Publié le : 25.05.2009
Décidément, le ridicule ne tue pas! La presse algérienne qui fait du Maroc son irrésistible obsession en sait quelque chose. Voilà qu'elle monte une «affaire de mœurs» au Niger, fabrique de toutes pièces un pseudo-scandale de mauvais comportement de soldats marocains qui, auraient, dit-elle, violé des jeunes filles du Niger. La presse algérienne vient, néanmoins, de recevoir le démenti officiel le plus cinglant des hautes autorités du Niger qui ont tôt fait de sentir la manipulation. Elles sont restées ahuries et interloquées.
D'abord par la fausse information des pseudo-journalistes algériens qui n'ont même pas pris la peine de vérifier leurs informations - mais vérifier quoi, puisqu'ils en sont la source? Ensuite par leur ignorance criarde, ce qui est encore plus grave, de la réalité. C'est-à-dire le fait qu'il n'existe pas de soldats ou de contingents marocains. Il n'en a jamais existé d'ailleurs dans ce pays limitrophe de la frontière sud algérienne où le gouvernement est confronté à une rébellion séparatiste de Touaregs et où la main des «services» algériens n'est pas étrangère et reste invisible.
Le ministère des Affaires étrangères du Niger, après avoir démenti les fausses informations de la presse algérienne, a précisé qu'il «n'existe pas de contingent militaire marocain opérant au Niger au titre d'une quelconque opération» mais, qu'à l'instar de certaines missions diplomatiques accréditées au Niger, le Royaume «dispose d'un bureau de coopération militaire dûment agréé auprès de l'ambassade du Maroc à Niamey. Ce bureau ne compte pas plus de trois militaires». Qui mieux que les autorités concernées par cette sinistre manœuvre pourrait ainsi apporter la preuve du contraire? Encore une fois, les plumitifs algériens en ont pour leur grade, ils devraient non seulement apprendre leur métier, mais aussi – et c'est le plus important dans ce métier - hisser le scrupule à un niveau plus élevé.
On rappellera qu'il y a deux ans, le contingent marocain des FAR, engagé dans les opérations de maintien de la paix dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) avait fait, curieusement, l'objet des mêmes accusations avec les mêmes procédés abjects. Il s'était trouvé même une responsable d'ONG, soutenue en sous-main par les services algériens, qui s'est empressée de mettre en cause l'armée marocaine, soudoyant comme l'enquête le révélera plus tard, de jeunes filles pour mettre la pression sur les enquêteurs et la justice congolaise.
Las! La ficelle semblait d'autant plus grosse que les jeunes filles en question étaient revenues sur leurs premières déclarations et ont avoué leur forfait.
Là encore, la presse algérienne qui ne fait pas que dans la vitupération, a voulu nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Le procédé spécieux est le même, nos confrères de l'Est ne lésinent pas sur les moyens, toutes les armes étant bonnes du moment qu'il s'agit de porter l'estocade contre le peuple marocain et ses institutions.
Faut-il en pleurer ou s'en étonner? En tout état de cause, aussi bien en RDC qu'au Niger, les accusations ont été balayées et l'honneur des FAR est demeuré intact, parce que lavé de tout soupçon. Il reste cependant un problème grave, celui de la volonté des dirigeants algériens et de la presse qui est à leur botte: la haine contre le Maroc qui n'en finit pas de leur inspirer des scénarios sombres et malveillants. Qui constitue à vrai dire un objet de fixation obsessionnel mais dont l'explication tient à l'affaire du Sahara et à l'animosité démentielle nourrie à notre égard. On tient cependant à établir un net «distinguo» entre l'hostilité affichée des autorités algériennes et du peuple algérien qui reste ébahi devant tant d'infantilisme.
Le gouvernement algérien et sa presse ne se lassent pas d'inventer des «affaires», d'incriminer le Maroc et ses institutions, de faire feu de tout bois, pourvu que l'image du Royaume subisse un tant soit peu le discrédit vis-à-vis des peuples d'Afrique, faute de trouver des échos chez les autres peuples, européens, américains, asiatiques ou autres qui ont bel et bien compris la manœuvre algérienne et mesuré sa vanité. Quand ce n'est pas les violations des droits de l'Homme au Sahara, c'est donc les scandales de mœurs au Nord-Kivu et au Niger. Ici, comme ailleurs, nous assistons à une instrumentalisation terrifiante qui n'exclut pas le mensonge et la tromperie. Ici comme ailleurs, nous voyons s'ériger la calomnie en politique d'Etat. Et le viol, puisque c'est de lui qu'il s'agit, devient la corde sensible, le fil sombre qui attente à la dignité des citoyens africains.
Les FAR deviennent les boucs émissaires, tout simplement parce qu'ils incarnent aux yeux des sycophantes algériens la cible privilégiée et sensible d'attaques antimarocaines. Plus que des viols de jeunes filles, les FAR violeraient ainsi, selon le complot médiatique algérien, les fragiles consciences de l'humanité.
Lâche procédé! Vilénie rabougrie d'un système, celui de la vieille garde algérienne et de la presse qui lui obéit. Quant au Royaume du Maroc, sa présence au Congo est inscrite dans le cadre d'un engagement avec les Nations unies pour renforcer la paix et la stabilité de ce pays, dont les provinces de l'Est restent menacées par les intrusions venant des Etats voisins, tous alléchés par ses richesses minières.
Au Niger, il n'existe pas plus de deux ou trois officiers, attachés militaires à l'ambassade du Maroc à Niamey. Cette affaire constitue à nos yeux un véritable électrochoc, tant la manière reste petite et basse, tant l'objectif demeure également dérisoire.
