Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Méchaal, a dénoncé jeudi la proposition israélienne de création d'un Etat palestinien démilitarisé, réduit selon lui à "une vaste prison", et réaffirmé que seule la lutte armée pouvait rétablir les droits des Palestiniens.
Pressé par les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté mi-juin l'idée d'un Etat palestinien, sous réserve que celui-ci soit démilitarisé et que les Palestiniens reconnaissent Israël comme la nation du peuple juif.
"L'Etat dont Netanyahu a parlé, sur lequel il aurait le contrôle sur terre, par mer et dans les airs, est une entité absurde et une grande prison, pas le pays que mérite un grand peuple", a déclaré Khaled Méchaal lors d'un discours prononcé à Damas devant des partisans du Hamas.
Méchaal, dont le mouvement a remporté les élections législatives palestiniennes de 2006, a ajouté que la notion d'un Etat exclusivement juif était une abomination pour les Palestiniens. Cela revient, selon lui, à renoncer à ce qu'il considère comme un droit, pour six millions de réfugiés palestiniens, de retourner sur leur terre natale, aujourd'hui située en Israël.
"Nous mettons en garde contre toute indulgence arabe sur cette question. Les appels des dirigeants de l'ennemi à la judaïté d'Israël sont racistes, peu différents du fascisme italien et du nazisme hitlérien", a affirmé Méchaal, qui vit en exil en Syrie.
LE NOUVEAU LANGAGE DE BARACK OBAMA
Le chef politique du Hamas a également répondu au discours prononcé le 4 juin par Barack Obama au Caire à l'adresse du monde musulman.
Le président américain y a réaffirmé l'objectif des Etats-Unis de parvenir à une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.
Obama a également appelé à plusieurs reprises au gel des activités de colonisation juive, sans obtenir satisfaction de Netanyahu.
Méchaal a dit avoir apprécié ce qu'il appelle le nouveau langage d'Obama, susceptible d'aboutir à un "dialogue sans conditions" entre Washington et le mouvement islamiste.
"Les négociations avec le Hamas et les mouvements de résistance doivent être basées sur le respect de la volonté du peuple palestinien et de ses choix démocratiques, et non en imposant des conditions, comme celle du quartet", a-t-il déclaré.
Les médiateurs internationaux du "quartet" (Etats-Unis, Russie, Nations unies et Union européenne) exigent du Hamas qu'il renonce à la lutte armée et qu'il reconnaisse les accords de paix passés.
Le Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 après avoir chassé les forces fidèles au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ont refusé ces conditions à maintes reprises.
Méchaal a également répété que le Hamas réclamait l'avènement d'un Etat palestinien à l'intérieur des frontières de 1967.
"Le minimum que nous puissions accepter est un Etat palestinien avec Jérusalem (Est) comme capitale, la pleine souveraineté, le démantèlement des colonies et le droit au retour des réfugiés", a-t-il énuméré.
Selon lui, le Hamas, soutenu par la Syrie et l'Iran, ne voit pas d'alternative à la poursuite de la lutte armée pour libérer le territoire palestinien après des décennies de violation par Israël des résolutions internationales appelant à son retrait.
"Il n'y a pas d'alternative", a dit Méchaal. "La résistance pacifique est efficace quand il s'agit de lutter pour les droits civils, pas face à une occupation armée jusqu'aux dents".
source : Reuters
Pressé par les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté mi-juin l'idée d'un Etat palestinien, sous réserve que celui-ci soit démilitarisé et que les Palestiniens reconnaissent Israël comme la nation du peuple juif.
"L'Etat dont Netanyahu a parlé, sur lequel il aurait le contrôle sur terre, par mer et dans les airs, est une entité absurde et une grande prison, pas le pays que mérite un grand peuple", a déclaré Khaled Méchaal lors d'un discours prononcé à Damas devant des partisans du Hamas.
Méchaal, dont le mouvement a remporté les élections législatives palestiniennes de 2006, a ajouté que la notion d'un Etat exclusivement juif était une abomination pour les Palestiniens. Cela revient, selon lui, à renoncer à ce qu'il considère comme un droit, pour six millions de réfugiés palestiniens, de retourner sur leur terre natale, aujourd'hui située en Israël.
"Nous mettons en garde contre toute indulgence arabe sur cette question. Les appels des dirigeants de l'ennemi à la judaïté d'Israël sont racistes, peu différents du fascisme italien et du nazisme hitlérien", a affirmé Méchaal, qui vit en exil en Syrie.
LE NOUVEAU LANGAGE DE BARACK OBAMA
Le chef politique du Hamas a également répondu au discours prononcé le 4 juin par Barack Obama au Caire à l'adresse du monde musulman.
Le président américain y a réaffirmé l'objectif des Etats-Unis de parvenir à une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.
Obama a également appelé à plusieurs reprises au gel des activités de colonisation juive, sans obtenir satisfaction de Netanyahu.
Méchaal a dit avoir apprécié ce qu'il appelle le nouveau langage d'Obama, susceptible d'aboutir à un "dialogue sans conditions" entre Washington et le mouvement islamiste.
"Les négociations avec le Hamas et les mouvements de résistance doivent être basées sur le respect de la volonté du peuple palestinien et de ses choix démocratiques, et non en imposant des conditions, comme celle du quartet", a-t-il déclaré.
Les médiateurs internationaux du "quartet" (Etats-Unis, Russie, Nations unies et Union européenne) exigent du Hamas qu'il renonce à la lutte armée et qu'il reconnaisse les accords de paix passés.
Le Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 après avoir chassé les forces fidèles au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ont refusé ces conditions à maintes reprises.
Méchaal a également répété que le Hamas réclamait l'avènement d'un Etat palestinien à l'intérieur des frontières de 1967.
"Le minimum que nous puissions accepter est un Etat palestinien avec Jérusalem (Est) comme capitale, la pleine souveraineté, le démantèlement des colonies et le droit au retour des réfugiés", a-t-il énuméré.
Selon lui, le Hamas, soutenu par la Syrie et l'Iran, ne voit pas d'alternative à la poursuite de la lutte armée pour libérer le territoire palestinien après des décennies de violation par Israël des résolutions internationales appelant à son retrait.
"Il n'y a pas d'alternative", a dit Méchaal. "La résistance pacifique est efficace quand il s'agit de lutter pour les droits civils, pas face à une occupation armée jusqu'aux dents".
source : Reuters
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