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Je suis soussi. Je connais bien la réalité du Souss. Il y a quelques années, les femmes soussies ne travaillaient jamais dans les fermes des autres. Parce que c'est perçu comme une honte absolue. Bien sûr elles travaillaient dans les leurs et de leurs familles. Il n'y a que récemment que certaines, souvent les plus pauvres, ont décidé de briser le tabou et d'aller travailler dans les fermes. Et ce, pour joindre les deux.
En fait, la majorité des ouvrières ne sont absolument pas des locales. Elles viennent du Nord ( Asfi, Khouribga, Casa, Rabat...) et du Moyen Atlas. D'ailleurs, on les appelles en tamazight : id mmu-maticha ou tout simplement Taârabin. Même cela, elles ne méritent absolument pas le sort qui leur est réservé.
Elles sont parfois transportées comme des animaux dans des camions et des remorques de tracteur pour aller au lieu de leur travail. Un travail qui dure du lever du soleil jusqu'au coucher sous un soleil de plomb. Avec bien évidemment un salaire de misère. Tout cela avec la bénédiction du Makhzen raciste.
En fait, la majorité des ouvrières ne sont absolument pas des locales. Elles viennent du Nord ( Asfi, Khouribga, Casa, Rabat...) et du Moyen Atlas. D'ailleurs, on les appelles en tamazight : id mmu-maticha ou tout simplement Taârabin. Même cela, elles ne méritent absolument pas le sort qui leur est réservé.
Elles sont parfois transportées comme des animaux dans des camions et des remorques de tracteur pour aller au lieu de leur travail. Un travail qui dure du lever du soleil jusqu'au coucher sous un soleil de plomb. Avec bien évidemment un salaire de misère. Tout cela avec la bénédiction du Makhzen raciste.
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