Srebrenica n’en finit pas d’enterrer ses hommes et adolescents exécutés en 1995. Ce samedi, des milliers de personnes se sont rassemblées dans l’est de la Bosnie au cimetière de Potocari, où les restes de plus de 500 victimes du massacre ont été enterrées.
Environ 8000 musulmans ont été tués par les forces serbes bosniaques, c’est la pire tuerie commise en Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les restes de 3200 personnes avaient déjà été identifiées et enterrées à Potocari après avoir été exhumées de quelques 70 charniers de la région.
14 ans après la tragédie, les Bosniaques ne sont pas unis. Un projet de loi prévoyant une journée de commémoration dans le pays entier a été bloqué mercredi par les députés serbes bosniaques.
Le 11 juillet 1995, l’enclave de Srebrenica, pourtant déclarée zone de sécurité par les Nations unies, tombent aux mains des forces militaires serbes bosniaques dirigées par Ratko Mladic. Les femmes sont séparées des hommes et de garçons âgés de plus de 14 ans. Elles ne les reverront plus jamais.
Ratko Mladic est toujours en fuite tandis que l’ex chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, a été arrêté en juillet 2008 à Belgrade après 13 ans de cavale. Les deux hommes sont inculpés de génocide, crimes contre l’‘humanité et crimes de guerre.
Le procès de Karadzic, qui sera jugé par le tribunal pénal international, ne devrait pas commencer avant septembre. L’ancien chef politique des Serbes bosniaques affirme que l’ex-négociateur américain en Bosnie Richard Hoolbrooke lui avait promis en 1996 qu’il échapperait aux poursuites judiciaires s’il se retirait de la vie publique. Le tribunal a estimé mercredi qu’il n‘était pas lié par cet éventuel accord.
Euronews
Environ 8000 musulmans ont été tués par les forces serbes bosniaques, c’est la pire tuerie commise en Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les restes de 3200 personnes avaient déjà été identifiées et enterrées à Potocari après avoir été exhumées de quelques 70 charniers de la région.
14 ans après la tragédie, les Bosniaques ne sont pas unis. Un projet de loi prévoyant une journée de commémoration dans le pays entier a été bloqué mercredi par les députés serbes bosniaques.
Le 11 juillet 1995, l’enclave de Srebrenica, pourtant déclarée zone de sécurité par les Nations unies, tombent aux mains des forces militaires serbes bosniaques dirigées par Ratko Mladic. Les femmes sont séparées des hommes et de garçons âgés de plus de 14 ans. Elles ne les reverront plus jamais.
Ratko Mladic est toujours en fuite tandis que l’ex chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, a été arrêté en juillet 2008 à Belgrade après 13 ans de cavale. Les deux hommes sont inculpés de génocide, crimes contre l’‘humanité et crimes de guerre.
Le procès de Karadzic, qui sera jugé par le tribunal pénal international, ne devrait pas commencer avant septembre. L’ancien chef politique des Serbes bosniaques affirme que l’ex-négociateur américain en Bosnie Richard Hoolbrooke lui avait promis en 1996 qu’il échapperait aux poursuites judiciaires s’il se retirait de la vie publique. Le tribunal a estimé mercredi qu’il n‘était pas lié par cet éventuel accord.
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