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A l'aube des élections , l'Administration Bush panique:

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  • A l'aube des élections , l'Administration Bush panique:

    A l’Aube des Elections, l’Administration Bush Panique



    "L'heure tourne" et "il faut continuer à avancer pour ne pas être pris de court", déclare le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates




    [IMG]http://*******************/photo/1078809-1370116.jpg?v=1224678742[/IMG]

    Ghada Houbalah


    Depuis février dernier, la rédaction de l’accord sur le futur statut des forces américaines en Irak, le fameux Sofa (Status of Forces Agreement), est en perpétuelles négociations.

    Ces pourparlers s’inscrivent désormais dans un contexte particulier à la veille d’échéances électorales importantes tant en Irak qu’aux Etats-Unis.
    De surcroît, les deux candidats américains à la Présidence ont des visions totalement contraires.

    Mais cela ne change rien à la donne : Tout le monde aux Etats-Unis a intérêt à voir aboutir rapidement l’accord : Bush avant la fin de son mandat, McCain et Obama avant une potentielle élection, et Gates, qui souhaite couronner ses derniers mois passé au Pentagone par un exploit plus ou moins honorable.

    On comprend dès lors pourquoi Gates n’a pas hésité a mettre en garde contre des "conséquences dramatiques “en cas d’absence d’accord avec Bagdad sur la présence militaire américaine en Irak, qui rappelons le n’est autre que la consécration légitime d’une force d’occupation étrangère en Irak.

    Il a aussi confié sa "grande réticence" à modifier le projet final d'accord circulant actuellement à Bagdad et Washington après neuf mois d'âpres négociations, alors que le gouvernement irakien a décidé à l'unanimité d'y apporter des changements.

    Et d’ajouter: "Il y a seulement deux alternatives: le Sofa ou un nouveau mandat de l'ONU, mais aujourd'hui nous n'avons pas l'assurance d'obtenir ce que nous voulons en retournant à l'ONU.
    Un aveu grave de la part d’un haut responsable américain qui reconnait que l’ordre mondial a changé et que l’heure n’est plus celle des Etats-unis.

    Le projet d'accord, prévoit soi-disant un retrait total des troupes d'ici fin 2011 et permet à la justice irakienne de juger des soldats américains accusés de crimes graves commis hors de leurs bases et hors mission.
    Le projet prévoit aussi que les Irakiens peuvent demander le maintien de troupes américaines pour l'entraînement de l'armée irakienne au-delà de cette date.

    En tout cas, côté irakien, l’heure est à la résistance….
    Le gouvernement irakien a ainsi annoncé qu'il ne pouvait pas accepter le projet d'accord en l'état.

    Le porte-parole du gouvernement du Premier ministre Nouri El-Maliki,a estime que des amendements sont nécessaires pour que cet accord soit accepté au niveau national sans toutefois indiquer sur quels aspects les amendements en question devraient porter.

    Si les deux principaux partis kurdes ont apporté leur soutien au projet d'accord, tous les autres partis ont annoncé leurs réserves quand à ce projet, notamment le mouvement de Sayyed Moktadar Sadr, qui s’oppose avec virulence à tout accord qui avantagerait les américains..

    Ainsi, tout laisse à penser que la partie est loin d’être gagnée pour l’administration de Bush.
    D’ailleurs le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshyar Zébari, a estimé qu'il est peu probable que l'accord soit accepté par l'Irak avant l'élection présidentielle américaine du 4 novembre




    Mercredi 22 Octobre 2008














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