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L’ultimatum à l’Iran

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  • #16
    AAdama

    DZone 26-9-09 à 23h08

    L'Iran a le droit à la technologie nucléaire et doit aller au bout de sa démarche et s'il y a un pays au monde qui n'a pas le droit de fustiger l'Iran sur son programme nucléaire c'est bien la France qui est à l'origine de l'arsenal atomique sioniste ; les Français sont les premiers responsables de la prolifération nucléaire au Proche-Orient !

    Faux!
    Non Adama, ce n'est pas faux !
    J'ai eu par le passé un journal des années 50 qui parlait jsutement de toute l'aide qu'apportait la France aux Israëliens pour développer leur programme nucléaire.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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    • #17
      suite 7

      Citation:

      Face au danger, Israël envoie Abba Eban faire une tournée des capitales occidentales, pour jauger les attitudes et réclamer un soutien. Cette visite est présentée en Israël comme la dernière chance de règlement de la crise par la diplomatie, pour éviter une attaque préventive [104]. Levi Eshkol a déjà envoyé deux lettres, les 19 et 21 mai, au général de Gaulle, demandant « une affirmation solennelle du soutien que la France accorde à la sécurité et à l’intégrité territoriale d’Israël ainsi qu’au maintien de la paix dans le Moyen-Orient » [105]. Abba Eban arrive alors à Paris, et de Gaulle l’accueille par un dramatique « ne faites pas la guerre ! » [106]. Il indique que « la France n’approuverait pas le pays dont les forces tireraient les premières » [107]. A Eban qui lui demande si la France considèrerait comme un casus belli le fait qu’un navire israélien soit coulé dans le golfe d’Akaba, il conseille de s’abstenir de toute résistance active au blocus. Eban se trouve face à un de Gaulle hostile, qui essaie de « dissuader Israël d’attaquer les Arabes, arguant que sous sa gouverne la politique française a changé, d’une relation exclusive entre Paris et Tel-Aviv à une approche plus équilibrée, dans laquelle la collaboration avec les Arabes » tient une place importante [108]. Il ne tient pas compte de la menace qui pèse sur l’Etat hébreu, ni de sa perception du danger : dans ses frontières d’avant la guerre, Israël mesure, en cet endroit central appelé la « taille de guêpe », moins de 15 kilomètres, soit deux heures de marche.
      Le 25 mai, de Gaulle reçoit l’ambassadeur égyptien auquel il prône la modération, insistant sur les conséquences désastreuses d’une guerre pour son pays. Il s’en tient à sa vision, qui n’est pas hostile à l’Etat hébreu, mais ne prend peut-être pas la mesure des complexités régionales, notamment le rôle négatif des Soviétiques qui informent Nasser d’une mobilisation intensive des Israéliens dans la région du Golan, menaçante pour la Syrie si elle avait été réelle. Du côté arabe, tous les signes d’une attaque imminente sont confirmés le 30 mai par la visite du roi Hussein en Egypte, qui démontre « l’alignement du régime d’Amman sur celui du Caire » [109] ; un traité de défense mutuelle est signée, et le général égyptien Riad prend la tête des forces jordaniennes. Le 1er juin, de Gaulle rencontre l’ambassadeur syrien, auquel il conseille l’apaisement. Mais la manière dont il met en garde les Etats arabes contre le déclenchement des hostilités est ambiguë : il promet à mots couverts son soutien si c’est Israël qui lance l’attaque, alors qu’il n’ignore pas que ceux-ci sont sur le point d’acculer Israël à tirer le premier, en l’étouffant par le blocus . « Si Israël prend l’initiative des hostilités, […] beaucoup de gens ne l’approuveront pas. Vous avez tout à gagner à être patients. […] Ne tirez pas les premiers » [110].
      Parallèlement, de Gaulle refuse la proposition britannique soutenue par les Américains, d’envoyer une force maritime internationale protégée la liberté de navigation dans le golfe d’Akaba. Le 1er juin Eshkol adresse à de Gaulle une lettre amère, pour lui rappeler ses promesses passées : « Faites, Monsieur le Président, qu’en cette heure la France soit à nos côtés de façon non équivoque dans tous les domaines portant sur nos préoccupations politiques et de sécurité, et que nos amis comme nos ennemis sachent que, comme vous l’avez affirmé à plusieurs reprises, elle est l’amie et l’alliée d’Israël » [111]. Le lendemain, le Conseil des ministres émet un communiqué rédigé par de Gaulle lui-même : « la France n’est engagée à aucun titre ni sur aucun sujet avec aucun des Etats en cause. De son propre chef, elle considère que chacun de ces Etats a le droit de vivre. Mais elle estime que le pire serait l’ouverture des hostilités. En conséquence, l’Etat qui, le premier et où que ce soit, emploierait les armes n’aurait ni son approbation ni, à plus forte raison, son appui » [112]. Comme unique discours public sur les tensions au Proche-Orient, on ne peut faire plus neutre. Ce qui peut être considéré comme une prise de position favorable aux Arabes : en effet, bien que ces derniers affirment aux Occidentaux ne pas vouloir la guerre, ils ont accumulé les provocations et les discours sur la destruction prochaine d’Israël. Or cette déclaration ne condamne pas leurs initiatives hostiles à Israël, comme la fermeture du détroit de Tiran et les mouvements de troupes dans le Sinaï. Cette non-condamnation ne témoigne guère d’une volonté d’apaisement.

