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Sahara: Quand Alger calait sur la troisième voie

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  • Sahara: Quand Alger calait sur la troisième voie

    Quand Alger calait sur la troisième voie: La communauté internationale prend en compte la situation atroce qui perdure dans l'enfer de Tindouf

    Un 2 septembre 1992, feu S.M. Hassan II déclarait à un quotidien français : « ce qui nous importe, même s'il faut encore attendre vingt ans, c'est une sanction internationale.

    Je veux que notre acte de propriété du Sahara soit déposé à la conservation foncière des Nations unies afin d'éliminer à jamais toute contestation ».
    Une décennie plus tard et au cours d'une visite à Bruxelles fin décembre 2001, le président algérien A. Bouteflika disait : « pour autant que nous puissions dire ce qu'est la troisième voie – c'est-à-dire une troisième voie qui ne détruise pas le rêve légitime des Sahraouis et prenne en compte les intérêts fondamentaux du Maroc et des pays de la région- il est clair que nous serons les premiers à souscrire à une telle solution ».

    En cette période, l'Algérie ne se déclarait plus opposée à la recherche d'une troisième voie qui permettrait de dépasser la logique « vainqueur-vaincu ». Dans ce contexte, l'initiative marocaine, soutenue de par le monde, est la réponse adéquate au règlement définitif du Sahara marocain. Elle est même privilégiée par des membres du Conseil de sécurité pour sortir de l'impasse. Que s'est-il passé dans la foulée ? 2002, changement de cap de la diplomatie algérienne.

    Ce n'est guère le premier et l'on ne reviendra pas sur l'anecdote de la décapotable rouge dans laquelle circulait Abdelaziz Bouteflika (diplomate en chef), le jour de l'annonce de la Marche Verte, un 6 novembre 1975 dans la capitale marocaine. En tout état de cause, aujourd'hui, en proie à des difficultés d'ordre intérieur, le pouvoir algérien a fortement réduit l'aide tant économique que militaire accordée jusqu'ici aux mercenaires polisariens. Il faut admettre que le temps joue indéniablement en défaveur du groupuscule à la solde d'Alger. Sur le plan intérieur, et de l'aveu de certains dirigeants, les structures de plus en plus soumises à la corruption et aux trafics de tous genres, sont en voie de mettre un terme l'unité du mouvement des algéropolisariens. De ce fait, se pose avec acuité une problématique inscrite à la 4e Commission de l'Assemblée générale de l'ONU. Peut-on réduire la question du Sahara Marocain à un simple fait de décolonisation ? Les caractéristiques propres à cette région marocaine ainsi que l'implication directe d'un pays tiers ne semblent pas plaider dans ce sens.

    Erreur de jugement relevée dès le départ. Néanmoins, l'expérience des experts en le domaine et l'histoire ont démontré que chaque fois qu'une solution technique est trouvée quant à l'interprétation à donner à une disposition d'un plan de règlement, une nouvelle difficulté surgit, qui appelle à une autre série de consultations. A qui la faute? A l'ingérence algérienne qui veut sa voie sur l'Atlantique. Oui, mais… La récente visite de Christopher Ross, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, entre dans ce cadre. Ajoutons à cela que dans le no man's land des camps de Lahmada, le développement de la criminalité organisée représente également un enjeu de taille. Cette partie du territoire algérien est un carrefour majeur des circuits de la drogue et de la traite des êtres humains, tandis que des trafics de toutes sortes se développent et notamment le transfert des armes légères. Il devient urgent de réagir surtout que la superposition ou la symétrie de l'hégémonisme algérien appelle à travailler à l'élimination systématique des facteurs qui la favorisent. Il s'agit là de se soustraire aux logiques impérialistes algériennes.

