023.html

    L'épargne bancaire des marocains:

    L’épargne longue toujours intacte
    L'extension du crédit à la consommation ne suffit pas à inquiéter les banquiers outre mesure. Et pour cause. L’onde de choc de la « désépargne » n’a manifestement pas encore atteint les économies que font les ménages à moyen et long terme, c’est-à-dire les comptes d’épargne et les dépôts rémunérés.
    Il est vrai, en effet, que, quand on examine les derniers chiffres de Bank Al Maghrib, il apparaît que la clientèle des particuliers a considérablement augmenté ses économies depuis janvier 2008. Le total des fonds déposés par les particuliers dans les comptes d’épargne et les dépôts rémunérés a atteint à fin juillet près de 93,4 milliards de DH, contre 87 milliards en début d’année, soit 6,4 milliards d’épargne supplémentaires. Pour cette première partie de l’année, donc, le taux de croissance est déjà presque de 7% alors qu’il était de 5,3% pour toute l’année 2007, de 8,20% pour 2006 et de 5,7% pour 2005.
    L’autre nouvelle en matière d’épargne longue, moins bonne cette fois-ci, est que les MRE ont sérieusement inversé leur comportement. Selon les chiffres de BAM, les dépôts rémunérés et les comptes d’épargne détenus par les MRE auprès des banques marocaines ont enregistré une baisse durant les 7 premiers mois de l’année. Ils ont atteint, en effet, 43,2 milliards de DH contre 44,1 milliards en janvier 2008, soit une baisse de -2%.
    Léger recul, certes, mais les banquiers sont extrêmement attentifs à cet indice. S’agit-il du début d’un retournement de tendance ou d’un phénomène passager résultant de la conjoncture ? Un membre du GPBM affirme que « le recul de l’épargne longue des MRE est un phénomène tout à fait normal car les nouvelles générations de Marocains résidents à l’étranger préfèrent de plus en plus consommer dans leur pays de résidence ».
    Ce n’est pas tout. Les entreprises privées, elles aussi, ont réduit leurs dépôts rémunérés depuis janvier 2008, et de manière plus accentuée : près de 1,5 milliard de DH en moins en l’espace de 7 mois, soit une baisse de 4%. Pour un banquier, « c’est là la manifestation de la forte concurrence de nouveaux types de placements, notamment en actions, en OPCVM et autres instruments financiers qui présentent parfois de meilleurs rendements que les taux servis par les banques ».
    Ce qui nous amène à une autre grande problématique à laquelle se trouvent confrontées les banques : la concurrence acharnée pour les ressources. Une course à la recherche de dépôts, surtout à long terme, qui se traduira inévitablement par un renchérissement du coût de l’argent. « Le volume des dépôts étant ce qu’il est, on assistera forcément à une migration de l’épargne d’une banque à l’autre au gré des taux offerts ».
    En clair, les déposants iront désormais chez le plus offrant.





    Et ça c'est que le chiffrable. Le non chiffrable, qui n'est palpable que quand on vient sur le terrain. Et qu'on se rend compte de la somme monumentale d'argent qui change de main. Et la hausse extrême des prélèvements fiscaux directs et indirects permet de comprendre d'où vient l'argent:
    L'épargne non déclarée. Stocké de différentes manières.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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