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Hébron : Israël joue la carte de la provocation
Le gouvernement israélien ne sait plus quoi inventer pour éviter d’avoir à s’assoir à une table de négociations. Comme il n’a rien à négocier et ne veut de la paix à aucun prix, Ehud Barak, le ministre "travailliste" de la défense, a autorisé une bande de fascistes israéliens à se rendre lundi en "délégation" à Hébron.
Hébron est, rappelle-t-on, la ville de Cisjordanie où 600 colons installés au coeur de la ville, et 6.500 autres habitant à Kyriat Arba, en périphérie, font régner la terreur sur 170 000 habitants avec l’aide d’un déploiement permanent de militaires israéliens.
Une ville où les enfants palestiniens ont peur de se rendre à l’école et se font agresser en permanence par les colons. Une ville où les colons protégés par les soldats israéliens ont provoqué la fermeture de tous les commerces palestiniens de la vieille ville. Une ville où les colons déversent ouvertement leurs poubelles sur la tête des habitants palestiniens.
C’est dans cette ville que Barak, collègue décomplexé du fasciste Lieberman, a autorisé une délégation du parti "ultra-nationaliste" Ihud Leumi (Union nationale, 4 sièges sur 120 au parlement) à se rendre, sous protection de l’armée.
Annonce faite dimanche à la radio militaire, à la satisfaction de ceux qui représentent ce que les Israéliens appellent "l’aile la plus radicale des colons".
Pour quoi faire ?
"Barak s’est refusé à tout commentaire", indiquent les agences de presse. Et pour cause ! Il ne pouvait pas répondre : pour provoquer.
C’est pourtant de cela qu’il s’agit. Israël revendique l’option fasciste pour montrer à l’ensemble des gouvernements la voie qu’ils devraient prendre au lieu de tergiverser. On peut tout se permettre, on peut tout mater, même son opinion publique, tiennent à montrer les dirigeants israéliens.
CAPJPO-EuroPalestine
Hébron est, rappelle-t-on, la ville de Cisjordanie où 600 colons installés au coeur de la ville, et 6.500 autres habitant à Kyriat Arba, en périphérie, font régner la terreur sur 170 000 habitants avec l’aide d’un déploiement permanent de militaires israéliens.
Une ville où les enfants palestiniens ont peur de se rendre à l’école et se font agresser en permanence par les colons. Une ville où les colons protégés par les soldats israéliens ont provoqué la fermeture de tous les commerces palestiniens de la vieille ville. Une ville où les colons déversent ouvertement leurs poubelles sur la tête des habitants palestiniens.
C’est dans cette ville que Barak, collègue décomplexé du fasciste Lieberman, a autorisé une délégation du parti "ultra-nationaliste" Ihud Leumi (Union nationale, 4 sièges sur 120 au parlement) à se rendre, sous protection de l’armée.
Annonce faite dimanche à la radio militaire, à la satisfaction de ceux qui représentent ce que les Israéliens appellent "l’aile la plus radicale des colons".
Pour quoi faire ?
"Barak s’est refusé à tout commentaire", indiquent les agences de presse. Et pour cause ! Il ne pouvait pas répondre : pour provoquer.
C’est pourtant de cela qu’il s’agit. Israël revendique l’option fasciste pour montrer à l’ensemble des gouvernements la voie qu’ils devraient prendre au lieu de tergiverser. On peut tout se permettre, on peut tout mater, même son opinion publique, tiennent à montrer les dirigeants israéliens.
CAPJPO-EuroPalestine
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