Je suis tout à fait d'accord avec Sarkozy lorsqu'il dit "Les terroristes se servent d'Internet d'une façon extraordinaire. (...) On va s'occuper notamment des cybercafés parce qu'on s'aperçoit qu'un certain nombre de terroristes passent par les cybercafés parce que l'anonymat y est garanti", mais je ne suis pas sûr que la solution qu'il propose et qui consiste en la surveillance des cybercafés, puisse être efficace. Le problème s'est déjà déplacé vers le mobile.
En tout cas, il faudra trouver une solution pour limiter le champs d'action des terroristes de tous bords qui utilisent largement Internet pour leur communication.
= Des cybercafés pas prêts à fliquer =
"Les terroristes se servent d'Internet d'une façon extraordinaire. (...) On va s'occuper notamment des cybercafés parce qu'on s'aperçoit qu'un certain nombre de terroristes passent par les cybercafés parce que l'anonymat y est garanti". Llundi soir, sur France 3, Nicolas Sarkozy a expliqué son intention de renforcer la surveillance des cybercafés, en leur imposant notamment de garder pendant un an les données de connexion de leurs clients.
Mardi, les responsables de cybercafé interrogés par tf1.fr se montrent parfois choqués, mais plus souvent encore circonspects quant à la faisabilité d'une telle mesure.
"Soudainement suspects"
"Nous vendons un service ! Est-ce que demain on va demander aux épiciers de noter le nom des clients qui ont acheté une bouteille de whisky ? Est-ce qu'on va garder une liste de tous ceux qui achètent des livres écrits en arabe ?", demande la responsable d'un cyber-café parisien interrogée par tf1.fr. Pour elle, "parce qu'une personne impliquée dans des attentats avait communiqué depuis un cybercafé, on devient suspect : mais il y a quand même plus discret, et ce n'est pas ça qui permettra de remonter les sources".
La technique aussi pose problème. Dans un cyber-café du onzième arrondissement, on "espère que la mesure sera assortie d'un mode d'emploi. Parce que ça risque d'être très compliqué à gérer". Même constat sur les forums, où l'on s'inquiète également de devoir jouer la police. "Moi ce qui me gêne, c'est que je ne demande pas l'identité de tous mes clients... les gens venant pour surfer pendant 10 minutes, je ne m'amuse pas à un contrôle d'identité qui n'est pas mon rôle", explique l'un d'eux.
Difficultés techniques
Pour la responsable du premier cyber-café, c'est techniquement possible : "on peut tout tracer. Mais il y a un problème de quantité : un an de connexions... autant chercher une aiguille dans une botte de foin". "Nous pouvons certes communiquer le nom d'une personne qui vient chez nous et qui dispose d'un compte, mais sans logiciel adapté nous ne pourrons pas fournir les adresses des sites visités, ni ce que la personne a fait lors de sa visite", précise pour sa part le responsable d'un cybercafé strasbourgeois interrogé par l'AFP.
Le flou demeure surtout sur les dispositions précises que contiendra la loi anti-terroriste. En attendant de savoir ce que le ministre compte faire, les cybercafés risquent de pâtir de sa déclaration de lundi.
Par C.A. - TF1.fr
En tout cas, il faudra trouver une solution pour limiter le champs d'action des terroristes de tous bords qui utilisent largement Internet pour leur communication.
= Des cybercafés pas prêts à fliquer =
"Les terroristes se servent d'Internet d'une façon extraordinaire. (...) On va s'occuper notamment des cybercafés parce qu'on s'aperçoit qu'un certain nombre de terroristes passent par les cybercafés parce que l'anonymat y est garanti". Llundi soir, sur France 3, Nicolas Sarkozy a expliqué son intention de renforcer la surveillance des cybercafés, en leur imposant notamment de garder pendant un an les données de connexion de leurs clients.
Mardi, les responsables de cybercafé interrogés par tf1.fr se montrent parfois choqués, mais plus souvent encore circonspects quant à la faisabilité d'une telle mesure.
"Soudainement suspects"
"Nous vendons un service ! Est-ce que demain on va demander aux épiciers de noter le nom des clients qui ont acheté une bouteille de whisky ? Est-ce qu'on va garder une liste de tous ceux qui achètent des livres écrits en arabe ?", demande la responsable d'un cyber-café parisien interrogée par tf1.fr. Pour elle, "parce qu'une personne impliquée dans des attentats avait communiqué depuis un cybercafé, on devient suspect : mais il y a quand même plus discret, et ce n'est pas ça qui permettra de remonter les sources".
La technique aussi pose problème. Dans un cyber-café du onzième arrondissement, on "espère que la mesure sera assortie d'un mode d'emploi. Parce que ça risque d'être très compliqué à gérer". Même constat sur les forums, où l'on s'inquiète également de devoir jouer la police. "Moi ce qui me gêne, c'est que je ne demande pas l'identité de tous mes clients... les gens venant pour surfer pendant 10 minutes, je ne m'amuse pas à un contrôle d'identité qui n'est pas mon rôle", explique l'un d'eux.
Difficultés techniques
Pour la responsable du premier cyber-café, c'est techniquement possible : "on peut tout tracer. Mais il y a un problème de quantité : un an de connexions... autant chercher une aiguille dans une botte de foin". "Nous pouvons certes communiquer le nom d'une personne qui vient chez nous et qui dispose d'un compte, mais sans logiciel adapté nous ne pourrons pas fournir les adresses des sites visités, ni ce que la personne a fait lors de sa visite", précise pour sa part le responsable d'un cybercafé strasbourgeois interrogé par l'AFP.
Le flou demeure surtout sur les dispositions précises que contiendra la loi anti-terroriste. En attendant de savoir ce que le ministre compte faire, les cybercafés risquent de pâtir de sa déclaration de lundi.
Par C.A. - TF1.fr
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