      Le 1er juin, un gouvernement d’union nationale est mis en place en Israël : le général Moshé Dayan reçoit le portefeuille de la Défense. Les Israéliens ne semblent pas avoir douté de leur supériorité militaire théorique sur les Arabes. En revanche, en ce qui concerne l’issue d’une guerre, compte tenu de l’exiguïté de l’Etat, et du décalage numéraire entre eux et leurs ennemis, une trop longue attente peut leur être fatale. La géographie, le temps et le nombre jouent en leur défaveur. Jusqu’à la veille de la guerre, les exportations d’armes françaises vers Israël se poursuivent : Eban affirme aux Américains que les Français ont « ouvert leurs armoires », sans conditions financières [113]. Deux hypothèses se présentent : soit les Français ne sont pas aussi confiants qu’ils l’affirment sur la supériorité militaire israélienne, soit ils pensent rassurer, et par ce biais modérer les Israéliens. Ce n’est que le 3 juin que Paris fait savoir à Tel-Aviv sa décision d’interrompre toute livraison d’armes aux pays concernés par les tensions [114]. Paul-Marie de la Gorce suggère que cette décision pourrait être à l’origine de l’attaque : « l’embargo fut décrété sur toutes les ventes et expéditions d’armement à destination des pays du champ de bataille, le 5 juin : Israël, principal client de la France à cet égard, était, de loin, le plus touché et c’est d’ailleurs ce même jour que démarrait son offensive contre ses adversaires arabes » [115]. Maurice Vaïsse confirme cette hypothèse : cette décision « est très mal accueillie par les Israéliens, qui y voient un ‘lâchage’ des Français, [qui] renforce leur sentiment d’isolement et leur volonté de frapper sans attendre » [116].
      Mais selon l’analyse de De Gaulle, un conflit risquerait de dégénérer en guerre mondiale, entraînant dans son sillage les Américains auprès d’Israël, et les Soviétiques avec les Arabes. Le 24 mai, il lance l’idée d’une conférence des « Quatre Grands » sur le problème israélo-arabe, parce qu’il ne croit pas dans la diplomatie régionale [117]. Il refuse de réitérer avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis les termes de la Déclaration tripartite, ce qu’Américains et Israéliens interprètent comme une frilosité à prendre des initiatives pour conseiller la modération et la retenue. Même en ce qui concerne la résolution du Conseil de sécurité sur la liberté de passage des navires transportant du matériel non stratégique, Roger Seydoux, représentant français aux Nations unies, affirme que la France ne la soutiendra pas, car elle souhaite éviter tout engagement dans ce sens. Les Israéliens sont résignés quant au soutien de la France, qu’Eban considère comme conditionné à la teneur de ses discussions avec l’Union soviétique [118].

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      • #18
        suite 8

        Citation:

        Lorsque Israël lance son attaque préventive, la France la qualifie d’« illégale », et appelle à un cessez-le-feu et à un retour des troupes à leurs positions d’origine. A l’issue de ce conflit, la défaite arabe est sans appel ; Israël a multiplié sa superficie par cinq, occupant la bande de Gaza, le Sinaï, la Cisjordanie et, même après l’acceptation du cessez-le-feu, le très stratégique plateau du Golan. La condamnation française est totale : de Gaulle impose le maintien de l’embargo sur les armes, notamment sur les cinquante Mirage V déjà payés, tant qu’Israël n’aura pas rendu tous les territoires. Ce qui ne fait qu’aggraver les désaccords franco-israéliens, puisque Israël les considère « comme une monnaie d’échange contre une paix véritable », laquelle doit être accompagnée de la reconnaissance officielle de l’Etat hébreu par ses voisins [119]. Ce que les Etats arabes, humiliés, refusent en bloc.

        Au lieu de considérer avec une neutralité honnête les attitudes israélienne et arabe, de Gaulle a fait preuve d’une nette intransigeance envers cette attaque, alors qu’il n’a pas su – ou pas voulu ? – déployer sa force de conviction pour détourner les Arabes de leurs provocations, qui précèdent la guerre. Il rompt ainsi avec plus de dix années de politique française favorable à Israël, faisant apparaître rétrospectivement ses paroles, à Ben Gourion puis à Eshkol, qu’Israël est « l’ami et l’allié » de la France, comme une « ironique épitaphe » selon les termes d’Elie Barnavi. Ce dernier considère l’attitude du Général comme « une leçon de Realpolitik » donnée à l’Etat d’Israël [120]. Cette rupture apparaît d’autant plus brutale et douloureuse pour Israël que l’amitié avait été forte, exclusive, et même salvatrice, à un moment donné de son histoire où la mise en question de son existence était permanente. L’ensemble de l’appareil sécuritaire israélien avait reposé sur les contrats avec la France, et les armes qui ont permis cette victoire éclaire d’Israël sont presque exclusivement de fabrication française.
        L’attitude de De Gaulle surprend tout le monde, des hommes politiques, notamment gaullistes, à l’opinion publique. Seul le gouvernement semble préparé à une telle réaction. Selon Samy Cohen, de Gaulle en veut aux Israéliens de ne pas l’avoir écouté : il le dit publiquement, « au point de modifier totalement le jugement qu’il s’est fait de ce pays et de ses habitants depuis de longues années » [121]. Mais Israël n’avait aucune certitude quant au soutien que la France lui aurait apporté ; il n’est toujours pas intégré dans un pacte de défense régionale, et n’a aucun accord bilatéral de sécurité, rien ne lui garantissait une assistance militaire. La France l’aurait probablement soutenu dans les instances internationales ; mais aurait-elle mis en péril ses intérêts nationaux et internationaux pour défendre Israël, alors que les intérêts français sont devenus visiblement dépendants du monde arabe, et qu’elle est attachée à l’Orient par une histoire ancienne qui précède de beaucoup l’existence même de l’Etat juif ?

        A l’issue de la guerre, de Gaulle affirme que l’Occident remerciera la France d’avoir été la seule puissance occidentale à conserver une certaine influence sur les Etats arabes. Il est certain que l’attitude française lui vaut une aura diplomatique sans précédent dans le monde arabe, ce qui accrédite définitivement l’alternative d’une troisième voie, assure le rayonnement culturel de la France, apporte des assurances économiques et énergétiques, et enfin, lui donne du poids dans les instances internationales… La France a gagné une popularité impensable quelques années auparavant, y compris auprès d’Etats avec lesquels les liens n’avaient jamais été développés, comme l’Irak. Mais tout cela a un prix : la France s’éloigne durablement d’Israël. Alors que la prise de distance française s’est faite en douceur sur dix années, la troisième crise du conflit israélo-arabe entraîne une exacerbation de ses positions.
        D’autant que la colère du général de Gaulle n’a pas fini d’éclater : lors d’une conférence de presse le 27 novembre 1967, devenue tristement célèbre, il déclare : « les Juifs, qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Cette phrase a fait couler beaucoup d’encre. Il est délicat de juger quels sont les sentiments que de Gaulle exprime par cette déclaration ambiguë : René Rémond émet l’hypothèse qu’il soupçonnait les amis d’Israël, dont de nombreux gaullistes, d’être partagés entre deux allégeances, et voulait les obliger à choisir. Selon Samy Cohen, c’est un mélange d’admiration et d’agacement [122].

