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Medelci dénonce le déni des droits des Palestiniens et des Sahraouis

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  • #31
    ok ! pardon
    de mon cœur je ne le te souhaite pas .
    merci frere
    je ne veux pas que notre ami mange la3das sans sel ..
    sans sel w blahjar dialha

    je critiques pas le Roi M6 ! la politique , Oui !
    critiquer oui ,insulter non

    Commentaire


    • #32
      Le texte integral de la declaration de Medelci

      Déclaration de Monsieur Mourad MEDELCI, Ministre des Affaires Etrangères, à la 10ème session ordinaire du Conseil des Nations Unies des Droits de l’Homme - Genève, 16 Mars 2009 -


      Monsieur le Président,
      Madame le Haut Commissaire,
      Mesdames, Messieurs ;


      Il m’est particulièrement agréable de m’adresser à vous à l’occasion de cette dixième session du Conseil pour réitérer l’adhésion pleine et entière de mon pays aux valeurs universelles des droits de l’homme et pour marquer toute l’importance qu’il accorde à la concrétisation des objectifs visant à les promouvoir et à les protéger.

      La présente session du Conseil est un moment privilégié pour l’ensemble de la communauté internationale pour se féliciter des accomplissements en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, pour réduire les obstacles qui entravent leur consécration et pour fixer les nouvelles perspectives destinées à les ancrer durablement dans le creuset de nos législations internes.

      La célébration, en décembre dernier, du 60éme anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme a revêtu en Algérie une dimension particulière et un contenu significatif. Un message a été adressé à cette occasion à la nation par Son Excellence le Président Abdelaziz BOUTEFLIKA. Le but en était de marquer, au delà des acquis enregistrés dans la mise en œuvre des droits humains, sa volonté d’engager de nouvelles réformes, au quadruple plan politique, économique, social et culturel, pour faire régner, en tout lieu et à tout moment, la démocratie et l’Etat de droit .

      Cette orientation politique, qui s’inscrit parfaitement dans la lignée des choix stratégiques opérés, depuis 1999, par le Président BOUTEFLIKA, confère au respect des droits de l’homme en Algérie un haut degré de priorité. En attestent les efforts constants et résolus de révision et d’adaptation de nos textes fondamentaux pour consolider, élargir et approfondir les acquis citoyens de liberté, de démocratie, de justice et d’équité.

      Cette priorité accordée par mon pays à la promotion et la protection des droits de l’homme, s’est traduite par son adhésion à l’ensemble des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme.

      Dans le prolongement des engagements ainsi contractés, l’Algérie a accepté de s’ouvrir aux mécanismes de suivi institués, dont certains sont facultatifs et a, régulièrement, rempli ses engagements conventionnels en soumettant des rapports aux différents organes de surveillance.

      L’Algérie, qui a fait partie du premier groupe de pays concernés par le mécanisme d’évaluation périodique universelle (UPR), s’est, également, acquittée de cette obligation avec sérénité, responsabilité et dans un esprit de totale coopération. Elle présentera dans les délais prescrits un bilan, qu’elle veut éloquent, de la mise en œuvre des recommandations volontairement acceptées par notre délégation à cette occasion.


      Monsieur le Président,


      L’Algérie est intimement convaincue que la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales incombent en premier lieu aux Etats. Elle s’est donc attachée, au cours des dernières années, à les intégrer dans son entreprise stratégique d’édification d’un Etat moderne fondé sur l’empire du droit et la prééminence des exigences humanistes.

      Cette démarche politique, qui s’inscrit dans le cadre d’un processus global de redressement, s’est traduite par de multiples accomplissements démocratiques à la faveur de la mise en oeuvre d’une importante initiative de réformes structurelles de l’Etat qui ont touché notamment les secteurs de l’administration, de l’éducation et de la justice.

      Au premier rang de ces réformes, il me plait de citer les mesures qui ont été prises par mon pays pour renforcer l’indépendance de la justice. Il s’agit de l’adoption et de la promulgation de deux lois organiques : l’une portant Statut de la Magistrature et l’autre relative au Conseil Supérieur de la Magistrature.

      Ces mesures, décidées sur la base d’un diagnostic rigoureux, fait par la commission de la réforme de la justice, ont donné lieu à nombre d’adaptations, de mises à niveau et d’innovations. Elles crédibilisent la fonction du magistrat, réhabilitent l’administration pénitentiaire dans ses missions sociales, humanisent les conditions carcérales des détenus, renforcent la confiance du justiciable et sanctionnent les atteintes à la loi.

