Omar Bongo : Monsieur « Françafrique »
Impossible de parler de la Françafrique sans évoquer le nom du président Omar Bongo Ondimba. Après 41 années de règne, le chef d’ Etat gabonais a vu défiler plusieurs dirigeants français : de Georges Pompidou à Jacques Chirac, et nouer avec eux plusieurs accords économiques. Dernier en date : Nicolas Sarkozy. Après son élection, le président français l’avait appelé pour le remercier de « ses bons conseils » et reçu à l’ Elysée.
Des attentions qui en disent long sur les relations privilégiées entretenues entre Paris et Libreville. Comme le résumait habilement, Omar Bongo, dans une interview : « L’Afrique sans la France, c’est la voiture sans le chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant ». Un clin d’œil aux échanges économiques entre le Gabon et la France, attirée par les richesses naturelles du pays africain.
Mais la « Françafrique » a la peau dure. Et Il en faudrait beaucoup plus à Paris et à Libreville pour arrêter leur collaboration. Malgré la plainte déposée par des associations accusant Omar Bongo de « recel et détournement de l’argent public », la justice française bloque l’enquête fin 2007. Et Nicolas Sarkozy défend son homologue gabonais : « Si à chaque fois qu’il y avait des enquêtes judiciaires, il fallait qu’on arrête nos relations, on ne les aurait pas arrêté simplement du côté africain… » En mai 2009, une autre plainte sur les biens « mal acquis » déposée par Transparency International (TI) est jugée recevable. Le Gabon crie au scandale puis se ravise. Rien ne doit troubler « la Françafrique ».
Impossible de parler de la Françafrique sans évoquer le nom du président Omar Bongo Ondimba. Après 41 années de règne, le chef d’ Etat gabonais a vu défiler plusieurs dirigeants français : de Georges Pompidou à Jacques Chirac, et nouer avec eux plusieurs accords économiques. Dernier en date : Nicolas Sarkozy. Après son élection, le président français l’avait appelé pour le remercier de « ses bons conseils » et reçu à l’ Elysée.
Des attentions qui en disent long sur les relations privilégiées entretenues entre Paris et Libreville. Comme le résumait habilement, Omar Bongo, dans une interview : « L’Afrique sans la France, c’est la voiture sans le chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant ». Un clin d’œil aux échanges économiques entre le Gabon et la France, attirée par les richesses naturelles du pays africain.
Mais la « Françafrique » a la peau dure. Et Il en faudrait beaucoup plus à Paris et à Libreville pour arrêter leur collaboration. Malgré la plainte déposée par des associations accusant Omar Bongo de « recel et détournement de l’argent public », la justice française bloque l’enquête fin 2007. Et Nicolas Sarkozy défend son homologue gabonais : « Si à chaque fois qu’il y avait des enquêtes judiciaires, il fallait qu’on arrête nos relations, on ne les aurait pas arrêté simplement du côté africain… » En mai 2009, une autre plainte sur les biens « mal acquis » déposée par Transparency International (TI) est jugée recevable. Le Gabon crie au scandale puis se ravise. Rien ne doit troubler « la Françafrique ».
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