        Pourtant, côté français, ce refroidissement n’était sans doute pas fait pour durer. En témoigne la lettre de justifications que le général de Gaulle adresse à Ben Gourion pour s’expliquer sur ses propos ; il répète qu’Israël « exagère », mais affirme que les termes employés étaient dans sa bouche des propos flatteurs. D’autre part, l’embargo ne devait pas non plus s’éterniser, puisque les usines françaises continuent de produire du matériel militaire destiné à Israël. Mais c’était sans compter le ressentiment israélien envers la « trahison » française. Adoptant une attitude parfois infantile, l’Etat hébreu, fort du récent soutien américain, accumule les provocations, renforçant ainsi la méfiance entre les deux pays, et confortant la France dans l’orientation adoptée. Ainsi, en représaille des incursions de fedayins palestiniens depuis le Liban, le 28 décembre 1968, l’armée israélienne envoie le général Rafael Eytan mener un raid sur l’aéroport civil de Beyrouth. Or, non seulement le Liban est l’allié de la France, et en quelque sorte son « protégé » au Proche-Orient, mais encore l’attaque israélienne fût-elle menée avec du matériel militaire français, contre des avions français. L’opération relève de l’intimidation, puisque l’attaque ne fait pas une seule victime. Le général de Gaulle, fou de rage, n’en est que plus virulent dans sa condamnation.

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        • #19
          suite 9

          Citation:

          En réponse, l’embargo effectif depuis la guerre des Six jours, est désormais étendu aux armes défensives et pièces de rechange. Certaines personalités du Quai d’Orsay, tel l’ancien ambassadeur à Londres René Massigli, accusent même les Juifs français de double allégeance. Perçu comme le summum de l’indécence par le chef de l’Etat français, le nouveau Premier ministre Maurice Couve de Murville, et le nouveau ministre des Affaires étrangères, Michel Debré, cet épisode contribue à péréniser l’hostilité à Israël des gouvernements gaullistes. En effet, de Gaulle, s’il était resté au pouvoir, aurait pu inverser la tendance. Selon Samy Cohen, son départ précipité le 27 avril 1969, a laissé les gaullistes dans l’idée que la politique pro-arabe et anti-israélienne était sinon la règle, du moins l’orientation souhaitée par leur ancien leader [123]. Mais l’attitude provocante de l’Etat hébreu envers son ancienne « amie et alliée » n’incite pas ses successeurs à plus de souplesse : à peine arrivé au pouvoir, le président Georges Pompidou essuie une humiliation radicale lors de la saisie par Israël des vedettes dites « de Cherbourg ». Conçues pour Israël, et payées depuis plusieurs années, elles tombaient sous le coup de l’embargo, et toutes les tentatives de négociations furent vaines. Les services secrets israéliens ont alors mis en place un vol des vedettes, le 25 décembre 1969, au nez et à la barbe des autorités françaises. Ensuite l’opération d’Entebbe, le 2 juillet 1976 : alors qu’un avion d’Air France à destination d’Israël est détourné en Ouganda par des terroristes palestiniens, au lieu d’attendre sagement les résultats des négociations menées par la diplomatie française, les Israéliens – qui, l’ayant eux-mêmes conçu, possédaient les plans de l’aéroport d’Entebbe –, ont lancé une opération victorieuse pour libérer les otages, qui n’a coûté la vie qu’au chef du commando israélien. Valéry Giscard d’Estaing, bien qu’obligé de se réjouir du succès de l’opération, n’a pas apprécié qu’elle soit menée dans le secret sans que les autorités françaises aient été concertées ni même informées. Enfin, le jour même de l’entrée en fonction de François Mitterrand, l’opération menée par l’aviation israélienne pour détruire la centrale nucléaire irakienne Osirak, construite par les Français pour Sadam Hussein, n’a pas contribué à un rapprochement. Bien que le parti socialiste français se soit présenté comme un ami d’Israël, la diplomatie française n’a pas beaucoup assoupli sa politique proche-orientale, dont les rênes sont toujours tenues prioritairement par le Quai d’Orsay.

          Conclusion

          Ces vingt années sont essentielles pour comprendre l’évolution actuelle de la politique française au Proche-Orient. Cette période est le tableau de nombreux bouleversements internationaux, tels que la Guerre Froide et la division du monde en deux blocs antagonistes, la décolonisation et la naissance de nombreux nouveaux Etats qui doivent trouver leur place dans – ou à la périphérie – du système bipolaire, la remise en question de la primauté européenne dans les relations internationales, et notamment de la puissance française. Naît aussi la notion de néo-impérialisme et les premiers conflits qui en découlent. Le Proche-Orient est au cœur de ces changements, avec l’indépendance de nombreux Etats de la région, et la création d’Israël qui s’inscrit dans ce contexte complexe, ce qui ne facilite pas son insertion régionale. Par ailleurs la France, prise dans la tourmente de la Guerre Froide et des guerres de décolonisation, adopte tout d’abord une attitude ambiguë et hésitante sur la question proche-orientale. Puis par communauté d’intérêt, la dernière puissance coloniale qu’est la France se rapproche d’Israël, – participant ainsi à construire la réputation future de poste avancé de l’impérialisme occidental de l’Etat juif. Enfin, elle parvient à se libérer laborieusement de ses territoires pour devenir un symbole de l’indépendance nationale, et une championne de l’anti-impérialisme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

