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Les principaux décideurs mondiaux ont rendez-vous à Washington en cette fin de semaine. La capitale américaine va accueillir le G7, le G20 ainsi que les réunions du fonds monétaire international et de la banque mondiale. Ces quatre rendez-vous devraient se tenir séparément, mais déjà, certains observateurs appellent à la tenue de discussions communes entre les pays les plus puissants du monde et les grandes institutions financières pour remettre à plat la finance mondiale.
Parmi les défenseurs de cet éventuel nouveau Bretton Woods figure notamment Pascal Lamy, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce. Dans un entretien au Parisien jeudi, il a déclaré que «si ça veut dire mettre autour de la table les puissances mondiales, c'est-à-dire les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Indonésie ou les Saoudiens et qu'ils se donnent comme mandat de fixer des règles dans la finance mondiale, alors je suis pour». Il a souligné la nécessité d'apporter une réponse commune à la crise grâce à des «actions aussi coordonnées que possible» pour assurer les «conditions de financement du commerce international». Il a souligné qu' «il ne faut pas que l'assèchement du marché du crédit frappe des pays émergents qui sont en pleine croissance».
Le président du Cercle des économistes,Jean-Hervé Lorenzi, et le président du Conseil d'analyse économique, Christian de Boissieu, ont également soutenu l'idée d'organiser un nouveau Bretton Woods, dans le Monde mercredi. Ils demandent la tenue de cette réunion au plus vite, précisant que «l'heure est à la refondation du système bancaire et financier international». Ils estiment tous deux que cette conférence peut permettre «un meilleur fonctionnement des agences de notation, l'élargissement du périmètre de la réglementation prudentielle, l'ajustement des normes comptables internationales, l'accord sur des règles du jeu appliquées par les fonds souverains, l'amélioration du contrôle interne et de la supervision externe des institutions financières, etc.».
Pour Jean-Hervé Lorenzi, «seule la convocation rapide d'un Bretton Woods financier, une conférence mondiale, permettra aux marchés de se calmer». Il estime que «rien que l'annoncer aiderait à sortir de ces difficultés».
Par Le figaro
Parmi les défenseurs de cet éventuel nouveau Bretton Woods figure notamment Pascal Lamy, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce. Dans un entretien au Parisien jeudi, il a déclaré que «si ça veut dire mettre autour de la table les puissances mondiales, c'est-à-dire les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Indonésie ou les Saoudiens et qu'ils se donnent comme mandat de fixer des règles dans la finance mondiale, alors je suis pour». Il a souligné la nécessité d'apporter une réponse commune à la crise grâce à des «actions aussi coordonnées que possible» pour assurer les «conditions de financement du commerce international». Il a souligné qu' «il ne faut pas que l'assèchement du marché du crédit frappe des pays émergents qui sont en pleine croissance».
Le président du Cercle des économistes,Jean-Hervé Lorenzi, et le président du Conseil d'analyse économique, Christian de Boissieu, ont également soutenu l'idée d'organiser un nouveau Bretton Woods, dans le Monde mercredi. Ils demandent la tenue de cette réunion au plus vite, précisant que «l'heure est à la refondation du système bancaire et financier international». Ils estiment tous deux que cette conférence peut permettre «un meilleur fonctionnement des agences de notation, l'élargissement du périmètre de la réglementation prudentielle, l'ajustement des normes comptables internationales, l'accord sur des règles du jeu appliquées par les fonds souverains, l'amélioration du contrôle interne et de la supervision externe des institutions financières, etc.».
Pour Jean-Hervé Lorenzi, «seule la convocation rapide d'un Bretton Woods financier, une conférence mondiale, permettra aux marchés de se calmer». Il estime que «rien que l'annoncer aiderait à sortir de ces difficultés».
Par Le figaro