"Le peuple sahraoui est réprimé parce qu'il revendique son droit à disposer de lui-même"
29-04-2009 à 21:33 EL MOUDJAHID
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Le juriste français Roland Weyl, membre des associations "Droit et Solidarité" et des juristes démocrates (AIJD), a estimé hier que "si les droits fondamentaux des Sahraouis sont réprimés aujourd'hui par le Maroc, c'est parce qu'ils revendiquent un droit fondamental, celui des peuples à disposer d'eux-mêmes, proclamé par la Charte des Nations unies". "Cette répression n'est pas seulement dirigée contre tel ou tel individu dans ses droits personnels mais (constitue aussi) une violation de son droit fondamental, du droit de son peuple", a indiqué l'avocat, dans une déclaration à la presse, en marge de la rencontre qu'il a eue avec des membres de la délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), qui se trouve actuellement à Paris. D'autre part, Roland Weyl a souligné le lien indissociable entre droits politiques et droit des peuples à disposer de leurs ressources naturelles. "Il est évident qu'il n'y a pas de droits politiques des peuples si ces derniers ne sont pas maîtres de leur économie", a-t-il fait remarquer, rappelant que "l'Onu avait proclamé, en 1971, le droit des peuples à disposer de leurs ressources naturelles car, il n'y avait pas de possibilités, notamment pour les Etats nouvellement libérés du colonialisme, d'être des Etats politiquement maîtres de leurs affaires s'ils n'avaient pas la maîtrise de leurs moyens économiques". Dans ce contexte, il a souligné "les convoitises du Maroc sur le Sahara occidental qu'il occupe depuis plus de trois décennies". Le juriste a rappelé que "l'ex-secrétaire général de l'Onu, Perez De Cuellar, qui avait créé toutes sortes de difficultés autour de la question du Sahara occidental, avait été nommé, après la fin de son mandat, PDG (de l'entreprise) des phosphates au Maroc". La rencontre avec la délégation du CNASPS a été une occasion de passer en revue les activités menées dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui et les perspectives d'une coordination des efforts en vue d'actions à l'échelle internationale. Mme Sahli Maya, juriste et membre de la délégation algérienne, a insisté sur "la nécessité de jeter des passerelles de communication et créer des relais dans le cadre des actions juridico-politiques".
"Multiplier les actions pour sensibiliser l'opinion publique française"
France Weyl, également juriste et militante des droits de l'Homme, a exposé les actions menées par "Droit et Solidarité", en assistant aux procès des Sahraouis jugés dans les territoires occupés pour leurs activités militantes, en dénonçant les atteintes aux droits de l'Homme et en prenant part aux manifestations de solidarité avec le peuple sahraoui en France et à l'étranger. Elle a insisté sur la nécessité de "coordonner les actions avec d'autres pays" et de "multiplier les actions pour sensibiliser l'opinion publique française sur la situation dramatique dans les territoires occupés sahraouis". Roland Weyl avait rappelé auparavant que "le soutien et la solidarité avec la cause sahraouie sont des positions de principe". Il a lancé une invitation à l'association des juristes sahraouis pour prendre part au 17ème congrès de l'AIJD, prévu du 6 au 10 juin prochain à Hanoï (Vietnam) afin de porter la voix du peuple sahraoui sur la scène internationale et de plaider sa juste cause nationale. Interrogé par l'APS, le représentant du Front Polisario en France, M.Omar Mansour, a considéré que la visite de la délégation du CNASPS est une "bonne opportunité pour coordonner les actions avec les composantes du mouvement de solidarité français avec le peuple sahraoui". "Des actions conjointes peuvent être menées en vue de donner une meilleure visibilité à la cause sahraouie en France", a-t-il ajouté, estimant que "tous ces efforts auront des impacts positifs à moyen terme sur la cause sahraouie et la sensibilisation de l'opinion publique française"
Le maire de Vitry-sur-Seine : “Paris doit agir pour l’application des résolutions de l’Onu”
29-04-2009 à 21:33 EL MOUDJAHID
