La distribution d’aide alimentaire à la population de Ghaza a cessé hier, les Israéliens ayant resserré la vis du blocus sans se soucier des conséquences humanitaires.
La situation est grave. «Nous n’avons plus de denrées. Nos entrepôts sont vides», a alerté l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés de Palestine. L’organisme de l’ONU qui distribue des aides alimentaires à quelque 750 000 personnes, soit la moitié de la population de la bande de Ghaza, est embarrassé. L’agence ne reçoit plus de provisions depuis quelques jours en raison du renforcement du bouclage imposé par Israël sur le «territoire-prison».
De plus, la fermeture des points de passage par Israël, maintenue hier, a aussi entraîné une pénurie de carburant ayant conduit à des coupures de courant après l’arrêt de l’unique centrale électrique de Ghaza. Cette dernière produisait quelque 30% de ses besoins en électricité. L’armée d’occupation a relancé des opérations militaires à l’intérieur du territoire palestinien. Ce qui a coûté la vie à 11 Palestiniens depuis le 4 novembre.
A Bruxelles, la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, s’est dit «profondément inquiète des conséquences pour la population de Ghaza de la fermeture totale de tous les points de passage». La responsable européenne a appelé Israël à les rouvrir «pour les convois humanitaires et commerciaux».
D’un autre côté, le gouvernement suisse a appelé Israël à cesser les destructions de maisons appartenant à des familles palestiniennes à El Qods occupée. Des destructions qui s’effectuent en violation du «droit international humanitaire». En vertu du droit international, Israël est tenu de veiller à la protection de la population. Israël a détruit le 5 novembre quatre bâtiments à El Qods-Est en expliquant que ces bâtiments avaient été construits sans autorisation, provoquant des heurts dans un quartier arabe de la ville sainte.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a approuvé ces derniers mois des dizaines de projets de construction dans des colonies de Cisjordanie occupée, en contradiction avec les engagements internationaux d’Israël, selon des informations du quotidien Haaretz. Ehud Barak avait exigé en janvier que tous les projets israéliens de construction en Cisjordanie obtiennent son autorisation préalable. Or, selon Haaretz, le ministre a approuvé depuis avril la construction d’au moins 315 logements dans la colonie de Beitar Illit, de 48 à Ariel, de 60 à Eshkolot et d’un centre commercial à Efrat.
Le quotidien ajoute que Barak a donné son feu vert à d’autres projets de constructions illégales. Jeudi à Paris, le Premier ministre palestinien Salam Fayyadh a accusé Israël de mettre le processus de paix «en danger» en ne respectant pas ses engagements en matière d’arrêt de la colonisation. Les constructions israéliennes de bâtiments sur le sol palestinien restent le principal obstacle à la paix, établissant le fait accompli.
- La Tribune
La situation est grave. «Nous n’avons plus de denrées. Nos entrepôts sont vides», a alerté l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés de Palestine. L’organisme de l’ONU qui distribue des aides alimentaires à quelque 750 000 personnes, soit la moitié de la population de la bande de Ghaza, est embarrassé. L’agence ne reçoit plus de provisions depuis quelques jours en raison du renforcement du bouclage imposé par Israël sur le «territoire-prison».
De plus, la fermeture des points de passage par Israël, maintenue hier, a aussi entraîné une pénurie de carburant ayant conduit à des coupures de courant après l’arrêt de l’unique centrale électrique de Ghaza. Cette dernière produisait quelque 30% de ses besoins en électricité. L’armée d’occupation a relancé des opérations militaires à l’intérieur du territoire palestinien. Ce qui a coûté la vie à 11 Palestiniens depuis le 4 novembre.
A Bruxelles, la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, s’est dit «profondément inquiète des conséquences pour la population de Ghaza de la fermeture totale de tous les points de passage». La responsable européenne a appelé Israël à les rouvrir «pour les convois humanitaires et commerciaux».
D’un autre côté, le gouvernement suisse a appelé Israël à cesser les destructions de maisons appartenant à des familles palestiniennes à El Qods occupée. Des destructions qui s’effectuent en violation du «droit international humanitaire». En vertu du droit international, Israël est tenu de veiller à la protection de la population. Israël a détruit le 5 novembre quatre bâtiments à El Qods-Est en expliquant que ces bâtiments avaient été construits sans autorisation, provoquant des heurts dans un quartier arabe de la ville sainte.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a approuvé ces derniers mois des dizaines de projets de construction dans des colonies de Cisjordanie occupée, en contradiction avec les engagements internationaux d’Israël, selon des informations du quotidien Haaretz. Ehud Barak avait exigé en janvier que tous les projets israéliens de construction en Cisjordanie obtiennent son autorisation préalable. Or, selon Haaretz, le ministre a approuvé depuis avril la construction d’au moins 315 logements dans la colonie de Beitar Illit, de 48 à Ariel, de 60 à Eshkolot et d’un centre commercial à Efrat.
Le quotidien ajoute que Barak a donné son feu vert à d’autres projets de constructions illégales. Jeudi à Paris, le Premier ministre palestinien Salam Fayyadh a accusé Israël de mettre le processus de paix «en danger» en ne respectant pas ses engagements en matière d’arrêt de la colonisation. Les constructions israéliennes de bâtiments sur le sol palestinien restent le principal obstacle à la paix, établissant le fait accompli.
- La Tribune
Commentaire