          On peut penser que la radicalisation de la politique française n’était pas inéluctable : la France montrait encore à la veille de la guerre des Six jours de nombreux signes d’attachement à Israël. Si la situation au Proche-Orient ne l’avait pas obligée à « prendre parti », nul ne peut affirmer quelle aurait été l’évolution de sa politique au Proche-Orient. Les changements intervenus depuis 1962 laissent penser que les orientations étaient adoptées, en tout cas l’évolution engagée allait résolument dans le sens révélé par la crise. Il semble évident, compte tenu du développement en cours des relations franco-arabes, que la France n’avait pas intérêt à soutenir Israël contre les Etats arabes ; mais de là à le condamner aussi fermement, il y a un pas qui n’était pas franchi d’avance.
          Pourtant, après coup, et en considérant la politique française dans sa longévité, peut-on parler d’un « basculement » en 1967 ? Il semble au contraire que la politique française montre une certaine continuité : son attitude avant et à la création de l’Etat juif concorde avec celle de 1967, qui ne semble plus une rupture avec ses habitudes. En revanche, c’est l’amitié intime franco-israélienne qui apparaît comme une parenthèse dans l’histoire de la politique française au Proche-Orient, due à un contexte international où la France est en perte de puissance, mise au ban des nations par ses alliés aussi bien que par le bloc de l’Est et les non-alignés, tant que dure sa difficile décolonisation, et donc son hostilité au nationalisme arabe.
          Lorsqu’au milieu des années soixante, la France atteint à l’apogée de sa puissance économique et de son rayonnement international, elle dispose d’une liberté d’action qui lui permet d’élaborer sa politique extérieure en fonction de ses choix et non plus de ses nécessités. Il apparaît alors que les diplomates israéliens ne peuvent influencer l’évolution de cette politique vers l’éloignement. La politique française est élaborée à Paris, et elle suit son cours, imperturbable, vers ce qui est meilleur pour ses intérêts, sans tenir compte des efforts de la diplomatie israélienne. L’accueil chaleureux des Arabes à l’issue de la guerre d’Algérie l’encourage à persévérer dans ce sens, et l’amène sans doute à continuer le processus – déjà engagé – d’éloignement par rapport à Israël. Comme il est naturel, on constate que les intérêts nationaux, en toutes circonstances, priment dans la définition de la politique étrangère : alliée d’Israël tant qu’il sert ses intérêts, du moins quand cette amitié n’entrave pas des relations – inexistantes – avec les principaux ennemis d’Israël, la France s’en éloigne dès qu’Israël devient un handicap pour sa politique, puisque son objectif est de s’élever au rang de puissance internationale.

          Quelles qu’aient été les motivations de la France, les positions révélées par la guerre des Six jours se sont figées sur le long terme. Malgré quelques nuances, en fonction des gouvernements successifs, les grandes lignes de la politique de la France au Proche-Orient sont à l’image des orientations de 1967.

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          • #20
            suite 10

            Citation:

            De Gaulle et les Juifs – Chronologie


            Le Général de Gaulle met en garde Israël de ne pas attaquer les Arabes en premier : « Messieurs, dit-il, je vais vous demander de mettre fin à notre séance. Je dois en effet vous quitter, afin de recevoir le ministre des Affaires étrangères d'Israël, M. Eban, qui est de passage à Paris. Mais je veux que vous sachiez ce que je vais lui dire. De toute évidence, vais-je déclarer au ministre d'Israël, vous vous orientez vers la reprise des hostilités. Si vous le faites, vous gagnerez à coup sûr, et sans délai. Mais cela aura trois graves conséquences. D'abord, l'implantation soviétique au Moyen-Orient, et par contrecoup, en Afrique - ce qui n'est pas sans importance pour la France - se développera. L'équilibre mondial s'en trouvera menacé. Deuxième conséquence : dans le monde arabe, les régimes modérés seront découragés et tomberont pour céder la place aux extrémistes. Il s'ensuivra une menace sur le ravitaillement en pétrole de l'Occident, et surtout de l'Europe. Enfin, le problème palestinien, qui n'est encore qu'un problème de réfugiés, deviendra une grande cause nationale. En conclusion, je dirai ceci à M. Eban : Nous ne voulons à Israël que du bien. Les avertissements que nous vous prodiguons doivent être considérés comme des marques d'intérêt et d'amitié. Ne prenez pas le mors aux dents. » Derrière ces propos, la volonté bien claire de De Gaulle de démarquer la France des Etats-Unis, proches d’Israël et d’user de cette position pour éventuellement permettre une percée de la France dans les pays arabes.


            Il y a quarante ans le 27 novembre 1967 , le Général De Gaulle tirait les conclusions de la Guerre des Six jours et ses conséquences devant la presse internationale réunie à l'Elysée.

            A peine vingt ans après la Shoah , ce discours marquait un tournant pour la communauté juive de France dont les traces perdurent jusqu'à ce jour.

            Ce ne fut pas seulement un discours violemment anti-israëlien comme on en avait jamais entendu jusqu'alors dans la bouche d'un dirigeant occidental, mais également un discours maurassien d'une violence inouïe à l'égard des juifs .


            Dans une conférence de presse, le Général de Gaulle qualifie les Juifs de « « peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur », déclaration qui déclenche un tollé.


            Notes :

