La France "exige la libération" de Clotilde Reiss
le 08/08/2009 à 18:38
AFP
La France a demandé samedi soir la "libération immédiate" de la jeune universitaire française Clotilde Reiss et d'une employée de son ambassade, qui ont comparu devant un tribunal de Téhéran avec des participants à des manifestations post-électorales en Iran.
Paris estime que les accusations portées contre Clotilde Reiss, 24 ans, sont "dénuées de tout fondement" et que les charges pesant sur Nazak Afshar, employée de l'ambassade de France, sont "inexistantes", a affirmé samedi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. La famille de Nazak Afshar a affirmé qu'elle possédait la nationalité française et qu'elle était franco-iranienne.
"Provocation de Téhéran" (ministre britannique des Affaires étrangères)
"La France s'élève par ailleurs contre les conditions de cette comparution", poursuit le communiqué. L'ambassade de France à Téhéran "n'a pas été informée au préalable, ni autorisée à assister à cette comparution, conformément aux règles internationales de la protection consulaire", est-il précisé. "Nous déplorons aussi que Clotilde Reiss et Mme Afshar n'aient pu être assistées d'un avocat.
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a par ailleurs qualifié samedi de "provocation" la tenue en Iran du procès de personnes ayant pris part aux manifestations post-électorales, après s'être entretenu avec son homologue français Bernard Kouchner. La présidence de l'UE a pour sa part estimé que le procès de Téhéran était un procès "contre toute l'Union européenne".
LePoint.fr
le 08/08/2009 à 18:38
AFP
La France a demandé samedi soir la "libération immédiate" de la jeune universitaire française Clotilde Reiss et d'une employée de son ambassade, qui ont comparu devant un tribunal de Téhéran avec des participants à des manifestations post-électorales en Iran.
Paris estime que les accusations portées contre Clotilde Reiss, 24 ans, sont "dénuées de tout fondement" et que les charges pesant sur Nazak Afshar, employée de l'ambassade de France, sont "inexistantes", a affirmé samedi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. La famille de Nazak Afshar a affirmé qu'elle possédait la nationalité française et qu'elle était franco-iranienne.
"Provocation de Téhéran" (ministre britannique des Affaires étrangères)
"La France s'élève par ailleurs contre les conditions de cette comparution", poursuit le communiqué. L'ambassade de France à Téhéran "n'a pas été informée au préalable, ni autorisée à assister à cette comparution, conformément aux règles internationales de la protection consulaire", est-il précisé. "Nous déplorons aussi que Clotilde Reiss et Mme Afshar n'aient pu être assistées d'un avocat.
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a par ailleurs qualifié samedi de "provocation" la tenue en Iran du procès de personnes ayant pris part aux manifestations post-électorales, après s'être entretenu avec son homologue français Bernard Kouchner. La présidence de l'UE a pour sa part estimé que le procès de Téhéran était un procès "contre toute l'Union européenne".
LePoint.fr
Commentaire