Le Quai d’Orsay a exprimé, hier mercredi, son appui à la proposition marocaine d’autonomie comme solution sérieuse et crédible au conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara.
Le Quai d’Orsay réitère son soutien à la proposition marocaine d’autonomie comme solution au conflit plus que trentenaire autour du Sahara marocain. A l’instar de Madrid et Washington, Paris ne cesse de saluer le Maroc pour ses efforts crédibles et sérieux déployés dans le sens de la mise en place d’une solution mutuellement acceptable et conforme à l’esprit de la résolution 1813. Dans ce cadre d’idées, le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier, a déclaré, hier mercredi, que le plan d'autonomie est une base de négociation pour aboutir à une solution négociée raisonnable entre les parties, dans le cadre des Nations unies. En adoptant la résolution 1813, en avril 2008, «le Conseil de sécurité a appelé les parties au réalisme et à l'esprit de compromis afin de permettre aux négociations d'entrer dans une phase intensive et substantielle», a rappelé le porte-parole du Quai d'Orsay. M. Chevallier a mis l’accent sur le caractère judicieux et raisonnable de la proposition marocaine. «Nous considérons à ce titre que le plan d'autonomie présenté par le Maroc en avril 2007 est une base de négociation pour aboutir à une solution négociée raisonnable entre les parties dans le cadre des Nations unies», a-t-il précisé. Le porte-parole du Quai d'Orsay a, d'autre part, qualifié d'importante, la visite dans la région de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross. M. Chevallier estime à ce sujet que la tournée du nouvel envoyé personnel devrait permettre aux parties de reprendre leur dialogue et d'avancer vers une solution politique négociée qui permette également l'émergence d'un ensemble maghrébin dynamique et prospère, profitable à tous les pays de la région. M. Ross a entamé, hier mercredi, sa première tournée au Maghreb depuis sa nomination, le 7 janvier 2009, nouvel envoyé de l’ONU pour le Sahara. Dans le cadre de sa tournée, Christopher Ross a donné la primeur au Maroc. La tournée du nouvel envoyé de l’ONU se fixe comme objectif d’approcher les positions des parties au conflit en perspective d’un cinquième round de négociation. Rappelons que depuis juin 2007, des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie, ont pris part, à Manhasset près de New York, à quatre rounds de négociations sur le Sahara en présence de l'ancien envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Peter Van Walsum dont le mandat était arrivé à expiration en août dernier. Le processus de négociations a été enclenché grâce à l'initiative d'autonomie pour la région du Sahara présentée par le Maroc et qui a été saluée par le Conseil de sécurité de l'ONU et l'ensemble de la communauté internationale comme étant l'aboutissement d'un effort sérieux et crédible pour mettre fin au différend régional sur le Sahara.
Le 19-2-2009
Par : Mounir Siraj (Avec MAP)
Le Quai d’Orsay réitère son soutien à la proposition marocaine d’autonomie comme solution au conflit plus que trentenaire autour du Sahara marocain. A l’instar de Madrid et Washington, Paris ne cesse de saluer le Maroc pour ses efforts crédibles et sérieux déployés dans le sens de la mise en place d’une solution mutuellement acceptable et conforme à l’esprit de la résolution 1813. Dans ce cadre d’idées, le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier, a déclaré, hier mercredi, que le plan d'autonomie est une base de négociation pour aboutir à une solution négociée raisonnable entre les parties, dans le cadre des Nations unies. En adoptant la résolution 1813, en avril 2008, «le Conseil de sécurité a appelé les parties au réalisme et à l'esprit de compromis afin de permettre aux négociations d'entrer dans une phase intensive et substantielle», a rappelé le porte-parole du Quai d'Orsay. M. Chevallier a mis l’accent sur le caractère judicieux et raisonnable de la proposition marocaine. «Nous considérons à ce titre que le plan d'autonomie présenté par le Maroc en avril 2007 est une base de négociation pour aboutir à une solution négociée raisonnable entre les parties dans le cadre des Nations unies», a-t-il précisé. Le porte-parole du Quai d'Orsay a, d'autre part, qualifié d'importante, la visite dans la région de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross. M. Chevallier estime à ce sujet que la tournée du nouvel envoyé personnel devrait permettre aux parties de reprendre leur dialogue et d'avancer vers une solution politique négociée qui permette également l'émergence d'un ensemble maghrébin dynamique et prospère, profitable à tous les pays de la région. M. Ross a entamé, hier mercredi, sa première tournée au Maghreb depuis sa nomination, le 7 janvier 2009, nouvel envoyé de l’ONU pour le Sahara. Dans le cadre de sa tournée, Christopher Ross a donné la primeur au Maroc. La tournée du nouvel envoyé de l’ONU se fixe comme objectif d’approcher les positions des parties au conflit en perspective d’un cinquième round de négociation. Rappelons que depuis juin 2007, des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie, ont pris part, à Manhasset près de New York, à quatre rounds de négociations sur le Sahara en présence de l'ancien envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Peter Van Walsum dont le mandat était arrivé à expiration en août dernier. Le processus de négociations a été enclenché grâce à l'initiative d'autonomie pour la région du Sahara présentée par le Maroc et qui a été saluée par le Conseil de sécurité de l'ONU et l'ensemble de la communauté internationale comme étant l'aboutissement d'un effort sérieux et crédible pour mettre fin au différend régional sur le Sahara.
Le 19-2-2009
Par : Mounir Siraj (Avec MAP)
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