            27] Jean DOISE et Maurice VAÏSSE, Diplomatie et outil militaire : politique étrangère de la France, 1871-1991, p.578, Nouvelle édition, Paris, Seuil, 1992 ; 752p., cartes, index
            [28] Frédéric BOZO, La politique étrangère de la France depuis 1945, p.33 Paris, La Découverte, 1997 ; 122p., bibliographie
            [29] Maurice VAÏSSE, La grandeur : politique étrangère du Général de Gaulle, 1958-1969, p.615, Paris, Fayard, coll. Pour une histoire du XXe siècle, 1998 ; 726p., bibliographie, index, cartes
            [30] George LENCZOWSKI, American presidents and the Middle East, p.53 Durham, NC, Duke University Press, 1991 ; VI-321p., cartes, bibliographie, index
            [31] Maurice COUVE DE MURVILLE, Une politique étrangère : 1958-1969, p.32-33, Paris, Plon, 1971 ; 505p., bibliographie
            [32] Maurice VAÏSSE, La grandeur : politique étrangère du Général de Gaulle, 1958-1969, p.616, Paris, Fayard, coll. Pour une histoire du XXe siècle, 1998 ; 726p., bibliographie, index, cartes
            [33] Frédéric BOZO, La politique étrangère de la France depuis 1945, p.34-35, Paris, La Découverte, 1997 ; 122p., bibliographie
            [34] Frédéric BOZO, La politique étrangère de la France depuis 1945, p.31, Paris, La Découverte, 1997 ; 122p., bibliographie
            [35] Paul-Marie de LA GORCE, « La politique arabe du Général de Gaulle », p.186 ; dans Elie BARNAVI et Saül FRIEDLÄNDER, La politique étrangère du Général de Gaulle, Paris, Presses Universitaires de France, 1985 ; 207p., bibliographie ; et Philip G. CERNY, Une politique de grandeur. Aspects idéologiques de la politique extérieure de De Gaulle, p.158, Paris, Flammarion, 1986 ; 342p., bibliographie
            [36] André NOUSCHI, La France et le monde arabe : depuis 1962, mythes et réalités d’une ambition, p.37-39, Paris, Vuibert, 1994 ; 224p., cartes, bibliographie
            [37] Jean-Raymond TOURNOUX, La tragédie du Général, Plon, 1967 ; cité par Jean DOISE et Maurice VAÏSSE, Diplomatie et outil militaire : politique étrangère de la France, 1871-1991, p.588, Nouvelle édition, Paris, Seuil, 1992 ; 752p., cartes, index
            [38] Archives Diplomatiques, Série Afrique-Levant, Sous-série Levant, Généralités, 1953-1959, carton nº532 ; Bulletin d’information du Service du Levant, du 1er au 30 septembre 1958
            [39] Maurice VAÏSSE, La grandeur : politique étrangère du Général de Gaulle, 1958-1969, p.68 et 75, Paris, Fayard, coll. Pour une histoire du XXe siècle, 1998 ; 726p., bibliographie, index, cartes
            [40] Maurice COUVE DE MURVILLE, Une politique étrangère : 1958-1969, p.465, Paris : Plon, 1971 ; 505p., bibliographie
            [41] Charles de GAULLE, Mémoires d’espoir, p.284, Paris, Plon, 1994 ; 1163p.
            [42] Samy COHEN, De Gaulle, les gaullistes et Israël, p.76, Paris, Alain Moreau, 1974 ; 365p., index
            [43] Samy COHEN, « De Gaulle et Israël : le sens d’une rupture », p.192 ; dans Elie BARNAVI et Saül FRIEDLÄNDER, La politique étrangère du Général de Gaulle, Paris, Presses Universitaires de France, 1985 ; 207p., bibliographie
            [44] Le terme « normaliser » est généralement employé pour qualifier un réchauffement des relations entre deux pays, mais il semble admis dans ce cas précis, même le Quai d’Orsay l’emploie sans guillemets, et il se justifie par le caractère exceptionnellement intime et exclusif des relations franco-israéliennes au moment du retour au pouvoir du général de Gaulle.
            [45] Archives Diplomatiques, Série Afrique-Levant, Sous-série Levant, Généralités, 1953-1959, carton nº545 ; Note de M. de Chayla sur la situation au Proche-Orient et la politique à adopter ; note non datée, dont le contenu indique qu’elle a été écrite entre le retour du général de Gaulle au pouvoir (13 mai 1958) et la révolution irakienne (14 juillet 1958).
            [46] Philip G. CERNY, Une politique de grandeur. Aspects idéologiques de la politique extérieure de De Gaulle, p.148, Paris, Flammarion, 1986 ; 342p., bibliographie ; c’est l’auteur qui souligne « ensembles ».
            [47] Frédéric BOZO, La politique étrangère de la France depuis 1945, p.32, Paris, La Découverte, 1997 ; 122p., bibliographie
            [48] Charles de GAULLE, Mémoires d’espoir, p.279, Paris, Plon, 1994 ; 1163p.
            [49] Charles de GAULLE, Mémoires d’espoir, p.279, Paris, Plon, 1994 ; 1163p.
            [50] Archives Diplomatiques, Série Afrique-Levant, Sous-série Levant, Israël, 1953-1959, carton nº578 ; Note du directeur de la Banque de l’Indochine-Djibouti, brouillon de ce qu’il va envoyer pour faire lever le boycott
            [51] Archives Diplomatiques, Série Afrique-Levant, Sous-série Levant, Israël, 1960-1965, carton nº929 ; Service du Levant : note du 9 juin 1960, Relations franco-israéliennes
            [52] Archives Diplomatiques, Série Afrique-Levant, Sous-série Levant, Israël, 1960-1965, carton nº929 ; Note de l’ambassade de France en Israël au Ministre des Affaires étrangères, le 12 juillet 1960
            [53] Elie BARNAVI, Une histoire moderne d’Israël, p.304, Paris : Flammarion (2ème édition), 1988 ; 347p., cartes, bibliographie, index
            [54] Samy COHEN, De Gaulle, les gaullistes et Israël, p.63-66, Paris, Alain Moreau, 1974 ; 365p., index ; l’Alliance France-Israël a été créée en novembre 1956, qui milite pour une alliance formelle entre les deux pays, objectif éminemment politique ; l’Association France-Israël a été fondée en 1933 sous le nom d’Association France-Palestine, ses champs d’action sont plus orientés vers les relations culturelles et économiques.
            [55] Cité par Samy COHEN, De Gaulle, les gaullistes et Israël, p.86, Paris, Alain Moreau, 1974 ; 365p., index
            [56] Archives Diplomatiques, Série Afrique-Levant, Sous-série Levant, Israël, 1960-1965, carton nº929 ; Télégramme de l’Ambassade de France au Ministre des Affaires étrangères, le 15 juin 1960.
            [57] Samy COHEN, De Gaulle, les gaullistes et Israël, p.85, Paris, Alain Moreau, 1974 ; 365p., index
            [58] Samir KASSIR et Farouk MARDAM-BEY, Itinéraires de Paris à Jérusalem : la France et le conflit israélo-arabe, T.2 : 1958-1991, p.29, Paris, Ed. de la Revue d’études palestiniennes, 1992 ; 2ème vol., 490p.

