La ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Livni, s'est rendue, jeudi 25 décembre au matin, en Egypte, pour discuter avec le président Hosni Moubarak – dont le pays avait parrainé, en juin, la trêve de six mois qui a expiré vendredi – des moyens de sortir de cette nouvelle crise à Gaza.
La visite du chef du parti Kadima, à l'invitation du chef de l'Etat égyptien, se produit alors que les dirigeants israéliens ont réaffirmé, la veille, leur intention de frapper le Mouvement de la résistance islamique (Hamas), qui contrôle la bande de Gaza, pour faire cesser les tirs de roquettes contre Israël, qui se sont intensifiés ces derniers jours.
La dernière vague d'incidents frontaliers a éclaté mardi soir, lorsque l'armée israélienne a tué trois hommes du Hamas alors qu'ils allaient poser des explosifs devant les barbelés délimitant la frontière.
Devant ces attaques, Israël a renoncé à rouvrir trois points de passage vers le territoire palestinien, comme il comptait initialement le faire mercredi. Peter Lerner, responsable du ministère israélien de la défense, a fait savoir que cette décision resterait valable jusqu'à nouvel ordre.
Mercredi, la tension s'est encore accrue lorsqu'un raid aérien israélien a causé la mort d'un activiste du Hamas, dans la bande de Gaza, après le tir de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël, éloignant les perspectives d'une nouvelle trêve entre le mouvement islamiste et l'Etat juif. Juste avant la tombée de la nuit, les activistes avaient tiré plus de 30roquettes et un nombre égal d'obus de mortier sur le territoire israélien.
La plupart des tirs ont atteint des zones inhabitées, mais deux roquettes ont touché des maisons, l'une à Ashkelon, au nord de l'enclave côtière, l'autre dans un domaine agricole à l'est de la bande de Gaza, a rapporté la police israélienne. Aucune victime n'est à déplorer.
"CERCLE DE FEU"
Outre les roquettes artisanales tombées près de la frontière, le Hamas a déclaré avoir tiré deux roquettes Grad de plus longue portée et a menacé d'étendre son "cercle de feu" plus profondément à l'intérieur d'Israël.
Le gouvernement du premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a estimé avoir fait preuve de modération jusqu'ici, mais s'est dit résolu à passer à l'action si les attaques persistent. Des collaborateurs de M.Olmert, qui a réuni son cabinet restreint, n'ont pas précisé quelles options étaient envisagées.
Peu après, dans la soirée, le ministre israélien de la défense, Ehoud Barak, a menacé de faire payer au Hamas "le prix fort" pour les tirs de roquettes. "Le Hamas est responsable de ces tirs, et il paiera le prix fort", a déclaré le ministre de la défense israélien.
"Tous ceux qui portent atteinte à Israël et à ses ressortissants en paieront le prix, et en grand (…). Nous ne permettrons pas que cette situation perdure", a-t-il ajouté.
avec AFP et Reuters
La visite du chef du parti Kadima, à l'invitation du chef de l'Etat égyptien, se produit alors que les dirigeants israéliens ont réaffirmé, la veille, leur intention de frapper le Mouvement de la résistance islamique (Hamas), qui contrôle la bande de Gaza, pour faire cesser les tirs de roquettes contre Israël, qui se sont intensifiés ces derniers jours.
La dernière vague d'incidents frontaliers a éclaté mardi soir, lorsque l'armée israélienne a tué trois hommes du Hamas alors qu'ils allaient poser des explosifs devant les barbelés délimitant la frontière.
Devant ces attaques, Israël a renoncé à rouvrir trois points de passage vers le territoire palestinien, comme il comptait initialement le faire mercredi. Peter Lerner, responsable du ministère israélien de la défense, a fait savoir que cette décision resterait valable jusqu'à nouvel ordre.
Mercredi, la tension s'est encore accrue lorsqu'un raid aérien israélien a causé la mort d'un activiste du Hamas, dans la bande de Gaza, après le tir de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël, éloignant les perspectives d'une nouvelle trêve entre le mouvement islamiste et l'Etat juif. Juste avant la tombée de la nuit, les activistes avaient tiré plus de 30roquettes et un nombre égal d'obus de mortier sur le territoire israélien.
La plupart des tirs ont atteint des zones inhabitées, mais deux roquettes ont touché des maisons, l'une à Ashkelon, au nord de l'enclave côtière, l'autre dans un domaine agricole à l'est de la bande de Gaza, a rapporté la police israélienne. Aucune victime n'est à déplorer.
"CERCLE DE FEU"
Outre les roquettes artisanales tombées près de la frontière, le Hamas a déclaré avoir tiré deux roquettes Grad de plus longue portée et a menacé d'étendre son "cercle de feu" plus profondément à l'intérieur d'Israël.
Le gouvernement du premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a estimé avoir fait preuve de modération jusqu'ici, mais s'est dit résolu à passer à l'action si les attaques persistent. Des collaborateurs de M.Olmert, qui a réuni son cabinet restreint, n'ont pas précisé quelles options étaient envisagées.
Peu après, dans la soirée, le ministre israélien de la défense, Ehoud Barak, a menacé de faire payer au Hamas "le prix fort" pour les tirs de roquettes. "Le Hamas est responsable de ces tirs, et il paiera le prix fort", a déclaré le ministre de la défense israélien.
"Tous ceux qui portent atteinte à Israël et à ses ressortissants en paieront le prix, et en grand (…). Nous ne permettrons pas que cette situation perdure", a-t-il ajouté.
avec AFP et Reuters
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