      Les mesures que je viens d’évoquer ont été confortées par le choix d’une justice de proximité qui a conduit à une densification de la carte judiciaire pour rapprocher le justiciable des juridictions. Une simplification des procédures, ainsi qu’un renforcement des modes d'exécution des décisions ont constitué des facilitations supplémentaires pour les justiciables.

      Au deuxième rang de ces réformes, et au titre de la consolidation de l’Etat de droit, mon pays s’est attelé, après une large consultation qui a regroupé les représentants des institutions et de la société civile, à la mise à jour du dispositif législatif, qui a, notamment, concerné le code pénal, le code de la nationalité et le code de la famille. Il en est résulté une évolution qualitative de la situation des droits de l’homme en général, et de la condition de la femme et de l’enfant en particulier.

      Tout récemment encore, en novembre dernier, mon pays, à la faveur d’une révision constitutionnelle, a décidé ‘’…d’œuvrer à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues’’.


      Cette nouvelle disposition constitutionnelle tend, dans sa finalité, à élargir la présence de la femme dans les institutions de l’Etat et à lever les obstacles qui entravent son épanouissement et qui empêchent sa participation effective à la vie politique, économique et sociale.

      Au troisième rang se situent toutes les réformes induites par la politique de concorde civile et de réconciliation nationale qui a contribué au rétablissement de la sécurité et à la réhabilitation des valeurs séculaires de dialogue et de tolérance.

      La loi sur la concorde civile a donné l’occasion à des milliers de personnes, n’ayant pas commis de crimes de sang, de déposer les armes, de renoncer au recours à la violence et de se réinsérer dans la société. Elle a été suivie par l’adoption de la loi pour la réconciliation nationale destinée à assurer une prise en charge effective de l’ensemble des conséquences de la crise politique et sécuritaire que le pays a traversée.


      Monsieur le Président,


      Au delà de l’adoption des dispositions constitutionnelles et législatives pertinentes et de l’adhésion à l’ensemble des conventions régionales et internationales relatives aux droits de l’homme, l’Algérie a mis en place des mécanismes internes d’alerte, de promotion, de protection et de surveillance du respect de ces normes internationales.

      C’est ainsi que pour assurer un suivi objectif et une évaluation crédible de la mise en œuvre des mesures de protection et de promotion des droits de l’homme, l’Algérie, à l’instar de nombreux autres pays, s’est dotée d’une institution nationale des droits de l’homme selon les Principes de Paris.


      La Commission Nationale Consultative pour la Promotion et la Protection des droits de l’homme, qui est composée de 44 membres dont 15 femmes, représentatifs de la société civile, s’acquitte, avec un haut degré de responsabilité et en toute indépendance, de ses missions au service des droits de l’homme.

      Apres avoir évoqué les avancées algériennes dans le domaine des droits de l’homme et des libertés fondamentales, permettez moi de vous dire que l’attachement de mon pays aux idéaux de liberté, de dignité, de justice et de progrès découle tout naturellement de son histoire proche et lointaine.

      Une histoire façonnée par la culture de la résistance et le sens du sacrifice. En atteste son glorieux combat libérateur pour mettre un terme à la domination coloniale et permettre ainsi au peuple algérien de reconquérir une dignité longtemps et injustement bafouée et d’accéder à la libre maîtrise de son destin ;



      A Suivre...

      Commentaire


      • #33
        Suite....

        Une histoire marquée du sceau de la lucidité et du sens des responsabilités comme le démontre sa lutte résolue contre le terrorisme pour que soient durablement restaurées la paix et la sécurité et pour que soit instaurée une atmosphère propice au pardon, à la réconciliation nationale et au raffermissement de la cohésion sociale.

        Les valeurs humanistes, qui ont amené le peuple algérien à s’investir collectivement dans sa lutte d’émancipation et de libération nationales, sont en parfaite adéquation avec celles qui ont inspiré, plus récemment, sa lutte contre le terrorisme et sa stratégie d’éradication de ses causes et de prise en charge de ses conséquences.