    Dans ce contexte, les pays membres des Nations unies pourraient fonder leur intervention, positive, sur une logique d'influence à même d'écarter le pouvoir algérien d'interférer dans les affaires de pays tiers. Pour cette raison, il convient que la communauté internationale passe à l'acte et prenne en compte la situation atroce et inadmissible qui perdure dans l'enfer de Tindouf. En effet, la discussion sur la question des séquestrés de Tindouf dépasse les dimensions morales et émotionnelles car le problème est, par essence, hégémonique. Le pouvoir algérien, qui guide les pratiques et les idées politiques du polisario, considère le droit à cette population au retour comme une ligne rouge et une menace pour son projet impérialiste. C'est pourquoi, Alger, voulant fuir ses responsabilités, a tout fait pour éviter les visites du HCR et ONG dans ces camps inhumains.
    En clair, la méthodologie du régime algérien n'est ni spontanée, ni secondaire.

    Elle représente une stratégie calculée et bien pensée dont le but est de définir à la fois les paramètres du conflit et ses solutions. C'est dans ce contexte que doit être comprise la détermination d'Alger d'adopter une attitude tergiversatoire à l'égard du droit international dans le processus de Manhasset.

    L'autonomie

    Au niveau national, le Maroc poursuit sa marche avec ses fils du Sahara sans se soucier de ce qui se dit çà et là, sachant pertinemment que
    les Sahraouis ne voudront en aucun cas revenir au Moyen Age.
    Ils veulent plutôt poursuivre leur marche avec leurs frères du Nord du Royaume, dans la sérénité et la quiétude, sur la voie du développement, en envisageant leurs rapports avec le monde dans le cadre de la mondialisation.
    De la même manière, il coopère sans discontinuer avec l'ONU pour la mise en œuvre d'un règlement définitif de la question et ce, sur la base de l'octroi d'une autonomie élargie pour Sakiat-El Hamra-Oued Addahab.



    Par Latifa Cherkaoui | LE MATIN

  • #2
    Ce n'est guère le premier et l'on ne reviendra pas sur l'anecdote de la décapotable rouge dans laquelle circulait Abdelaziz Bouteflika (diplomate en chef), le jour de l'annonce de la Marche Verte, un 6 novembre 1975 dans la capitale marocaine.
    Et bien voila , tout est clair le professionalisme des journalistes marocains ..??

    *melange la politique avec la vie privée de la personne ..
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      La presse et les médias marocains sont financés le makhzen en contre partie de quoi il faut publier du blablabla pour la cause du maroc dans l'affaire de l'occupation des territoires saharaoui sans oublier de dénigrer l'Algérie.

      Clauses du cahier de charge imposée sinon pas de publication,poursuites judiciaires et un billet d'écrou pour aller moisir sur une surface de 2 m2.

      Il peuvent raconter n'importe quoi.
      Tout le monde connait la chanson ...

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      • #4
        De la même manière, il coopère sans discontinuer avec l'ONU pour la mise en œuvre d'un règlement définitif de la question et ce, sur la base de l'octroi d'une autonomie élargie pour Sakiat-El Hamra-Oued Addahab.
        ** Est-ce que c est avec la nouvelle donne de Christopher Ross .. ?
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          Petit article de propagande sans grand intérêt, avec un phrasé et un lyrisme dignes des feux de l'amour dans leur version islandaise, jugez plutôt:
          "Au niveau national, le Maroc poursuit sa marche avec ses fils du Sahara sans se soucier de ce qui se dit çà et là"

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          • #6
            Sahara : le Maroc est ‘raisonnablement optimiste’, selon M. Naciri
            "Le Maroc est raisonnablement optimiste" au sujet d'une solution définitive au vieux conflit du Sahara, a déclaré jeudi à Rabat le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri.

            "Le Maroc est raisonnablement optimiste et pas optimiste tout court",
            a déclaré M. Naciri. "Pour être totalement optimiste, il aurait fallu que toutes les parties de l'autre côté de la frontière, l'Algérie et le Polisario partagent la même volonté que nous", a-t-il ajouté.

