Sahara Occidental / "Obama pourrait opter le droit à l’autodétermination des sahraouis »
« Obama, c’est un phénomène nouveau, original aux Etats-Unis » affirme en ouvrant sa conférence sur « la politique maghrébine d’Obama » au centre des études stratégiques d’Echaab, le professeur Edward Mortimer, 72 ans, et …réputé le plus grand spécialiste américain de l’Algérie, - il lui a consacrée plus de 40 ouvrages – faisant le vœu que le premier américain à la Maison Blanche, qui est « un peu Africain » revoit le regard de la politique américaine sur Continent noir. Y compris sur la question du Sahara Occidental qui ne suscite pas encore le débat qu’elle mérite aux Etats-Unis.
Deux rapports, l’un élaboré par des experts en matière de politique étrangère, et l’autre par des sénateurs, ont exhorté la semaine passée le président à se positionner sur l’avenir de cette région. Le premier en lui proposant de soutenir « un référendum libre, juste et transparent ». Le second en appuyant la thèse marocaine. « Obama pourrait opter pour ce qui s’est passé durant les années 60 en Afrique, c'est-à-dire le premier » dit-il.
« L’Idée force de sa campagne n’était elle pas le changement progressif » dit il avant de présenter les éléments qui plaident pour ce « yes, we can » scandé par toute l’Amérique d’abord, le reste du monde ensuite. Il a, explique t-il, voté en 2002 contre l’intervention américaine en Irak alors qu’il n’était que sénateur dans l’Illinois à contrario, prôné depuis son élection le pouvoir doux (soft power), choisi Susan Rice, une noire comme ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU qui pourrait donner une importance à l’Afrique dont elle est originaire avant de s’ouvrir pour elle-même les portes du secrétariat d’Etat aux Affaires étrangères, désigné à la tête du Conseil national de sécurité, James Jones un général de l’OTAN qui a conçu l’Initiative pan-Sahel probablement pour suivre de près ce projet, décidé de mettre du sang nouveau à la tête de la CIA en nommant Léon Panneta, nommé Johnnie Carson qui fut dans les dans les années 1960 volontaire au Zimbabwe du Peace Corps, une organisation humanitaire américaine, avant d’être ambassadeur en Ouganda, Botswana, Mozambique et Nigeria. Souhait de M. Mortimer que le Maghreb soit rattaché au département d’Etat à l’Afrique comme c’était le cas avant le passage de Kissinger aux Affaires étrangères. Les raisons ? Il en cite au moins deux, l’absence encore de désignation d’un Monsieur Moyen Orient par Obama qui veut rompre avec l’héritage de Bush et sa disponibilité à écouter, à chercher toujours l’accord possible et la volonté de la nouvelle administration à se rapprocher du Continent du…..président même si jusqu’à présent, il ne constitue pas, avec toutes les urgences ( crise financière, conflit du proche orient, crise iranienne, Afghanistan) un pôle central dans la diplomatie de Hillary Clinton et Joe Biden, le vice –président. Chose sûre, Obama visitera Afrique selon le conférencier qui redoute avec l’émergence de la « multi polarisation » actuelle, la persistance de la crise financière actuelle, une « offre » américaine à l’Union européenne pour sous-traiter la rive sud de la Méditerranée via le projet cher à Nicolas Sarkozy, l’UPM.
boukrine
« Obama, c’est un phénomène nouveau, original aux Etats-Unis » affirme en ouvrant sa conférence sur « la politique maghrébine d’Obama » au centre des études stratégiques d’Echaab, le professeur Edward Mortimer, 72 ans, et …réputé le plus grand spécialiste américain de l’Algérie, - il lui a consacrée plus de 40 ouvrages – faisant le vœu que le premier américain à la Maison Blanche, qui est « un peu Africain » revoit le regard de la politique américaine sur Continent noir. Y compris sur la question du Sahara Occidental qui ne suscite pas encore le débat qu’elle mérite aux Etats-Unis.
Deux rapports, l’un élaboré par des experts en matière de politique étrangère, et l’autre par des sénateurs, ont exhorté la semaine passée le président à se positionner sur l’avenir de cette région. Le premier en lui proposant de soutenir « un référendum libre, juste et transparent ». Le second en appuyant la thèse marocaine. « Obama pourrait opter pour ce qui s’est passé durant les années 60 en Afrique, c'est-à-dire le premier » dit-il.
« L’Idée force de sa campagne n’était elle pas le changement progressif » dit il avant de présenter les éléments qui plaident pour ce « yes, we can » scandé par toute l’Amérique d’abord, le reste du monde ensuite. Il a, explique t-il, voté en 2002 contre l’intervention américaine en Irak alors qu’il n’était que sénateur dans l’Illinois à contrario, prôné depuis son élection le pouvoir doux (soft power), choisi Susan Rice, une noire comme ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU qui pourrait donner une importance à l’Afrique dont elle est originaire avant de s’ouvrir pour elle-même les portes du secrétariat d’Etat aux Affaires étrangères, désigné à la tête du Conseil national de sécurité, James Jones un général de l’OTAN qui a conçu l’Initiative pan-Sahel probablement pour suivre de près ce projet, décidé de mettre du sang nouveau à la tête de la CIA en nommant Léon Panneta, nommé Johnnie Carson qui fut dans les dans les années 1960 volontaire au Zimbabwe du Peace Corps, une organisation humanitaire américaine, avant d’être ambassadeur en Ouganda, Botswana, Mozambique et Nigeria. Souhait de M. Mortimer que le Maghreb soit rattaché au département d’Etat à l’Afrique comme c’était le cas avant le passage de Kissinger aux Affaires étrangères. Les raisons ? Il en cite au moins deux, l’absence encore de désignation d’un Monsieur Moyen Orient par Obama qui veut rompre avec l’héritage de Bush et sa disponibilité à écouter, à chercher toujours l’accord possible et la volonté de la nouvelle administration à se rapprocher du Continent du…..président même si jusqu’à présent, il ne constitue pas, avec toutes les urgences ( crise financière, conflit du proche orient, crise iranienne, Afghanistan) un pôle central dans la diplomatie de Hillary Clinton et Joe Biden, le vice –président. Chose sûre, Obama visitera Afrique selon le conférencier qui redoute avec l’émergence de la « multi polarisation » actuelle, la persistance de la crise financière actuelle, une « offre » américaine à l’Union européenne pour sous-traiter la rive sud de la Méditerranée via le projet cher à Nicolas Sarkozy, l’UPM.
boukrine
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