APA -Tunis (Tunisie) L’Union pour le Maghreb Arabe (UMA) s’est révélée « incapable d’aller plus loin qu’un concept, voire une idée de projet », a-t-on relevé dans les interventions de diverses personnalités politiques et diplomatiques ayant pris part les 27 et 28 novembre, aux 23 Journées de l’Entreprise, qui se tiennent actuellement à Sousse en Tunisie.
Les assises se sont tenues sur le thème de "l’entreprise et l’Union pour la Méditerranée : approches pour un nouvel avenir », l’égide de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), donnant parallèlement lieu à des plaidoyers pour la relance de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
Des délégués ont déploré le « sur place » de l’organisation créée en 1989, pour l’intégration économique régionale entre l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie
Parmi ces personnalités, Omar El-Kabbaj, ancien président de la Banque africaine de Développement et actuel Conseiller du Roi du Maroc. Il a vivement déploré les aspects diplomatiques, qui impactent négativement sure l’UMA.
De son côté, Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, a mis l’accents sur les désaccords politiques » qui « pénalisent fortement la mise en pratique de l’accord, sur le plan économique ».
Selon M Ghozali, la stratégie de relance de l’UMA devrait désormais consister à « donner la priorité aux entreprises » destinées à être moteur dans l’application des accords commerciaux.
La rencontre de Sousse se tient dans le contexte de création d’une Union pour la Méditerranée (UPM), ce qui inspiré l’intervention de l’ancien Chef de gouvernement algérien.
Pour M Ghozali, « la véritable question, qui se pose et qui s’impose » est de savoir si les pays du Maghreb sont « réellement capables de s’engager » dans le projet plus large qu’est l’UPM, « alors qu’ils peinent encore à trouver un terrain d’entente dans le cadre de l’UMA ».
Afif Chelbi, ministre tunisien de l’industrie, de l’énergie et des PME a abondé dans le meêm sens, déplorant à son tour « le retard qu’accuse l’édification de l’UMA ».
Parlant de la crise financière internationale, le ministre tunisien a souligné qu’il était « regrettable qu’il n’y ait pas eu à ce jour, d’initiative ni de l’UPM, ni de la Ligue des Etats arabes sur les répercussions de cette crise » sur les économies de la région malgré.
Les assises se sont tenues sur le thème de "l’entreprise et l’Union pour la Méditerranée : approches pour un nouvel avenir », l’égide de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), donnant parallèlement lieu à des plaidoyers pour la relance de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
Des délégués ont déploré le « sur place » de l’organisation créée en 1989, pour l’intégration économique régionale entre l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie
Parmi ces personnalités, Omar El-Kabbaj, ancien président de la Banque africaine de Développement et actuel Conseiller du Roi du Maroc. Il a vivement déploré les aspects diplomatiques, qui impactent négativement sure l’UMA.
De son côté, Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, a mis l’accents sur les désaccords politiques » qui « pénalisent fortement la mise en pratique de l’accord, sur le plan économique ».
Selon M Ghozali, la stratégie de relance de l’UMA devrait désormais consister à « donner la priorité aux entreprises » destinées à être moteur dans l’application des accords commerciaux.
La rencontre de Sousse se tient dans le contexte de création d’une Union pour la Méditerranée (UPM), ce qui inspiré l’intervention de l’ancien Chef de gouvernement algérien.
Pour M Ghozali, « la véritable question, qui se pose et qui s’impose » est de savoir si les pays du Maghreb sont « réellement capables de s’engager » dans le projet plus large qu’est l’UPM, « alors qu’ils peinent encore à trouver un terrain d’entente dans le cadre de l’UMA ».
Afif Chelbi, ministre tunisien de l’industrie, de l’énergie et des PME a abondé dans le meêm sens, déplorant à son tour « le retard qu’accuse l’édification de l’UMA ».
Parlant de la crise financière internationale, le ministre tunisien a souligné qu’il était « regrettable qu’il n’y ait pas eu à ce jour, d’initiative ni de l’UPM, ni de la Ligue des Etats arabes sur les répercussions de cette crise » sur les économies de la région malgré.
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