Tweet
JERUSALEM - L'ONU a lancé mercredi un appel aux pays donateurs pour lever 462 millions USD afin de subvenir aux besoins humanitaires des territoires palestiniens en 2009, dressant un tableau sombre de la situation sociale dans la bande de Gaza en raison du blocus israélien.
Cet appel a été lancé lors d'une conférence de presse à Jérusalem par plusieurs agences de l'ONU et ONG humanitaires opérant dans les territoires palestiniens qui ont indiqué que les sommes requises étaient destinées à financer "des programmes d'assistance" en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
L'ONU a dressé dans un communiqué un tableau sombre de la situation humanitaire "notamment dans les parties de la Cisjordanie où la barrière (israélienne), les colonies et les restrictions imposées par les autorités israéliennes affectent la vie de centaines de milliers de personnes".
En ce qui concerne la bande de Gaza, l'ONU a affirmé que le "blocus israélien a entraîné une augmentation significative et rapide de la pauvreté et du chômage" dans ce territoire.
Le coordinateur humanitaire de l'ONU dans les territoires palestiniens Maxwell Gaylard, a qualifié cette situation d'"affront à la dignité humaine, avec des sévères implications humanitaires".
"Beaucoup de gens, notamment dans la bande de Gaza, payent un lourd tribut, se battant chaque jour pour avoir assez de nourriture et d'eau pour nourrir et laver leurs enfants", a-t-il ajouté.
Sur les 462 millions de dollars, plus de la moitié (277 M) doivent revenir à l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), soit "la plus importante somme jamais demandée", a indiqué Filipo Grandi, Commissaire général adjoint de l'Unrwa.
Il a ajouté que les indices de pauvreté et de chômage avaient atteint des records dans la bande de Gaza, augmentant la proportion de ses habitants nécessitant une aide humanitaire.
"Pour la première fois, plus de 50% des familles à Gaza vivent en dessous du seuil de pauvreté", a-t-il indiqué, précisant que le taux de chômage était de 42%.
L'ONU a appelé par ailleurs Israël à lui fournir un accès sans restrictions à Gaza, soumis à un blocus strict israélien depuis le 4 novembre imposé en riposte aux tirs de roquettes palestiniennes.
Depuis cette date, 16 chargements de camions de l'Unrwa ont été autorisés par Israël à pénétrer dans Gaza alors que "nous en avons besoin de 15 par jour", a souligné M. Grandi.
Quarante camions chargés de produits destinés aux agences de l'ONU comme l'Unrwa, l'Unicef et le Programme alimentaire mondial (PAM), doivent transférer leurs chargements dans la journée vers la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom (sud), a indiqué à l'AFP Peter Lerner, un porte-parole militaire israélien.
Il a indiqué que du gaz domestique et du fioul industriel destiné à la centrale électrique de Gaza, était aussi en cours de livraison.
Le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, a par ailleurs menacé de riposter à toute violation de la trêve par le Hamas. "Si l'autre côté (le Hamas) veut poursuivre l'accalmie, nous ne pouvons pas nous en plaindre", a-t-il dit à la radio publique.
Mais "si la trêve est effectivement rompue de façon claire, et que nous soyons contraints d'agir, nous agirons, l'armée est prête. Mais tant que cela n'est pas le cas, il faut réfléchir", a insisté le ministre.
(©AFP / 26 novembre 2008 12h47)
Cet appel a été lancé lors d'une conférence de presse à Jérusalem par plusieurs agences de l'ONU et ONG humanitaires opérant dans les territoires palestiniens qui ont indiqué que les sommes requises étaient destinées à financer "des programmes d'assistance" en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
L'ONU a dressé dans un communiqué un tableau sombre de la situation humanitaire "notamment dans les parties de la Cisjordanie où la barrière (israélienne), les colonies et les restrictions imposées par les autorités israéliennes affectent la vie de centaines de milliers de personnes".
En ce qui concerne la bande de Gaza, l'ONU a affirmé que le "blocus israélien a entraîné une augmentation significative et rapide de la pauvreté et du chômage" dans ce territoire.
Le coordinateur humanitaire de l'ONU dans les territoires palestiniens Maxwell Gaylard, a qualifié cette situation d'"affront à la dignité humaine, avec des sévères implications humanitaires".
"Beaucoup de gens, notamment dans la bande de Gaza, payent un lourd tribut, se battant chaque jour pour avoir assez de nourriture et d'eau pour nourrir et laver leurs enfants", a-t-il ajouté.
Sur les 462 millions de dollars, plus de la moitié (277 M) doivent revenir à l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), soit "la plus importante somme jamais demandée", a indiqué Filipo Grandi, Commissaire général adjoint de l'Unrwa.
Il a ajouté que les indices de pauvreté et de chômage avaient atteint des records dans la bande de Gaza, augmentant la proportion de ses habitants nécessitant une aide humanitaire.
"Pour la première fois, plus de 50% des familles à Gaza vivent en dessous du seuil de pauvreté", a-t-il indiqué, précisant que le taux de chômage était de 42%.
L'ONU a appelé par ailleurs Israël à lui fournir un accès sans restrictions à Gaza, soumis à un blocus strict israélien depuis le 4 novembre imposé en riposte aux tirs de roquettes palestiniennes.
Depuis cette date, 16 chargements de camions de l'Unrwa ont été autorisés par Israël à pénétrer dans Gaza alors que "nous en avons besoin de 15 par jour", a souligné M. Grandi.
Quarante camions chargés de produits destinés aux agences de l'ONU comme l'Unrwa, l'Unicef et le Programme alimentaire mondial (PAM), doivent transférer leurs chargements dans la journée vers la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom (sud), a indiqué à l'AFP Peter Lerner, un porte-parole militaire israélien.
Il a indiqué que du gaz domestique et du fioul industriel destiné à la centrale électrique de Gaza, était aussi en cours de livraison.
Le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, a par ailleurs menacé de riposter à toute violation de la trêve par le Hamas. "Si l'autre côté (le Hamas) veut poursuivre l'accalmie, nous ne pouvons pas nous en plaindre", a-t-il dit à la radio publique.
Mais "si la trêve est effectivement rompue de façon claire, et que nous soyons contraints d'agir, nous agirons, l'armée est prête. Mais tant que cela n'est pas le cas, il faut réfléchir", a insisté le ministre.
(©AFP / 26 novembre 2008 12h47)