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            • #21
              suite 11

              Adama: Guerre des Six Jours (1967)


              Cette guerre fut déclenchée comme une « attaque dite préventive » d'Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Egypte le 23 mai 1967. Par l’efficacité de leur contre espionnage les israéliens furent au faite de l’armada aérienne nouvellement constitué par les Egyptiens grâce à l’aide de l’industrie de l’URSS. La plus grande force aérienne des armées arabes était en Égypte. Leurs avions étaient tous récents et de conception soviétique. Ils possédaient également 45 bombardiers moyens TU-16 capables d'attaquer des cibles civiles ou militaires israéliennes, pouvant atteindre sans difficulté la capitale israélienne Tel-Aviv. Numériquement et matériellement l’Egypte était en très nette avantage. Toutefois, les infrastructures défensives égyptiennes étaient relativement faibles et ils ne disposaient pas non plus de bunkers pour protéger leur aviation en cas d'attaque.
              Le lundi 5 juin 1967 à 7h45, survolant la Méditerranée à très basse altitude pour éviter les radars, l'aviation israélienne attaqua l'Égypte où la plupart des avions de chasse et leurs pilotes étaient encore au sol comme les services secrets israéliens l'avaient prévu. Il fallait en moyenne 5 minutes et plus, selon les dires de Mohammed Hosni Moubarak commandant de base dans l’armée de l’air à cette époque en 1967, pour les égyptiens pour être prés au décollage en cas d’alerte. Beaucoup bien trop long car mal entrainée, ne laissant en faite aucune chance à l’aviation égyptienne de l’époque cloué au sol voyant la majorité de ses avions détruient dés lors que les pistes de décollage furent anéanties. Grâce à leur entrainement exceptionnel en 500 sorties, Israël détruisit 309 des 340 avions militaires égyptiens. Cela représentait un succès au-delà des espérances des stratèges israéliens, qui avaient élaboré ce plan depuis longtemps. Les pertes israéliennes furent de 19 appareils, pour des causes techniques principalement. Cela eut pour conséquence une supériorité aérienne totale de l'aviation israélienne durant tout le conflit, supériorité dont dépendit en grande partie la victoire écrasante d'Israël. Dés lors que l’aviation égyptienne fut anéantie. La conquête terrestre israélienne pus débuté. Appuyer par les chasseurs révolutionnaires Mirage III dont les plans et la concéption fut livrait par Serge Dassault ingénieur aéronautique de génie, de son vrai nom Serge Bloch ayant échappé miraculeusement au chambre à gaz car d’origine juive ; sans l’autorisation de Charles De Gaulle qui éclata fou de rage lorsqu’il l’apprit. Mais le mal eut déjà été fait. Les chars israéliens grâce à l’appuie aérien détruisant toutes résistances au sol firent littéralement une quasi promenade de santé, désorientant totalement le peu d’hommes en état de combattre de l’armée de terre égyptiennes. Le premier jour de guerre était un désastre pour l'armée égyptienne, mais la radio diffusait des annonces de victoire. Par incompétence totale, ayant déjà mentie au président égyptiens Gamal Abdel Nasser quand à la capacité réelle de leur préparation, les généraux égyptiens même tous leurs systèmes de communication totalement détruient, continuaient à rassurer leur président quand à l’issue de la bataille. Au contraire, les communiqués de l'armée israélienne disaient seulement que des combats avaient été engagés. Israël brouillant les communications, le roi Hussein de Jordanie tout comme le général (égyptien) de ses armées croyaient à la victoire de l'Égypte. L'armée jordanienne se mit à bombarder Israël et occupa le quartier général des Nations Unies à Jérusalem le 5 juin. Le ministre de la défense israélien Moshe Dayan, au vu de la facilité qu'avaient ses troupes au Sinaï, rappela des forces à Jérusalem. L'aviation israélienne détruisit celle de la Jordanie, tandis que les parachutistes israéliens encerclaient puis prenaient le contrôle de tout Jérusalem et de toute la rive occidentale du Jourdain le 7 juin.


              Guerre du Kippour (1973) :

              Le jour même du jeûne de Yom Kippour - Grand Pardon - par les juifs, les Égyptiens et les Syriens attaquèrent par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, territoires respectivement égyptien et syrien occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours. Après 24 à 48 heures d’avancée des armées arabes, la tendance s’inversa en faveur de l’armée israélienne qui finit par repousser les Syriens hors du plateau du Golan au bout de 2 semaines et marcha au-delà du canal de Suez dans le territoire égyptien lorsque le cessez-le-feu demandé par les Nations unies fut appliqué. Ce spectaculaire renversement de situation fut notamment dû aux aides militaires américaines. Washington établit en fait un pont aérien d’acheminements d’armes à Israël le 14 octobre pour contrer le pont aérien et maritime soviétique en place le 9 octobre.
              Contrairement à 1967, les unités égyptiennes choisirent de ne pas avancer au-delà de la couverture qu’assuraient leurs batteries de missiles SAM qu’ils avaient installées pour protéger les lignes de cessez-le-feu de 1967. Les forces aériennes sur lesquelles Israël avait misé l’essentiel de ses investissements militaires ne pouvaient ainsi rien tenter contre elles.

              Comment se déroula la bataille. Les Égyptiens aidées secrètement aussi par des unités de l’aviation Algérienne entamèrent des vastes bombardements aériens contre des radars, des batteries et trois aéroports israéliens. Durant ces bombardements, les Égyptiens perdirent onze avions dont celui piloté par le frère du président égyptien, Atif Sadate. Durant leur traversée du canal de Suez, les Égyptiens perdirent 250 soldats sur les 8 000 qui constituaient la première vague. Anticipant une rapide contre-attaque de l’armée israélienne, les égyptiens répliquèrent avec des armes capables de détruire des tanks et avec les missiles antichar Sagger. Un soldat égyptien sur trois était armé contre les blindés. Les positions égyptiennes sur le canal de Suez avaient été surélevées de façon à obtenir un avantage certain pour tirer sur les tanks israéliens. L’armée égyptienne surprit par son aisance à créer une brèche dans les défenses israéliennes et par sa capacité à traverser le canal malgré les forts Bar-Lev. Avec méthode, les forces égyptiennes pénétrèrent sur 15 kilomètres dans le désert du Sinaï grâce aux efforts combinés de deux brigades. L’avantage des positions défensives des Israéliens, construites sur des replats sablonneux, fut réduit par d’ingénieuses attaques égyptiennes au canon à eau qui facilitèrent les frappes contre ces postes exposés. Une fois les missiles anti-aériens et anti-tanks neutralisés grâce aux missiles américains M72, l’infanterie israélienne put à nouveau compter sur le support de ces corps de l’armée. Grâce au ravitaillement américain en armes les plus modernes, la division de Avraham « Bren » Adan put mettre en place un pont flottant dans la nuit du 16 au 17 octobre et le traverser vers le sud afin de couper la route à la Troisième Armée égyptienne qui tentait de se replier à l’ouest. En même temps, les batteries de missiles SAM à l’est furent détruites. Avant que la guerre ne s’arrête, une division israélienne était arrivée à 101 kilomètres de la capitale égyptienne Le Caire.




