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Djouha

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  • #16
    Djouha

    Djouha fut sérieusement malade et allait de plus en plus mal. Il appela sa femme et lui dit :
    - Va et maquille-toi, mets ta plus belle robe et tes bijoux. Reviens et assieds-toi près de moi.
    Sa femme fut bouleversée et elle répondit :
    - Djouha, je ne me vois pas en grande toilette alors que tu es très malade. Penses-tu que je sois sans scrupule !
    - Oh non ! Rétorqua Djouha. Je suis sur le point de mourir. Quand l'ange de la mort viendra, s'il te voit parée et belle, il te préférera à moi et te prendra à ma place, je pense.

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    • #17
      Djouha

      Djouha s'était remarié avec une veuve. Dès le premier jour, celle-ci avait commencé à lui vanter les mérites de son premier mari et, jour et nuit, elle n'arrêtait pas de parler de lui. Alors, Djouha, agacé, se mit à vanter les mérites de sa première femme. Une nuit, alors que sa femme parlait une fois de plus de son premier mari, Djouha la poussa hors du lit. Fâchée, celle-ci lui dit :
      - Pourquoi m'as-tu fais tomber du lit ?
      - Toi et ton mari, moi et ma femme, ça fait trop de monde dans un si petit lit !

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      • #18
        Djouha

        La femme de Djouha entendit un grand bruit venant du salon. Son mari venait d'y entrer. Elle s'y précipita pour voir ce qui se passait :
        - Ce n'est rien, dit Djouha, c'est juste mon burnous qui est tombé par terre...
        - Mais comment ton burnous peut-il faire un tel bruit ?
        - Et bien, c'est simplement qu'à ce moment-là, je le portais !

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        • #19
          Djouha

          Le voisin, que Djouha n'appréciait guère, vient cogner à sa porte :
          - Djouha, pourrais-tu me prêter ta corde à linge ?
          - Malheureusement non, répond ce dernier, je suis en train de faire sécher ma farine dessus.
          - Mais c'est impossible de faire sécher de la farine sur une corde à linge !
          - Tu sais, quand on ne veut pas prêter sa corde, on peut faire sécher n'importe quoi dessus.

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          • #20
            Djouha

            - Excuse-moi, l'ami, mais j'ai l'impression que nous nous sommes déjà rencontrés à Bagdad.
            - Impossible ! Objecta aussitôt le quidam.
            - Pourquoi est-ce donc impossible ? S'étonna Djouha.
            - Pour la bonne raison que jamais de ma vie je n'ai été à Bagdad !
            - Au fait, moi non plus, conclut Djouha en s'éloignant. J'ai dû confondre avec deux autres.

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            • #21
              Djouha

              Djouha est allé chez le coiffeur pour se faire raser la tête. Ce dernier, inexpérimenté, lui taillada le cuir chevelu et mit un morceau de coton sur la blessure. Djouha se fâcha et dit au coiffeur :
              - Vous avez planté du coton sur la moitié de ma tête. S'il vous plait, laissez-moi l'autre moitié, je voudrais y planter du lin.

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              • #22
                Djouha

                Un jour, la femme de Djouha lui avait préparé son dessert favori. Ils en mangèrent une bonne partie et gardèrent le reste pour le petit déjeuner. Cette nuit-là, Djouha ne pouvait pas dormir. Il réveilla sa femme et lui dit :
                - Réveille-toi, réveille-toi, j'ai quelque chose d'important à te dire.
                Pendant que sa femme, à moitié endormie, essayait de se lever, il courut à la cuisine, prit le reste du dessert et dit à sa femme qui arrivait :
                - Finissons-le ! Il est préférable de l'avoir dans l'estomac que dans la tête.

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                • #23
                  Djouha

                  Le voisin est mort. Chacun s'est arrêté de travailler pour aller à ses obsèques. En attendant, un homme s'est approché de Djouha et lui demanda :
                  - En portant le cercueil, de quel côté devons-nous marcher ?
                  Djouha répondit :
                  - Tant que vous n'êtes pas à l'intérieur du cercueil, peu importe.

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                  • #24
                    Djouha

                    Un jour, un voisin illettré apporta à Djouha une lettre à lire. Comme ce dernier se plaignait qu'elle était pratiquement illisible, le voisin l'accusa d'être indigne du "turban de sagesse" qu'il portait. Furieux de cette insulte, Djouha enleva son turban et le déposa brutalement sur la tête de son voisin, en lui disant :
                    - C'est toi qui porte le turban maintenant, voyons si tu peux lire cette lettre.

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                    • #25
                      Djouha

                      Voyant un jeune garçon portant un plateau de baklawa, quelqu'un dit à Djouha :
                      - Djouha Effendi, ce garçon porte un plateau de baklawa.
                      - En quoi cela peut-il me concerner, dit Djouha, en haussant ses épaules.
                      - Mais, Djouha, il va chez toi.
                      - Dans ce cas, en quoi cela te concerne-t-il ?

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                      • #26
                        Djouha

                        - Oh ! Fatima chérie, dit Djouha, la boisson te rend si belle.
                        - Mais je n'ai rien bu, dit sa femme.
                        - Bien sûr, rétorqua Djouha, c'est moi qui ai bu.

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                        • #27
                          Djouha avait deux femmes. Elles ont voulu savoir laquelle il aimait le mieux.
                          - Si nous sommes dans un bateau sur le lac et qu'il coule, laquelle sauveriez-vous ?
                          Djouha se tourne vers sa première femme (la plus âgée) et lui dit :
                          - Vous savez comment nager, ma chère, n'est-ce pas ?

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                          • #28
                            Un jour, Djouha alla aux bains publics, mais on ne le traita pas comme il l'aurait souhaitait. On lui donna un vieux peignoir de bain et une serviette élimée. Il ne dit rien et donna une pièce d'or à chacun des hammamjis, qui se sont maudits d'avoir été traité par ses modestes vêtements. Une semaine plus tard, il revint au même établissement. Il fut chaleureusement accueilli, chacun rivalisant avec les autres pour lui offrir le meilleur service possible. En sortant, il donna un tout petit pourboire.
                            - Comment, dirent les employés, cette somme ridicule pour ce que nous t'avons offert !
                            - Ceci, répliqua Djouha, c'est pour la manière dont j'ai été traité la semaine dernière. Le pourboire de la semaine dernière était pour la manière dont vous m'avez traité aujourd'hui.

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