Tsahal», ou quand la propagande transforme une armée de criminels en «force de défense»
Par sonia lyes , le 06/01/2009 | réactions : 9 1103 visites
Pour tous les médias occidentaux, c'est «Tsahal». Certains médias arabes et même algériens, sans doute par méconnaissance de l'histoire, utilisent aussi ce terme pour parler de l'armée israélienne. Tsahal est en effet un mot hébreu qui signifie : Force de défense d'Israël. Depuis le début de la guerre contre Gaza, les porte-paroles militaires israéliens utilisent systématiquement ce mot pour désigner leur armée. Et la presse occidentale, participant volontairement à cette propagande, le reprend à son compte.
Or, tout dans l'histoire de cette armée plaide pour le contraire. Créée en 1948 et issue d'organisations terroristes qui ont participé à l'épuration ethnique des Palestiniens ayant précédé la création de l'Etat hébreu, « Tsahal » est tout sauf une armée de défense. Elle est bien au contraire une armée offensive qui a déclenché de nombreuses guerres dans la région et participé à des opérations d'épuration ethnique contre des populations arabes. Elle est responsable de carnages dignes de la seconde Guerre mondiale. Elle est aussi responsable de la déportation de plusieurs millions de Palestiniens, avant et après 1948. Elle a perpétré les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982 qui ont fait des milliers de morts dans les camps palestiniens au Liban.
Plus récemment, en 2006, lors de sa guerre perdue contre le Hezbollah, elle a détruit en partie le Liban et tué des milliers de civils dans ce pays. La même année, les soldats israéliens ont tué près de 1000 palestiniens dont 145 enfants. Sur Internet, des centaines de photos et de vidéos circulent, qui prouvent la sauvagerie de l'armée israélienne.
Depuis le début de la guerre à Gaza, « Tsahal » se comporte comme une armée de mercenaires, ciblant sans distinction des habitations, des hôpitaux, des écoles, des mosquées...En 10 jours, elle a tué près de 600 palestiniens, essentiellement des femmes et des enfants, parfois des bébés. Et ce n'est pas un hasard, si, pour la première fois depuis très longtemps, une guerre se déroule sans la présence d'un seul journaliste. Une guerre à huis clos menée par une force de défense ?
tsa.
Par sonia lyes , le 06/01/2009 | réactions : 9 1103 visites
Pour tous les médias occidentaux, c'est «Tsahal». Certains médias arabes et même algériens, sans doute par méconnaissance de l'histoire, utilisent aussi ce terme pour parler de l'armée israélienne. Tsahal est en effet un mot hébreu qui signifie : Force de défense d'Israël. Depuis le début de la guerre contre Gaza, les porte-paroles militaires israéliens utilisent systématiquement ce mot pour désigner leur armée. Et la presse occidentale, participant volontairement à cette propagande, le reprend à son compte.
Or, tout dans l'histoire de cette armée plaide pour le contraire. Créée en 1948 et issue d'organisations terroristes qui ont participé à l'épuration ethnique des Palestiniens ayant précédé la création de l'Etat hébreu, « Tsahal » est tout sauf une armée de défense. Elle est bien au contraire une armée offensive qui a déclenché de nombreuses guerres dans la région et participé à des opérations d'épuration ethnique contre des populations arabes. Elle est responsable de carnages dignes de la seconde Guerre mondiale. Elle est aussi responsable de la déportation de plusieurs millions de Palestiniens, avant et après 1948. Elle a perpétré les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982 qui ont fait des milliers de morts dans les camps palestiniens au Liban.
Plus récemment, en 2006, lors de sa guerre perdue contre le Hezbollah, elle a détruit en partie le Liban et tué des milliers de civils dans ce pays. La même année, les soldats israéliens ont tué près de 1000 palestiniens dont 145 enfants. Sur Internet, des centaines de photos et de vidéos circulent, qui prouvent la sauvagerie de l'armée israélienne.
Depuis le début de la guerre à Gaza, « Tsahal » se comporte comme une armée de mercenaires, ciblant sans distinction des habitations, des hôpitaux, des écoles, des mosquées...En 10 jours, elle a tué près de 600 palestiniens, essentiellement des femmes et des enfants, parfois des bébés. Et ce n'est pas un hasard, si, pour la première fois depuis très longtemps, une guerre se déroule sans la présence d'un seul journaliste. Une guerre à huis clos menée par une force de défense ?
tsa.
Commentaire