Dix ans âpres son accession au trône, Mohammed VI est définitivement sorti de l’ombre de son père. Affichant peu d’appétence pour les medias et les jeux politiques, c’est en dehors des activités protocolaires qu’il est le plus à l’aise.
Un extrait d’une explication : Sa majesté pense que tant que Boutelflika sera là, rien ne sera possible avec l’Algérie
C’est sans doute l’une des déceptions majeures de Mohammed VI : ne pas avoir su, ou pu, tourner la page des relations conflictuelles avec le voisin algérien. Comme lui, le président Abdelaziz Bouteflika est au pouvoir depuis dix ans, mais les deux hommes ne sont définitivement pas fait pour s’entendre.
Ils n’ont ni le même âge ni le même langage, ni les mêmes références politiques et culturelles, ni le même tempérament. Sa majesté a baisse les bras ; elle pense que tant que Bouteflika sera là, rien ne sera possible, confie un proche.
Les émissaires entre les deux capitales sont rares. La frontière commune demeure obstinément fermée depuis prés de quinze ans. Il n’y a plus, au Palais de Monsieur Algérie chargé d’entretenir un vrai réseau de contacts à El Mouradia, et Rabat a fait son deuil de tout progrès vers un modus vivendi acceptable par les deux parties au Sahara occidental. La Mauritanie, en revanche, mobilise ces temps ci l’attention du roi, qui suit de très prés l’échéance présidentielle du 18 juillet, avec un faible pour le tandem Abdelaziz-Ghazouani, tous deux formes a l’Académie militaire de Meknès et jugés plus proche du Maroc que Vall, Daddah et surtout Boulkheir
Source:Jeune Afrique
Un extrait d’une explication : Sa majesté pense que tant que Boutelflika sera là, rien ne sera possible avec l’Algérie
C’est sans doute l’une des déceptions majeures de Mohammed VI : ne pas avoir su, ou pu, tourner la page des relations conflictuelles avec le voisin algérien. Comme lui, le président Abdelaziz Bouteflika est au pouvoir depuis dix ans, mais les deux hommes ne sont définitivement pas fait pour s’entendre.
Ils n’ont ni le même âge ni le même langage, ni les mêmes références politiques et culturelles, ni le même tempérament. Sa majesté a baisse les bras ; elle pense que tant que Bouteflika sera là, rien ne sera possible, confie un proche.
Les émissaires entre les deux capitales sont rares. La frontière commune demeure obstinément fermée depuis prés de quinze ans. Il n’y a plus, au Palais de Monsieur Algérie chargé d’entretenir un vrai réseau de contacts à El Mouradia, et Rabat a fait son deuil de tout progrès vers un modus vivendi acceptable par les deux parties au Sahara occidental. La Mauritanie, en revanche, mobilise ces temps ci l’attention du roi, qui suit de très prés l’échéance présidentielle du 18 juillet, avec un faible pour le tandem Abdelaziz-Ghazouani, tous deux formes a l’Académie militaire de Meknès et jugés plus proche du Maroc que Vall, Daddah et surtout Boulkheir
Source:Jeune Afrique
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