              Dernière modification par Adama, 26 septembre 2009, 23h35.

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              • #22
                L iran ne menace pas israel,tous ces gesticulations contre cet etat ne sont que duperies, c est l occident qui est menacé ainsi que les pays arabes alliés de la region;
                Et la ,les occidentaux ne laisseront pas faire,soit l iran capitule (comme la libye) soit l iran continue et c est le declenchement des attaques de l occident, meme les russes ne s y opposeront pas et meme l algerie qui surtout ne doit pas franchir la ligne blanche;

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                • #23
                  Gesticulations ? Je croyais que tu parlais d'Israël qui depuis un moment fait tout un tintamarre à cause du programme Iranien!
                  As-tu suivi le discours de Nettanyahu à l'AG de l'ONU ? Lamentable!
                  Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                  • #24
                    photo sat de la centrale nucleaire au sud-est de dimona, en israel

                    http://www.globalsecurity.org/wmd/wo...a-2m-sime2.htm

                    c'est impressionnant le nombre de bases aeriennes israeliennes, en plus elles sont grandes, grosses et pleines de bunkers, mais tres peu d'avions dessus - sauf de transport - comme s'ils savaient à quel moment passait le satellite, de quoi planquer leurs joujoux...

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                    • #25
                      Mais de l’activité minutieuse et incessante jusqu’à présent de la diaspora Juive placé aux postes clefs de l’échiquier mondial éparpiller dans le monde entier. Se qui était une faiblesse avant 1945 et dorénavant toute leur puissance. Et à se qui ne l’ont toujours pas assimilés s’est se qui fait toute leur Force et s’est de bonne guerre. Toute personne doué d’intelligence agiré de la même manière.

                      C'est vrai, et malheureusement beaucoup on du mal a le comprendre. Les USA par exemple, on dit souvent qu'il sont proisraélien, oui bien sûr qu'ils le sont, mais c'est parce que au USA des hommes et des femmes d'origine juive existent aux USA depuis des dizaines de générations et ont participé activement a la construction de ce pays en offrant les meilleurs élément a ce pays et ceci dans tous le domaines.

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                      • #26
                        Faux!


                        L'Algérie veut-elle l'arme atomique?

                        Adama 20-9-09 à 20h28



                        Toutes les avancés économiques, technologiques et militaires acquis par Israel jusqu’à aujourd’hui ne sont pas le fait des Français ou d’autres nations de par le monde d’ailleur. Mais de l’activité minutieuse et incessante jusqu’à présent de la diaspora Juive placé aux postes clefs de l’échiquier mondial éparpiller dans le monde entier. Se qui était une faiblesse avant 1945 et dorénavant toute leur puissance. Et à se qui ne l’ont toujours pas assimilés s’est se qui fait toute leur Force et s’est de bonne guerre. Toute personne doué d’intelligence agiré de la même manière.
                        Sarah Gavison-Chauveau peut dire ce qu'elle veut , d'ailleurs sa thèse est suprémaciste , on dirait une disciple de Georges Frêche .
                        Shimon Pérès qui avait un bureau au ministère français de la Défense en tant que responsable israelien chargé du programme nucléaire sioniste ne peut en aucun cas etre considéré comme un membre de la diaspora juive de France , il est originaire de Pologne!
                        Le National Molletisme en France affaibli par la guerre d'Algérie a cru bon de punir l'Egypte pour son aide aux Moudjahidine algériens d'où l'agression tripartite de 65(France-GB-Israel) , le surarmement et le transfert de technologie nucélaire aux Sionistes , voilà la réalité que cette pseudo-historienne ne dit pas !

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                        • #27
                          Exemple patent la guerre de six jours de 1967 et les chasseurs révolutionnaires Mirage III dont les plans, et la conception fut livrait par Serge Dassault ingénieur aéronautique de génie, de son vrai nom Serge Bloch ayant échappé miraculeusement au chambre à gaz car d’origine juive ; sans l’autorisation de Charles De Gaulle qui éclata fou de rage lorsqu’il l’apprit. Il fut de même pour le programme nucléaire et etc.… et etc.…
                          C'est du pipeau tout ça ; de Gaulle a décrété un embargo sur les armes à destination d'Israel pour s'attirer les faveurs économique et diplomatique des dirigeants arabes car la France etait isolée par les Anglo-saxons (USA,GB) , d'ailleurs il a quitté le commandement intégré de l'OTAN pour cette raison.
                          Mais car il y a un mais , cet embargo etait formel , la France n'a jamais cessé d'armer l'entité sioniste ; de Gaulle , le gouvernement Pompidou et tous les services français savaient que les Mirages III sortaient en pièces détachées et laissaient faire!
                          Tiens , ça me fait penser aux vedettes volées à Cherbourg par le Mossad , tout ça c'est du khorti et il n' y a que les khorotos qui croient à ce genre de sornettes!