Par LE MATIN
Décidément, le ridicule ne tue pas! La presse algérienne qui fait du Maroc son irrésistible obsession en sait quelque chose. Voilà qu'elle monte une «affaire de mœurs» au Niger, fabrique de toutes pièces un pseudo-scandale de mauvais comportement de soldats marocains qui, auraient, dit-elle, violé des jeunes filles du Niger. La presse algérienne vient, néanmoins, de recevoir le démenti officiel le plus cinglant des hautes autorités du Niger qui ont tôt fait de sentir la manipulation. Elles sont restées ahuries et interloquées.
D'abord par la fausse information des pseudo-journalistes algériens qui n'ont même pas pris la peine de vérifier leurs informations - mais vérifier quoi, puisqu'ils en sont la source? Ensuite par leur ignorance criarde, ce qui est encore plus grave, de la réalité. C'est-à-dire le fait qu'il n'existe pas de soldats ou de contingents marocains. Il n'en a jamais existé d'ailleurs dans ce pays limitrophe de la frontière sud algérienne où le gouvernement est confronté à une rébellion séparatiste de Touaregs et où la main des «services» algériens n'est pas étrangère et reste invisible.
Le ministère des Affaires étrangères du Niger, après avoir démenti les fausses informations de la presse algérienne, a précisé qu'il «n'existe pas de contingent militaire marocain opérant au Niger au titre d'une quelconque opération» mais, qu'à l'instar de certaines missions diplomatiques accréditées au Niger, le Royaume «dispose d'un bureau de coopération militaire dûment agréé auprès de l'ambassade du Maroc à Niamey. Ce bureau ne compte pas plus de trois militaires». Qui mieux que les autorités concernées par cette sinistre manœuvre pourrait ainsi apporter la preuve du contraire? Encore une fois, les plumitifs algériens en ont pour leur grade, ils devraient non seulement apprendre leur métier, mais aussi – et c'est le plus important dans ce métier - hisser le scrupule à un niveau plus élevé.
On rappellera qu'il y a deux ans, le contingent marocain des FAR, engagé dans les opérations de maintien de la paix dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) avait fait, curieusement, l'objet des mêmes accusations avec les mêmes procédés abjects. Il s'était trouvé même une responsable d'ONG, soutenue en sous-main par les services algériens, qui s'est empressée de mettre en cause l'armée marocaine, soudoyant comme l'enquête le révélera plus tard, de jeunes filles pour mettre la pression sur les enquêteurs et la justice congolaise.
Las! La ficelle semblait d'autant plus grosse que les jeunes filles en question étaient revenues sur leurs premières déclarations et ont avoué leur forfait.
Là encore, la presse algérienne qui ne fait pas que dans la vitupération, a voulu nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Le procédé spécieux est le même, nos confrères de l'Est ne lésinent pas sur les moyens, toutes les armes étant bonnes du moment qu'il s'agit de porter l'estocade contre le peuple marocain et ses institutions.
Faut-il en pleurer ou s'en étonner? En tout état de cause, aussi bien en RDC qu'au Niger, les accusations ont été balayées et l'honneur des FAR est demeuré intact, parce que lavé de tout soupçon. Il reste cependant un problème grave, celui de la volonté des dirigeants algériens et de la presse qui est à leur botte: la haine contre le Maroc qui n'en finit pas de leur inspirer des scénarios sombres et malveillants. Qui constitue à vrai dire un objet de fixation obsessionnel mais dont l'explication tient à l'affaire du Sahara et à l'animosité démentielle nourrie à notre égard. On tient cependant à établir un net «distinguo» entre l'hostilité affichée des autorités algériennes et du peuple algérien qui reste ébahi devant tant d'infantilisme.
Le gouvernement algérien et sa presse ne se lassent pas d'inventer des «affaires», d'incriminer le Maroc et ses institutions, de faire feu de tout bois, pourvu que l'image du Royaume subisse un tant soit peu le discrédit vis-à-vis des peuples d'Afrique, faute de trouver des échos chez les autres peuples, européens, américains, asiatiques ou autres qui ont bel et bien compris la manœuvre algérienne et mesuré sa vanité. Quand ce n'est pas les violations des droits de l'Homme au Sahara, c'est donc les scandales de mœurs au Nord-Kivu et au Niger. Ici, comme ailleurs, nous assistons à une instrumentalisation terrifiante qui n'exclut pas le mensonge et la tromperie. Ici comme ailleurs, nous voyons s'ériger la calomnie en politique d'Etat. Et le viol, puisque c'est de lui qu'il s'agit, devient la corde sensible, le fil sombre qui attente à la dignité des citoyens africains.
Les FAR deviennent les boucs émissaires, tout simplement parce qu'ils incarnent aux yeux des sycophantes algériens la cible privilégiée et sensible d'attaques antimarocaines. Plus que des viols de jeunes filles, les FAR violeraient ainsi, selon le complot médiatique algérien, les fragiles consciences de l'humanité.
Lâche procédé! Vilénie rabougrie d'un système, celui de la vieille garde algérienne et de la presse qui lui obéit. Quant au Royaume du Maroc, sa présence au Congo est inscrite dans le cadre d'un engagement avec les Nations unies pour renforcer la paix et la stabilité de ce pays, dont les provinces de l'Est restent menacées par les intrusions venant des Etats voisins, tous alléchés par ses richesses minières.
Au Niger, il n'existe pas plus de deux ou trois officiers, attachés militaires à l'ambassade du Maroc à Niamey. Cette affaire constitue à nos yeux un véritable électrochoc, tant la manière reste petite et basse, tant l'objectif demeure également dérisoire.
Par LE MATIN
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