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Le capitalisme en faillite

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  • Le capitalisme en faillite

    Le capitalisme en faillite


    On n'a pas encore fini de découvrir l'ampleur des dégâts que peut causer la crise financière actuelle. Aux Etats-Unis, comme en Europe, comme dans d'autres parties du monde, les Etats tentent, chacun à sa manière et selon ses possibilités, d'atténuer la débâcle, mais en dépit de tous les efforts, la crise demeure là, dans toute sa force, et aux allures de plus en plus inquiétantes. Le cadavre découvert sous les draps des financiers est trop grand, trop lourd.

    Si l'on jette un coup d'œil sur la place boursière du monde, et rien que pour la journée du mercredi passé (par rapport à la veille mardi 7 octobre), on s'aperçoit de l'importance du sinistre : Moscou (-11,25%), Tokyo (- 9,38%), Hong Kong (-8,17%), Amsterdam (-7,68%), Singapour (-6,35%), Paris (- 6,31%), Francfort (-5,88%), etc., les sinistres records qui tombent, comme le climat qui règne, font peur. Ce jeudi, malgré un semblant de calme à l'ouverture, la tempête a repris et les bourses ont clôturé sur des baisses. Selon toute vraisemblance, nous sommes en plein Krach, en plein dans l'œil du cyclone et, au lieu de tenter des sauvetages fort coûteux et inutiles, et de persuader le monde du bienfait de mesures totalement stupides dont le but est de réanimer un système qui agonise, il serait plus judicieux et plus utile d'orienter les efforts vers une meilleure compréhension de la situation et donc vers une meilleure prise en charge.

    Dans les appels, d'où qu'ils viennent, c'est-à-dire des autorités publiques ou des institutions financières ou autres, un mot ne cesse de revenir : confiance. Comme si la mauvaise situation que nous traversons était due à une méfiance qu'éprouveraient les investisseurs et les citoyens vis-à-vis du système en place, on les appelle de toutes parts, et avec insistance, à faire confiance. En réalité, les choses se présentent autrement. C'est le système capitaliste - et le libéralisme à plus forte raison - qui est à l'origine de cette « crise de confiance » dont toute la planète fait les frais aujourd'hui.

    En effet, pour emprunter les voies qu'il s'était fixées, le capitalisme a, dès le départ, veillé à écarter tout ce qui heurterait ses fondements. Basé sur une prétendue « rationalité économique » parfaite qui guiderait la quête de la « maximisation de son utilité », le comportement de l'individu chez les économistes du capitalisme (qu'ils réduisent d'ailleurs à l'appellation aux consonances archéo-ethnologiques d'homo-économicus), doit être dépourvu de toute autre justification que celles économiques.

    En occultant, de la sorte, tout ce qui tient de la morale, du religieux, des sentiments... les théoriciens du capitalisme ont perverti dès le départ, et de ce fait, l'économie qui n'existe que pour l'homme et par lui. Ce n'est que récemment, très récemment, que, se sentant à l'étroit dans l'impasse qu'ils avaient choisie comme terrain de réflexion, les adeptes du capitalisme (et ceux du libéralisme bien sûr) ont dû procéder, à la hâte, à l'introduction de quelques concepts nouveaux dans leurs dictionnaires. C'est ainsi que l'on a vu émerger un aspect spirituel (pour ne pas dire moral), un aspect éthique (pour ne pas dire religieux) et un aspect subjectif (pour ne pas dire sentimental) dans la compréhension et l'explication du comportement de l'individu, des groupes et de l'entreprise.

    Dans le cadre de ce « renouveau », le mot « confiance » est celui qui a suscité le plus d'intérêt de la part des chercheurs depuis déjà une vingtaine d'années, et la tendance qui s'est dessinée, dès le départ, malgré la réticence de certains, est celle consistant à dire que, sans confiance, aucun système économique ne peut tenir parce qu'aucune activité humaine ne serait possible.

    Aujourd'hui, les rôles sont, en quelque sorte, renversés. Ce sont le marché et le système capitaliste qui demandent à ce que les investisseurs leur fassent confiance, ce sont les banques qui appellent les épargnants à faire confiance, ce sont les Etats qui se démènent pour que les citoyens ne perdent pas confiance et, en face, ni les investisseurs, ni les épargnants ni personne ne veulent être éternellement les dindons de ce qui ressemble à une farce économico-financière.

    Aussi, et malgré les interventions « musclées » des autorités publiques en vue d'un retour de la situation à la normale, le marché demeure convulsif et les citoyens inquiets. Le système capitaliste est en train de s'écrouler, du moins sa forme actuelle, et qui peut entendre parler de confiance dans ce cas ?

    Aujourd'hui, on n'a même plus le temps ou le loisir de se poser la question de la faillite du capitalisme. Il s'agit plutôt de demander à savoir s'il y a, dans les tiroirs de la pensée humaine actuelle, de quoi faire un autre système économique. En d'autres termes, y a-t-il quelque chose à la place ?
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Le capitalisme n'est pas fini

    pour la simple raison qu'il n'y a rien pour le remplacer
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      Le capitalisme en faillite

      Ce n'est pas le capitalisme qui est en faillite, c'est le système spéculatif lié à la dette qui a été transformé en actif est revendu sur les place boursière avec un effet de levier de 1000 % par des financier voraces. j'achète une action et j'en emprunte 10 que je revend afin de me faire un maximum de pognon.

      Un peu comme les actionnaires de grandes sociétés qui demandaient un rendement de 18 % qui a sacrifier des milliers de salariés.
      Dernière modification par zek, 11 octobre 2008, 10h26.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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