RABAT (AFP) — Le Maroc est prêt à créer des "conditions propices pour assurer un succès du 5e round" de négociations avec le Front Polisario sur le Sahara occidental, selon le ministre marocain des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri.
"C'est le sens de la démarche du Maroc", affirme le ministre dans une interview à l'AFP: "ne pas aller à un 5e round qui serait un dialogue de sourds".
Le Maroc propose une large autonomie du Sahara occidental sous sa souveraineté alors que le Polisario réclame l'indépendance, via un référendum, de cette ancienne colonie espagnole administrée par Rabat depuis 1975.
Quatre séries de négociations ont déjà eu lieu sous l'égide de l'ONU à Manhasset, près de New York, mais elles sont dans l'impasse. Une nouvelle série est prévue à une date non précisée.
L'offre du Maroc est "une simple initiative, pas un accord détaillé à prendre ou à laisser, souligne le ministre marocain. C'est le cadre d'une solution (...), qui peut faire l'objet de négociations dans ses modalités".
Le chef de la diplomatie marocaine a en revanche rejeté l'idée de l'organisation d'un référendum d'autodétermination, position aujourd'hui maintenue par le Polisario et Alger.
"Les autres parties sont restées sur une attitude dépassée, déclare-t-il. Or, le choix n'est pas entre l'autonomie et l'indépendance. L'autonomie est une proposition qui verse (...) dans le compromis et le réalisme, conformément à la dernière résolution 1813 du Conseil de sécurité" de l'ONU.
Continuer à s'accrocher à l'idée d'un référendum, "cela veut dire ne pas vouloir de solution, dit-il. Or la région et les pays du Maghreb en ont besoin", ne serait-ce que pour relever le "défi sécuritaire".
M. Fassi Fihri réaffirme que le Maroc vise non seulement à créer un climat favorable à des négociations sur le Sahara occidental, mais aussi à "dégeler" les relations avec son voisin algérien.
"Certaines déclarations (algériennes) disent qu'il n'y aura pas de normalisation et pas d'ouverture de la frontière tant que l'affaire du Sahara ne sera pas réglée", regrette-t-il.
Mais "quand on leur parle du règlement (de la question du Sahara occidental) sur la base du réalisme et du compromis, ils sont dans la rigidité".
"Nous sommes prêts à une amélioration des relations bilatérales en laissant de côté l'affaire du Sahara, assure le ministre. Mais les Marocains constatent que malgré leurs différentes propositions, il y a un refus d'une amélioration de ces relations".
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.
"C'est le sens de la démarche du Maroc", affirme le ministre dans une interview à l'AFP: "ne pas aller à un 5e round qui serait un dialogue de sourds".
Le Maroc propose une large autonomie du Sahara occidental sous sa souveraineté alors que le Polisario réclame l'indépendance, via un référendum, de cette ancienne colonie espagnole administrée par Rabat depuis 1975.
Quatre séries de négociations ont déjà eu lieu sous l'égide de l'ONU à Manhasset, près de New York, mais elles sont dans l'impasse. Une nouvelle série est prévue à une date non précisée.
L'offre du Maroc est "une simple initiative, pas un accord détaillé à prendre ou à laisser, souligne le ministre marocain. C'est le cadre d'une solution (...), qui peut faire l'objet de négociations dans ses modalités".
Le chef de la diplomatie marocaine a en revanche rejeté l'idée de l'organisation d'un référendum d'autodétermination, position aujourd'hui maintenue par le Polisario et Alger.
"Les autres parties sont restées sur une attitude dépassée, déclare-t-il. Or, le choix n'est pas entre l'autonomie et l'indépendance. L'autonomie est une proposition qui verse (...) dans le compromis et le réalisme, conformément à la dernière résolution 1813 du Conseil de sécurité" de l'ONU.
Continuer à s'accrocher à l'idée d'un référendum, "cela veut dire ne pas vouloir de solution, dit-il. Or la région et les pays du Maghreb en ont besoin", ne serait-ce que pour relever le "défi sécuritaire".
M. Fassi Fihri réaffirme que le Maroc vise non seulement à créer un climat favorable à des négociations sur le Sahara occidental, mais aussi à "dégeler" les relations avec son voisin algérien.
"Certaines déclarations (algériennes) disent qu'il n'y aura pas de normalisation et pas d'ouverture de la frontière tant que l'affaire du Sahara ne sera pas réglée", regrette-t-il.
Mais "quand on leur parle du règlement (de la question du Sahara occidental) sur la base du réalisme et du compromis, ils sont dans la rigidité".
"Nous sommes prêts à une amélioration des relations bilatérales en laissant de côté l'affaire du Sahara, assure le ministre. Mais les Marocains constatent que malgré leurs différentes propositions, il y a un refus d'une amélioration de ces relations".
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