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Le maire de Vitry-sur-Seine, Alain Adoubert, a plaidé pour “ un rapport de force et un mouvement d’opinion pouvant pousser le gouvernement français à agir auprès des instances internationales pour une application des résolutions onusiennes sur le Sahara occidental”. “Aujourd’hui, il est essentiel de voir comment contribuer à un rapport de force et à un mouvement d’opinion pouvant pousser le gouvernement à agir auprès des instances internationales pour que les résolutions adoptées sur le Sahara occidental soient réellement appliquées et qu’on puisse avancer vers un droit à l’autodétermination du peuple sahraoui “, a déclaré à la presse, cet élu, à l’issue de la rencontre qu’il a eu, mardi en fin d’après-midi, avec la délégation du Comité national algérien de soutien avec le peuple sahraoui (CNASPS). Le maire de Vitry-sur-Seine, dont la collectivité entretient des relations de solidarité avec le peuple sahraoui depuis des années, a déploré le fait que le gouvernement français “ continue à avoir les mêmes positions vis-à-vis du Maroc avec lequel il entretient depuis longtemps des relations privilégiées”. “Nous ne pouvons accepter ce rapport de domination sur le peuple sahraoui, tout comme nous rejetons cette colonisation”, a-t-il ajouté, estimant que “la France a des moyens de faire pression pour contraindre le Maroc à respecter la légalité internationale et les résolutions de l’Onu”. Il a déploré, par ailleurs, le fait que le Chef d’Etat français qui a assuré durant six mois la présidence de l’UE n’ait pas “entrepris dans ce cadre une action pour que le gouvernement marocain mette en œuvre le droit international et les résolutions onusiennes”. “La situation n’évolue pas dans le bon sens, alors que le peuple sahraoui, notamment dans les territoires occupés est soumis à une répression féroce”, a encore estimé le maire de Vitry-sur-Seine, soulignant “la nécessité de faire appliquer les résolutions de la communauté internationales pour répondre au droit légitime de ce peuple à l’autodétermination”. Dans ce sens, il a estimé “indispensable l’organisation d’un vrai référendum qui décidera du devenir des sahraouis, dernier peuple colonisé d’Afrique”.
29-04-2009 à 21:33 EL MOUDJAHID
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Le juriste français Roland Weyl, membre des associations "Droit et Solidarité" et des juristes démocrates (AIJD), a estimé hier que "si les droits fondamentaux des Sahraouis sont réprimés aujourd'hui par le Maroc, c'est parce qu'ils revendiquent un droit fondamental, celui des peuples à disposer d'eux-mêmes, proclamé par la Charte des Nations unies". "Cette répression n'est pas seulement dirigée contre tel ou tel individu dans ses droits personnels mais (constitue aussi) une violation de son droit fondamental, du droit de son peuple", a indiqué l'avocat, dans une déclaration à la presse, en marge de la rencontre qu'il a eue avec des membres de la délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), qui se trouve actuellement à Paris. D'autre part, Roland Weyl a souligné le lien indissociable entre droits politiques et droit des peuples à disposer de leurs ressources naturelles. "Il est évident qu'il n'y a pas de droits politiques des peuples si ces derniers ne sont pas maîtres de leur économie", a-t-il fait remarquer, rappelant que "l'Onu avait proclamé, en 1971, le droit des peuples à disposer de leurs ressources naturelles car, il n'y avait pas de possibilités, notamment pour les Etats nouvellement libérés du colonialisme, d'être des Etats politiquement maîtres de leurs affaires s'ils n'avaient pas la maîtrise de leurs moyens économiques". Dans ce contexte, il a souligné "les convoitises du Maroc sur le Sahara occidental qu'il occupe depuis plus de trois décennies". Le juriste a rappelé que "l'ex-secrétaire général de l'Onu, Perez De Cuellar, qui avait créé toutes sortes de difficultés autour de la question du Sahara occidental, avait été nommé, après la fin de son mandat, PDG (de l'entreprise) des phosphates au Maroc". La rencontre avec la délégation du CNASPS a été une occasion de passer en revue les activités menées dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui et les perspectives d'une coordination des efforts en vue d'actions à l'échelle internationale. Mme Sahli Maya, juriste et membre de la délégation algérienne, a insisté sur "la nécessité de jeter des passerelles de communication et créer des relais dans le cadre des actions juridico-politiques".
