Le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud al-Fayçal, a essayé jeudi de persuader le président russe, Vladimir Poutine, que le renforcement de l’Iran pourrait sérieusement déstabiliser la situation au Proche-Orient, note vendredi le quotidien Kommersant. En échange du gel des contacts russo-iraniens, Riyad promet de procéder à des achats massifs d’armement russe et de porter le volume des échanges bilatéraux à 50 milliards de dollars d’ici cinq ans.
La principale idée du plan de grande envergure des autorités saoudiennes visant à sauver le Proche-Orient de la “menace iranienne” consiste à ce que la Russie renonce à sa coopération avec Téhéran, en premier lieu au large partenariat actuel dans le secteur nucléaire ainsi que dans le domaine militaire et technique. Moscou devrait également cesser de défendre l’Iran contre la pression exercée sur Téhéran par l’Occident au Conseil de sécurité de l’ONU et au sein d’autres organisations internationales.
Ayant conscience qu’en acceptant ce plan, Moscou sera confronté à des dépenses relativement importantes sur le plan financier mais devra également faire des concessions sur le plan moral, les Saoudiens lui promettent en échange un cadeau tout simplement royal.
Selon les informations recueillies par le Kommersant, Riyad propose de prendre la place de Téhéran en tant que partenaire de la Russie dans le domaine militaire et technique. Ainsi, un contrat de livraison à l’Arabie Saoudite de plus de cent véhicules de combat BMP-3, pour un montant de quelque 200 millions de dollars, pourrait être signé avant a fin de l’année. En outre, il est prévu de conclure, également dans le courant de 2008, un contrat de livraison d’environ 150 chars T-90C, pour un montant de 600 millions de dollars.
Des négociations préliminaires sont en cours sur l’achat de 161 hélicoptères de type Mi-17, Mi-35 et Mi-26, pour un montant total d’environ 1,6 milliard de dollars. Le projet saoudien de créer un système unifié de défense antiaérienne s’avère également prometteur pour l’industrie militaire russe. Riyad semble prêt à acheter la quasi-totalité des types de produits de ce genre, des missiles sol-air portables et missiles sol-air Pantsyr jusqu’aux missiles longue portée S-400.
Riyad n’a cependant pas l’intention de se limiter à des contrats militaires. Le royaume propose de fait à la Russie un partenariat économique stratégique. Le prince Saoud al-Fayçal a formulé à Moscou la proposition de conclure un important accord sur les grands axes du développement de la coopération bilatérale.
Ce projet de document prévoit que les échanges commerciaux bilatéraux et le volume des investissements réciproques atteindront les 50 milliards de dollars d’ici cinq ans (en 2006, les échanges commerciaux russo-saoudiens atteignaient à peine 250 millions de dollars).
Le forum d’investissement avec la participation des plus grandes compagnies des deux pays, que les Saoudiens souhaiteraient organiser dans un avenir proche, devrait confirmer le sérieux de leurs intentions. En qualité de “bonus”, l’Arabie Saoudite se dit prête à retirer ses objections à l’adhésion de la Russie à l’OMC.
Worldpress
La principale idée du plan de grande envergure des autorités saoudiennes visant à sauver le Proche-Orient de la “menace iranienne” consiste à ce que la Russie renonce à sa coopération avec Téhéran, en premier lieu au large partenariat actuel dans le secteur nucléaire ainsi que dans le domaine militaire et technique. Moscou devrait également cesser de défendre l’Iran contre la pression exercée sur Téhéran par l’Occident au Conseil de sécurité de l’ONU et au sein d’autres organisations internationales.
Ayant conscience qu’en acceptant ce plan, Moscou sera confronté à des dépenses relativement importantes sur le plan financier mais devra également faire des concessions sur le plan moral, les Saoudiens lui promettent en échange un cadeau tout simplement royal.
Selon les informations recueillies par le Kommersant, Riyad propose de prendre la place de Téhéran en tant que partenaire de la Russie dans le domaine militaire et technique. Ainsi, un contrat de livraison à l’Arabie Saoudite de plus de cent véhicules de combat BMP-3, pour un montant de quelque 200 millions de dollars, pourrait être signé avant a fin de l’année. En outre, il est prévu de conclure, également dans le courant de 2008, un contrat de livraison d’environ 150 chars T-90C, pour un montant de 600 millions de dollars.
Des négociations préliminaires sont en cours sur l’achat de 161 hélicoptères de type Mi-17, Mi-35 et Mi-26, pour un montant total d’environ 1,6 milliard de dollars. Le projet saoudien de créer un système unifié de défense antiaérienne s’avère également prometteur pour l’industrie militaire russe. Riyad semble prêt à acheter la quasi-totalité des types de produits de ce genre, des missiles sol-air portables et missiles sol-air Pantsyr jusqu’aux missiles longue portée S-400.
Riyad n’a cependant pas l’intention de se limiter à des contrats militaires. Le royaume propose de fait à la Russie un partenariat économique stratégique. Le prince Saoud al-Fayçal a formulé à Moscou la proposition de conclure un important accord sur les grands axes du développement de la coopération bilatérale.
Ce projet de document prévoit que les échanges commerciaux bilatéraux et le volume des investissements réciproques atteindront les 50 milliards de dollars d’ici cinq ans (en 2006, les échanges commerciaux russo-saoudiens atteignaient à peine 250 millions de dollars).
Le forum d’investissement avec la participation des plus grandes compagnies des deux pays, que les Saoudiens souhaiteraient organiser dans un avenir proche, devrait confirmer le sérieux de leurs intentions. En qualité de “bonus”, l’Arabie Saoudite se dit prête à retirer ses objections à l’adhésion de la Russie à l’OMC.
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