        Vous conviendrez avec moi, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, que les luttes ainsi menées par l’Algérie contre des ordres idéologiques inacceptables, basés sur de prétendues missions civilisatrice d’une part et rédemptrice de l’autre, ont véritablement valeur d’exemple pour tous les peuples qui font encore face à des défis similaires ;

        Vous conviendrez avec moi également que, de par leur caractère précurseur, les luttes ainsi menées par mon pays pour l’émancipation des peuples et pour l’épanouissement de l’Homme sont une indéniable contribution aux efforts universels de protection et de promotion des droits de l’homme, appréhendés dans leur globalité, leur interdépendance et leur indivisibilité.

        L’adhésion pleine et entière de mon pays aux valeurs universellement consacrées dans le domaine des droits de l’homme et les engagements auxquels il a souscrit pour instaurer durablement les bases d’une société démocratique authentique, l’amène, tout naturellement, à dénoncer et à s’opposer à toute velléité destinée à imposer par la force des armes des schémas et des doctrines incompatibles avec les droits de l’homme et les valeurs démocratiques et contraires à nos convictions séculaires de paix et de tolérance.

        C’est à ce titre que je voudrais ici évoquer la dramatique situation vécue par le peuple palestinien qui attend, depuis plus de soixante ans, d’être rétabli dans ses droits nationaux historiques. Otage malgré lui d’une politique de domination, de répression et de déni de ses droits les plus élémentaires, comme l’a, une fois de plus, amplement démontré la dernière agression israélienne contre Gaza, ce peuple, plusieurs fois martyrisé, continue de vivre au quotidien le triple calvaire de l’occupation de ses territoires, de la spoliation de ses biens et de la violation de ses droits nationaux.

        L’Algérie se félicite de la décision prise par le Conseil des Droits de l’Homme de mettre en place une Commission d’établissement des faits suite à l’agression d’Israël contre Gaza.

        Il est à espérer que cette Commission pourra mener à bien et en toute liberté sa mission d’investigation sur les atteintes par Israël aux droits de l’homme et au droit international humanitaire à Gaza.

        Je voudrais également appeler votre attention sur le sort réservé au peuple sahraoui qui attend de la communauté internationale la mise en œuvre de son droit à l’autodétermination et la protection de ses droits humains.

        Des droits qui sont systématiquement violés comme cela a été opportunément relevé par l’Organisation ‘’ Human Rights Watch ‘’ à travers la publication de son dernier rapport en décembre 2008 et comme l’avait amplement établi, deux ans auparavant, en mai 2006, un rapport du Haut Commissaire aux droits de l’homme injustement maintenu jusqu’ici sous embargo.

        La poursuite et l’aggravation des violations des droits de l’homme au Sahara occidental commandent que des dispositions soient prises par les Nations unies pour la publication de ce rapport et au delà pour la mise en place d’un mécanisme approprié de promotion et de protection des droits de l’homme dans les territoires occupés.

        Avant de terminer, permettez moi de me référer à l’importance que de nombreux pays, dont le mien, accordent à la Conférence d’examen de Durban qui devrait, dans le cadre d’un dialogue serein et constructif, déboucher sur une prise en charge responsable de la question de l’impunité pour les actes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance, y compris leurs manifestations contemporaines.

        La Déclaration Universelle des droits de l’homme a tracé les contours généraux de la prise en charge de cette question. La Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale en a défini les formes. Il nous revient, dans le contexte actuel, de nous attaquer résolument à ces nouvelles expressions et manifestations d’atteintes aux droits de l’homme. Tel est notre devoir et notre responsabilité pour que soit définitivement épargnée la répétition de tragédies vécues hier au Rwanda et à Srebrenica et tout récemment à Gaza.

        C’est précisément pour les raisons que je viens d’évoquer, que j’ai aujourd’hui le plaisir d’annoncer, au nom de mon pays, une contribution volontaire de 50 000 dollars pour le financement des activités entrant dans le cadre du processus de Durban.


        Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, je vous remercie pour votre aimable attention.

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        • #34
          avec un tel ministre, je comprends pourquoi les marocains arrivent à gagner toutes les batailles diplomatiques face à l'algérie.
          il insulte le peuple en essayant de detourner l'attention sur un problème qui ne regarde pas le pauvre peuple.
          pourquoi il n'a pas parlé du droit du peuple à la securité, à l'eau, à léléctricité, à la dignité....etc
          quelle hogra......:22:
          Dernière modification par housni58, 19 mars 2009, 10h26.

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