"Multiplier les actions pour sensibiliser l'opinion publique française"
France Weyl, également juriste et militante des droits de l'Homme, a exposé les actions menées par "Droit et Solidarité", en assistant aux procès des Sahraouis jugés dans les territoires occupés pour leurs activités militantes, en dénonçant les atteintes aux droits de l'Homme et en prenant part aux manifestations de solidarité avec le peuple sahraoui en France et à l'étranger. Elle a insisté sur la nécessité de "coordonner les actions avec d'autres pays" et de "multiplier les actions pour sensibiliser l'opinion publique française sur la situation dramatique dans les territoires occupés sahraouis". Roland Weyl avait rappelé auparavant que "le soutien et la solidarité avec la cause sahraouie sont des positions de principe". Il a lancé une invitation à l'association des juristes sahraouis pour prendre part au 17ème congrès de l'AIJD, prévu du 6 au 10 juin prochain à Hanoï (Vietnam) afin de porter la voix du peuple sahraoui sur la scène internationale et de plaider sa juste cause nationale. Interrogé par l'APS, le représentant du Front Polisario en France, M.Omar Mansour, a considéré que la visite de la délégation du CNASPS est une "bonne opportunité pour coordonner les actions avec les composantes du mouvement de solidarité français avec le peuple sahraoui". "Des actions conjointes peuvent être menées en vue de donner une meilleure visibilité à la cause sahraouie en France", a-t-il ajouté, estimant que "tous ces efforts auront des impacts positifs à moyen terme sur la cause sahraouie et la sensibilisation de l'opinion publique française"
Le maire de Vitry-sur-Seine : “Paris doit agir pour l’application des résolutions de l’Onu”
29-04-2009 à 21:33 EL MOUDJAHID
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Le maire de Vitry-sur-Seine, Alain Adoubert, a plaidé pour “ un rapport de force et un mouvement d’opinion pouvant pousser le gouvernement français à agir auprès des instances internationales pour une application des résolutions onusiennes sur le Sahara occidental”. “Aujourd’hui, il est essentiel de voir comment contribuer à un rapport de force et à un mouvement d’opinion pouvant pousser le gouvernement à agir auprès des instances internationales pour que les résolutions adoptées sur le Sahara occidental soient réellement appliquées et qu’on puisse avancer vers un droit à l’autodétermination du peuple sahraoui “, a déclaré à la presse, cet élu, à l’issue de la rencontre qu’il a eu, mardi en fin d’après-midi, avec la délégation du Comité national algérien de soutien avec le peuple sahraoui (CNASPS). Le maire de Vitry-sur-Seine, dont la collectivité entretient des relations de solidarité avec le peuple sahraoui depuis des années, a déploré le fait que le gouvernement français “ continue à avoir les mêmes positions vis-à-vis du Maroc avec lequel il entretient depuis longtemps des relations privilégiées”. “Nous ne pouvons accepter ce rapport de domination sur le peuple sahraoui, tout comme nous rejetons cette colonisation”, a-t-il ajouté, estimant que “la France a des moyens de faire pression pour contraindre le Maroc à respecter la légalité internationale et les résolutions de l’Onu”. Il a déploré, par ailleurs, le fait que le Chef d’Etat français qui a assuré durant six mois la présidence de l’UE n’ait pas “entrepris dans ce cadre une action pour que le gouvernement marocain mette en œuvre le droit international et les résolutions onusiennes”. “La situation n’évolue pas dans le bon sens, alors que le peuple sahraoui, notamment dans les territoires occupés est soumis à une répression féroce”, a encore estimé le maire de Vitry-sur-Seine, soulignant “la nécessité de faire appliquer les résolutions de la communauté internationales pour répondre au droit légitime de ce peuple à l’autodétermination”. Dans ce sens, il a estimé “indispensable l’organisation d’un vrai référendum qui décidera du devenir des sahraouis, dernier peuple colonisé d’Afrique”.
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