Ouverture du Sommet de l’UA à Tripoli
Kadhafi accuse Israël d’être derrière tous les conflits en Afrique
Une session spéciale de la Conférence de l’Union africaine (UA) consacrée à l’examen et au règlement des conflits en Afrique s’est ouverte hier à Tripoli avec la participation de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’UA dont le Président Bouteflika.
A noter que parmi les nombreux défis auxquels le continent fait face, il y a la recherche de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique.
Dans son discours d’ouverture, Mouammar Kadhafi a accusé l’Etat hébreu d’«être derrière tous les conflits en Afrique», tout en appelant à la fermeture de toutes les ambassades israéliennes sur le continent.
A souligner que ce Sommet qui est l’initiative du Président libyen, également président en exercice de l’UA, s’est penché particulièrement sur trois zones de conflit : le Darfour, la Somalie et la région des Grands Lacs. Pour le cas de la Guinée-Bissau, ce pays qui fait face à de nombreux défis allant de la réforme du secteur de la sécurité au redressement socioéconomique, devrait également être examiné par les dirigeants africains.
Dans ce cadre, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a souligné l’importance de cette session spéciale pour la prise de mesures qui relèvent de l’urgence d’assurer la sécurité et pour un véritable développement dans le continent.
Dans son intervention devant les participants à la réunion préparatoire de ce Sommet, rapportée par l’APS, le ministre a rappelé la position de l’Algérie sur le Darfour, fondée sur le respect de l’unité territoriale et la souveraineté nationale du Soudan ; il a réitéré son appel en direction de toutes les parties en conflit pour renouer le dialogue et pour la mise en œuvre des accords d’Abuja 2006 et arriver à une solution «consensuelle et définitive» de ce conflit.
S’agissant de la Somalie, il a estimé que la solution de ce conflit «doit être recherchée à travers la consolidation du gouvernement en place et la mise en œuvre des accords de Djibouti qui ont balisé le terrain au dialogue». Tout en plaidant pour une implication «plus grande» de l’Onu et des partenaires au développement.
Dans ce contexte, il a ajouté que la communauté internationale est dans l’obligation de soutenir les efforts de l’UA pour un retour définitif à la paix, d’autant que de nombreux partenaires mobilisent des moyens colossaux pour faire face aux actes de piraterie, soit par le paiement de rançons ou par la mobilisation de grands moyens devant garantir la sécurité du transport maritime dans cette région.
Concernant la situation dans la région des Grands Lacs, il a indiqué que les dirigeants africains vont plaider pour une «application stricte et rigoureuse» de tous les accords qui ont été signés entre les différents protagonistes sous l’égide de l’UA.
A ce titre, les chefs d’Etat et de gouvernement africains auront à évoquer la mise en place d’un cadre institutionnel «solide et efficace» en vue de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité.
Cette session s’est penchée aussi sur les défis liés à la reconstruction et à la stabilisation post-conflictuelle, notamment en ce qui concerne le rôle que les Etats membres et les mécanismes régionaux pourraient y jouer, et ce, à la lumière du rapport élaboré à cet effet par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
Il est attendu que ce Sommet soit sanctionné par une déclaration finale et une série de recommandations sur les conflits au Darfour (Soudan), en Somalie et dans la région des Grands Lacs.
Le Jour d'Algérie
Kadhafi accuse Israël d’être derrière tous les conflits en Afrique
Une session spéciale de la Conférence de l’Union africaine (UA) consacrée à l’examen et au règlement des conflits en Afrique s’est ouverte hier à Tripoli avec la participation de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’UA dont le Président Bouteflika.
A noter que parmi les nombreux défis auxquels le continent fait face, il y a la recherche de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique.
Dans son discours d’ouverture, Mouammar Kadhafi a accusé l’Etat hébreu d’«être derrière tous les conflits en Afrique», tout en appelant à la fermeture de toutes les ambassades israéliennes sur le continent.
A souligner que ce Sommet qui est l’initiative du Président libyen, également président en exercice de l’UA, s’est penché particulièrement sur trois zones de conflit : le Darfour, la Somalie et la région des Grands Lacs. Pour le cas de la Guinée-Bissau, ce pays qui fait face à de nombreux défis allant de la réforme du secteur de la sécurité au redressement socioéconomique, devrait également être examiné par les dirigeants africains.
Dans ce cadre, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a souligné l’importance de cette session spéciale pour la prise de mesures qui relèvent de l’urgence d’assurer la sécurité et pour un véritable développement dans le continent.
Dans son intervention devant les participants à la réunion préparatoire de ce Sommet, rapportée par l’APS, le ministre a rappelé la position de l’Algérie sur le Darfour, fondée sur le respect de l’unité territoriale et la souveraineté nationale du Soudan ; il a réitéré son appel en direction de toutes les parties en conflit pour renouer le dialogue et pour la mise en œuvre des accords d’Abuja 2006 et arriver à une solution «consensuelle et définitive» de ce conflit.
S’agissant de la Somalie, il a estimé que la solution de ce conflit «doit être recherchée à travers la consolidation du gouvernement en place et la mise en œuvre des accords de Djibouti qui ont balisé le terrain au dialogue». Tout en plaidant pour une implication «plus grande» de l’Onu et des partenaires au développement.
Dans ce contexte, il a ajouté que la communauté internationale est dans l’obligation de soutenir les efforts de l’UA pour un retour définitif à la paix, d’autant que de nombreux partenaires mobilisent des moyens colossaux pour faire face aux actes de piraterie, soit par le paiement de rançons ou par la mobilisation de grands moyens devant garantir la sécurité du transport maritime dans cette région.
Concernant la situation dans la région des Grands Lacs, il a indiqué que les dirigeants africains vont plaider pour une «application stricte et rigoureuse» de tous les accords qui ont été signés entre les différents protagonistes sous l’égide de l’UA.
A ce titre, les chefs d’Etat et de gouvernement africains auront à évoquer la mise en place d’un cadre institutionnel «solide et efficace» en vue de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité.
Cette session s’est penchée aussi sur les défis liés à la reconstruction et à la stabilisation post-conflictuelle, notamment en ce qui concerne le rôle que les Etats membres et les mécanismes régionaux pourraient y jouer, et ce, à la lumière du rapport élaboré à cet effet par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
Il est attendu que ce Sommet soit sanctionné par une déclaration finale et une série de recommandations sur les conflits au Darfour (Soudan), en Somalie et dans la région des Grands Lacs.
Le Jour d'Algérie
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