La tâche de la nouvelle ambassadrice d’Israël à l’Onu, Gabriella Shalev, s’avère de plus en plus ardue. Après avoir essuyé plusieurs affronts, elle a annulé au dernier moment une rencontre avec le président de l’Assemblée générale des Nations unies, le père Miguel d’Escoto Brockmann, en raison de ses propos virulents à l’encontre d’Israël après l’incident qui s’est produit en début de semaine.
Rappelons les faits : les autorités israéliennes ont interdit l’entrée du territoire au professeur Richard Falk, rapporteur spécial de l’Onu, qui a atterri à l’aéroport Ben Gourion. Ce dernier comptait se rendre en territoire occupé et à Gaza pour s’assurer sur place que les Droits de l’Homme étaient respectés. Il a été contraint de remonter dans l’avion et de retourner à Genève.
Israël avait de bonne raison de refouler le professeur Falk, juif américain, qui n’a pas hésité récemment à comparer les opérations militaires des sionistes à celles qui avaient été réalisées par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et à parler de “crime contre l’humanité”.
A l’Onu, bien entendu, on a dénoncé la décision d’Israël en ajoutant que Falk “était venu en Israël pour accomplir sa mission, rencontrer des gens et recueillir des informations à la source”. Pour sa part, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a déclaré à l’agence Reuters que Falk était venu accomplir une mission considérée comme anti-israélienne. “Cela n’a rien à voir avec les Droits de l’Homme”, a-t-il souligné. Il a ajouté que Falk avait été envoyé uniquement pour rapporter les violations du côté israélien, attestant d’un parti pris évident.
De son côté, l’ambassadrice Gabriella Shalev avait prévu un rendez-vous avec Brockmann pour lui expliquer les positions d’Israël. Mais lorsqu’elle a entendu ses derniers commentaires, elle a annulé cette rencontre pour marquer sa désapprobation.
par Claire Dana-Picard
Rappelons les faits : les autorités israéliennes ont interdit l’entrée du territoire au professeur Richard Falk, rapporteur spécial de l’Onu, qui a atterri à l’aéroport Ben Gourion. Ce dernier comptait se rendre en territoire occupé et à Gaza pour s’assurer sur place que les Droits de l’Homme étaient respectés. Il a été contraint de remonter dans l’avion et de retourner à Genève.
Israël avait de bonne raison de refouler le professeur Falk, juif américain, qui n’a pas hésité récemment à comparer les opérations militaires des sionistes à celles qui avaient été réalisées par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et à parler de “crime contre l’humanité”.
A l’Onu, bien entendu, on a dénoncé la décision d’Israël en ajoutant que Falk “était venu en Israël pour accomplir sa mission, rencontrer des gens et recueillir des informations à la source”. Pour sa part, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a déclaré à l’agence Reuters que Falk était venu accomplir une mission considérée comme anti-israélienne. “Cela n’a rien à voir avec les Droits de l’Homme”, a-t-il souligné. Il a ajouté que Falk avait été envoyé uniquement pour rapporter les violations du côté israélien, attestant d’un parti pris évident.
De son côté, l’ambassadrice Gabriella Shalev avait prévu un rendez-vous avec Brockmann pour lui expliquer les positions d’Israël. Mais lorsqu’elle a entendu ses derniers commentaires, elle a annulé cette rencontre pour marquer sa désapprobation.
par Claire Dana-Picard
Commentaire