Tanger, 28/11/08- Les participants à un colloque sur l'intégration maghrébine dans le cadre du Forum MEDays ont affirmé, jeudi à Tanger, que l'édification de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) demeure une nécessité dictée par une vision prospective.
Les participants à cette rencontre, initiée par l'Institut Amadeus sous le thème "le Forum du sud pour une Méditerranée nouvelle", ont indiqué que les pays du Maghreb sont appelés à adhérer à la tendance internationale des regroupements régionaux intégrés.
S'exprimant à cette occasion, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, MME. Latifa Akharbach, a souligné que l'édification d'une union du Maghreb arabe intégrée est à la fois un objectif et une nécessité, mettant l'accent sur la volonté constante du Maroc d'édifier cet espace maghrébin qui réunit tous les facteurs de la complémentarité.
Elle a également indiqué que la volonté politique est le seul élément qui puisse permettre aux pays de la région d'aller de l'avant dans ce projet à travers une coopération multipartite, l'ouverture des frontières entres les pays du Maghreb, et en transcendant les obstacles qui entravent cette intégration, citant à cet égard les opportunités à saisir, tels que l'Accord d'Agadir et la réalisation de projets maghrébins communs pour bénéficier du soutien de l'UE dans le cadre de la politique de l'Union Européenne de voisinage (PEV).
Le Maroc qui a réaffirmé sa volonté en faveur d'une intégration maghrébine, ne cesse d'appeler l'Algérie au dialogue pour surmonter le problème du Sahara, a-t-elle déclaré, soulignant que ce conflit se dresse en obstacle devant l'édification d'une citoyenneté maghrébine pour entamer une nouvelle ère vers la démocratie dans la région.
Abondant dans le même sens, la responsable de la recherche sur le Maroc à l'institut français des relations internationales (IFRI), Mme Khadija Mohsen Finan, a regretté que les pays du Maghreb arabe se privent des bénéfices de la coopération notamment dans les domaines de l'énergie et du commerce, soulignant que la vision maghrébine commune se reflète dans divers domaines autre que le politique, notamment aux plans de la coopération académique ou entre sociétés civiles.
Pour sa part, M. Fahd Yata, directeur de publication de ''La Nouvelle Tribune'', a estimé que les facteurs historiques et politiques motivent plus la décision des voisins du Maroc que les facteurs économiques.
Dans le même cadre, le penseur et islamologue algérien Mohamed Arkoun a présenté une approche anthropologique, basée sur des facteurs historiques et géographiques communs en plus de défis futurs favorisant l'intégration des pays du Maghreb.
Les intervenants ont relevé la nécessité de l'implication des grandes puissantes mondiales pour aider à favoriser l'intégration maghrébine, citant à cet égard le rôle des Etats Unis d'Amérique dans la reconstruction de l'Europe "moderne et intégrée" grâce au "Plan Marshall".
Les travaux du Forum Medays se poursuivront en plusieurs séances thématiques ayant en commun l'espace méditerranéen et les défis du développement.
©MAP-Tous droits réservés
Les participants à cette rencontre, initiée par l'Institut Amadeus sous le thème "le Forum du sud pour une Méditerranée nouvelle", ont indiqué que les pays du Maghreb sont appelés à adhérer à la tendance internationale des regroupements régionaux intégrés.
S'exprimant à cette occasion, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, MME. Latifa Akharbach, a souligné que l'édification d'une union du Maghreb arabe intégrée est à la fois un objectif et une nécessité, mettant l'accent sur la volonté constante du Maroc d'édifier cet espace maghrébin qui réunit tous les facteurs de la complémentarité.
Elle a également indiqué que la volonté politique est le seul élément qui puisse permettre aux pays de la région d'aller de l'avant dans ce projet à travers une coopération multipartite, l'ouverture des frontières entres les pays du Maghreb, et en transcendant les obstacles qui entravent cette intégration, citant à cet égard les opportunités à saisir, tels que l'Accord d'Agadir et la réalisation de projets maghrébins communs pour bénéficier du soutien de l'UE dans le cadre de la politique de l'Union Européenne de voisinage (PEV).
Le Maroc qui a réaffirmé sa volonté en faveur d'une intégration maghrébine, ne cesse d'appeler l'Algérie au dialogue pour surmonter le problème du Sahara, a-t-elle déclaré, soulignant que ce conflit se dresse en obstacle devant l'édification d'une citoyenneté maghrébine pour entamer une nouvelle ère vers la démocratie dans la région.
Abondant dans le même sens, la responsable de la recherche sur le Maroc à l'institut français des relations internationales (IFRI), Mme Khadija Mohsen Finan, a regretté que les pays du Maghreb arabe se privent des bénéfices de la coopération notamment dans les domaines de l'énergie et du commerce, soulignant que la vision maghrébine commune se reflète dans divers domaines autre que le politique, notamment aux plans de la coopération académique ou entre sociétés civiles.
Pour sa part, M. Fahd Yata, directeur de publication de ''La Nouvelle Tribune'', a estimé que les facteurs historiques et politiques motivent plus la décision des voisins du Maroc que les facteurs économiques.
Dans le même cadre, le penseur et islamologue algérien Mohamed Arkoun a présenté une approche anthropologique, basée sur des facteurs historiques et géographiques communs en plus de défis futurs favorisant l'intégration des pays du Maghreb.
Les intervenants ont relevé la nécessité de l'implication des grandes puissantes mondiales pour aider à favoriser l'intégration maghrébine, citant à cet égard le rôle des Etats Unis d'Amérique dans la reconstruction de l'Europe "moderne et intégrée" grâce au "Plan Marshall".
Les travaux du Forum Medays se poursuivront en plusieurs séances thématiques ayant en commun l'espace méditerranéen et les défis du développement.
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