            Le nouvel émissaire de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, a achevé mercredi à Alger une visite dans la région qui lui a permis de constater, selon ses termes, une "volonté sincère" du Maroc et du Polisario de poursuivre les négociations sur l'avenir de ce territoire.

            "Le Maroc est fermement décidé (...) à construire avec nos frères algériens, avec le Front Polisario, un environnement maghrébin où les peuples travailleraient dans la paix, la sérénité et la coopération", a ajouté M. Naciri, qui s'exprimait à l'issue d'une réunion gouvernementale à Rabat.

            AFP : 26.02.2009 – 16:48:00

            http://www.wana.ma/news/marocplus1.php?idnews=5594

            .................................................. .......................................

            Bientôt, il passera de "raisonnablement optimiste" à "pas optimiste"

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            • #7
              Hamdoulah ya rabi le calvaire des refugiés de Tindouf sera bientot finit

              ils habiteront bientot leurs territoires la RASD, ou l'Algérie et les ONG les aidera a construire des villes , le repeuplement de la RASD c l'impasse pr le maroc

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              • #8
                Iwa ils sont deux pelerins. Que veux-tu qu'ils fassent? Comment ramener de l'eau déjà? Et en pleine tempête ils vont faire quoi? Tu sais pourquoi les peuples sont nomades dans le désert? Car ca coute bien trop chers d'être sédentaire en pleines dunes et rocailles.
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                • #9
                  pour l'eau y'a l'option des oasis et des nappes phréatiques qui a été proposée


                  Car ca coute bien trop chers d'être sédentaire en pleines dunes et rocailles.
                  Pourtant dans les villes du sud (j'ai bien dit villes) il y a des logements et des nvx logements decents comme partout en algérie et ils y sont sedentaires ..

                  c exactement pareil que les villes du sud d'algérie , ou du maroc,
                  ou des gens vivent comme ailleurs ds le pays



                  Biensur il y aura construction puis , repeuplement, ceux qui vont peupler ces territoires ne seront pas en quantité moindre croit moi

                  c les refugiés de tindouf qui iront habiter ces futures villes .
                  Dernière modification par iwamachngoulek, 27 février 2009, 00h54.

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                  • #10
                    Tu as une vision idéalisée du désert lol. Derrière le mur, il y a le soleil, le vent et la rocaille, en plus de mines.
                    Il y a pas de villes constructibles dans cette région, ils sont même pas 100 000 tous les réfugiés. Ca fait même pas un village lol, alors DES villes qui seront ensablées et vides, ils feront quoi avec?
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                    • #11
                      geass il y a des oasis et des nappes phréatiques c pas moi qui le dit ce sont ceux qui étaient sur le terrain ils savent ce qu'ils font

                      un espagnol disait que c'était possible de creer une ville a tifariti et des habitations pr repeupler la RASD

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                      • #12
                        Il y en a, mais pas de quoi les faire vivre. Qu'ils viennent donc, ils passeront vite derrière le mur pour revenir à Laayoune sous drapeau marocain.
                        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                        • #13
                          Qu'ils viennent donc, ils passeront vite derrière le mur pour revenir à Laayoune sous drapeau marocain.
                          Je sais pas si tu savais mais, ils vont d'abord contruire puis ensuite repeupler pas l'inverse

                          et je pense que rien ne sera fait au hasard,

                          ceux qui seront chargés de ce projet ca sera des ingenieurs et urbanistes algero-espagnols

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                          • #14
                            Tu te rends compte qu'ils sont à peine 100 000 au mieux?
                            Et que beaucoup vont en profiter pour revenir au Maroc?
                            Tu idéalises trop le Polisario
                            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                            • #15
                              Tu idéalises trop le Polisario
                              vos soit disant sujet marocain " le peuple sahraoui du SO " vous les méprisez , n a qu a lires les commentaires de vos compatriotes ( les polizbels ..? )
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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