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                          • #28
                            «La Ballade des pendus»

                            Par Nordine Mzalla


                            Contre toute attente, le dossier du nucléaire iranien alimente de nouveau les discours dangereux de la menace et de la pression. Nous nous réjouissions peut-être un peu trop vite de l’après-Bush en supposant que les grandes puissances sauraient obtenir par la diplomatie ce qu’elles ne peuvent plus imposer par la guerre. A condition toujours que ce cela soit équitable pour tous les peuples de la planète, la maîtrise et l’exploitation pacifique de l’atome faisant partie de ce droit au développement que revendiquent beaucoup de pays, dont le nôtre. Mais il a fallu qu’on découvre un site nucléaire caché dans la «diabolique république d’Iran» pour que tout bascule. La suspicion a repris le dessus et c’est un G20 peu disposé à mettre un terme aux dérives de la finance folle qui a muté en miniconseil de sécurité informel. Il faut savoir que «la veille, Nicolas Sarkozy représentait la France dans une réunion du Conseil de sécurité présidée par Barack Obama, dont l’ordre portait sur… le désarmement, la non-prolifération et la sûreté nucléaires !» comme l’a souligné le journal l’Humanité dans son édition d’avant-hier. Comment se fait-il, s’interroge le canard communiste, que la France, par exemple, surveille cette structure d’enrichissement de l’uranium à Qom, depuis des mois, pour finalement crier au scandale lors d’un sommet économique au lendemain d’une réunion onusienne bien plus appropriée ? Ce sont les nouvelles intrigues de la politique internationale où l’information en temps réel est judicieusement manipulée par les émotions en différé ! Il y a trop d’artifices dans le traitement politique d’un dossier somme toute scientifique pour qu’on ne se remémore pas le mensonge avoué sur les armes de destruction massive prétendument cachées par Saddam Hussein. Le président iranien Ahmadinejad l’aura compris en déclarant la bienvenue aux experts de l’AIEA sur le site secret de la polémique. Une manière de couper court avec une chansonnette connue, celle de la Ballade des pendus, célèbre texte de François Villon, un poète français qui l’écrivit en l’attente de son exécution et de celle des Saddam…

                            Le Jeune Indépendant

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                            • #29

                              ETTARGUI 27-9-09 à 00h26

                              Non Adama, ce n'est pas faux !
                              J'ai eu par le passé un journal des années 50 qui parlait jsutement de toute l'aide qu'apportait la France aux Israëliens pour développer leur programme nucléaire.
                              oko 27-9-09 à 10h01

                              C'est vrai, et malheureusement beaucoup on du mal a le comprendre. Les USA par exemple, on dit souvent qu'il sont proisraélien, oui bien sûr qu'ils le sont, mais c'est parce que au USA des hommes et des femmes d'origine juive existent aux USA depuis des dizaines de générations et ont participé activement a la construction de ce pays en offrant les meilleurs élément a ce pays et ceci dans tous le domaines.
                              DZone 27-9-09 à 22h56

                              Sarah Gavison-Chauveau peut dire ce qu'elle veut , d'ailleurs sa thèse est suprémaciste , on dirait une disciple de Georges Frêche .
                              Shimon Pérès qui avait un bureau au ministère français de la Défense en tant que responsable israelien chargé du programme nucléaire sioniste ne peut en aucun cas etre considéré comme un membre de la diaspora juive de France , il est originaire de Pologne!
                              Le National Molletisme en France affaibli par la guerre d'Algérie a cru bon de punir l'Egypte pour son aide aux Moudjahidine algériens d'où l'agression tripartite de 65(France-GB-Israel) , le surarmement et le transfert de technologie nucélaire aux Sionistes , voilà la réalité que cette pseudo-historienne ne dit pas !


                              DZone 27-9-09 à 23h12

                              C'est du pipeau tout ça ; de Gaulle a décrété un embargo sur les armes à destination d'Israel pour s'attirer les faveurs économique et diplomatique des dirigeants arabes car la France etait isolée par les Anglo-saxons (USA,GB) , d'ailleurs il a quitté le commandement intégré de l'OTAN pour cette raison.
                              Mais car il y a un mais , cet embargo etait formel , la France n'a jamais cessé d'armer l'entité sioniste ; de Gaulle , le gouvernement Pompidou et tous les services français savaient que les Mirages III sortaient en pièces détachées et laissaient faire!
                              Tiens , ça me fait penser aux vedettes volées à Cherbourg par le Mossad , tout ça c'est du khorti et il n' y a que les khorotos qui croient à ce genre de sornettes!


                              Un peuple éparpillé, dispersé mais avec une religion commune dans le monde entier après la destruction du temple de Jérusalem par l’empire Romain ferment de son unicité, de leur identité commune à dut survivre dans des nations et des terres qui n’étaient plus siennes et ceux depuis 70 après jésus christ, s’est à dire il y a 2000 ans. Ballotter par des déplacements incessants prémédités, ou fuyant des ennemis sans cesse plus nombreux, nouveaux sous le seau de l’infamie, de la détestation, ou tout simplement de la haine ordinaire. Car en faite s’est qui s’est gens là, qu’ils rentrent chez eux… Nous! On veut pas d’eux chez nous…

                              Il y a deux possibilités et seulement deux, pas une de plus. Soit leur ciment commun disparaît au vent tel d’autres comme les incas, les mayas, les africains déportés, les Amérindiens et d’autres exemples bien innombrables dans la longue course de l’histoire de l’humanité, volatilisés à jamais, disparus pour toujours. Où alors il se créée malgré la séparation, malgré les remous incessant des événements du temps une union sacrée qui qu’elle que soit les distances d’espace et de temps ne se brisera jamais. C’est se qui est arrivé au peuple juif.

                              L’entraide, la solidarité, l’union sacrée comme des fourmis besogneuses travaillant sans cesse pour évoluer, apprendre, s’agrandir, se plaçant là où il faut avec les personnes qu’il faut, devenant indispensable d’une manière ou une autre pour survivre fasse à tous les ennemis extérieurs. En 2000 ans à travers le monde, travaillant de pair toujours et encore, en accumulant des richesses, des relations, des leviers de pouvoir. Car encore et toujours il faut survivre par tous les moyens ou périr. Voila comment cela s’est déroulé et se déroule jusqu'à aujourd'hui.

                              Si Simon Peres a était là ou ailleurs à un moment où un autre s’est que des frères l’on aidait. Si ils ont obtenus quelque chose qu’on ne voulaient pas leurs donner, s’est que des frères les y on aidaient. Pour atteindre toujours cette objectif collectif qui est encore et toujours de survivre fasse à tous les autres. Car une fois de plus l’histoire la prouvé, puisqu’ils diront nous n’avons pas d’amis en ce monde et nous ne pouvons faire confiance à personne d’autre qu’à nous même… Ne pas le saisir est de l'aveuglement et de la bêtise.





                              Dernière modification par Adama, 28 septembre 2009, 11h00.

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