Le développement humain
Le développement humain permet aux individus de mieux vivre en accroissant leurs
potentialités et leurs libertés. Ses différentes dimensions économique, sociale, culturelle,
politique, éthique sont concernées. Avec le développement durable, se pose la question de
la transmission d’un montant de capital aux générations futures qui leur permettent de vivre
au moins aussi bien, en termes de niveau et de conditions de vie, que les générations
actuelles. Dans ce contexte, la dimension sociale du développement met l’accent sur le
renforcement du capital humain et du capital social. Un développement se veut humain et
durable doit alors intégrer la durabilité sociale comme une de ses composantes essentielles.
Cette dernière veille à ce que la croissance économique n’engendre pas des déséquilibres
sociaux tels, que abîmant capital humain ou capital social, ils empêchent la poursuite de la
croissance et l’amélioration des conditions de vie.
Le concept de développement humain durable, mis au point au cours des années 1990
sous l’égide du PNUD, Programme des Nations-Unies pour le Développement, occupe une
place de plus en plus importante dans l’élaboration des stratégies de développement. Deux
exemples peuvent illustrer cette tendance : d’une part, la reconnaissance internationale d’un
certain nombre d’indicateurs synthétiques comme l’indicateur du développement humain
(IDH), l’indicateur de pauvreté humaine (IPH), l’indicateur de pénurie de capacités (IPC),
malgré leurs défauts statistiques ; d’autre part, la production régulière de rapports nationaux
sur les stratégies alternatives de développement, en complément au rapport annuel élaboré
au niveau mondial.
Si la définition d’un développement qui se veut "humain" a progressé au cours de cette
décennie, notamment grâce aux travaux de A.K. Sen concernant les capacités individuelles,
la notion de durabilité d’un tel développement, considéré à travers l’ensemble de ses
dimensions, reste encore à préciser.
Cette communication analyse la dimension sociale de la durabilité, aspect rarement abordé.
En effet, la dimension environnementale, ou écologique, qui vise à préserver les ressources
naturelles - autrement dit le capital naturel - pour les générations futures est
systématiquement prise en compte dans toutes les études sur la durabilité. Par contre, la
transmission aux générations futures du capital humain et du capital social qui sont aussi
des facteurs de croissance à long terme, n’est pas souvent prise en compte et jamais
considérée au même niveau (Atkinson et al., 1997).
LA SUITE http://www.formater.educagri.fr/ress...%20sociale.pdf
Le développement humain permet aux individus de mieux vivre en accroissant leurs
potentialités et leurs libertés. Ses différentes dimensions économique, sociale, culturelle,
politique, éthique sont concernées. Avec le développement durable, se pose la question de
la transmission d’un montant de capital aux générations futures qui leur permettent de vivre
au moins aussi bien, en termes de niveau et de conditions de vie, que les générations
actuelles. Dans ce contexte, la dimension sociale du développement met l’accent sur le
renforcement du capital humain et du capital social. Un développement se veut humain et
durable doit alors intégrer la durabilité sociale comme une de ses composantes essentielles.
Cette dernière veille à ce que la croissance économique n’engendre pas des déséquilibres
sociaux tels, que abîmant capital humain ou capital social, ils empêchent la poursuite de la
croissance et l’amélioration des conditions de vie.
Le concept de développement humain durable, mis au point au cours des années 1990
sous l’égide du PNUD, Programme des Nations-Unies pour le Développement, occupe une
place de plus en plus importante dans l’élaboration des stratégies de développement. Deux
exemples peuvent illustrer cette tendance : d’une part, la reconnaissance internationale d’un
certain nombre d’indicateurs synthétiques comme l’indicateur du développement humain
(IDH), l’indicateur de pauvreté humaine (IPH), l’indicateur de pénurie de capacités (IPC),
malgré leurs défauts statistiques ; d’autre part, la production régulière de rapports nationaux
sur les stratégies alternatives de développement, en complément au rapport annuel élaboré
au niveau mondial.
Si la définition d’un développement qui se veut "humain" a progressé au cours de cette
décennie, notamment grâce aux travaux de A.K. Sen concernant les capacités individuelles,
la notion de durabilité d’un tel développement, considéré à travers l’ensemble de ses
dimensions, reste encore à préciser.
Cette communication analyse la dimension sociale de la durabilité, aspect rarement abordé.
En effet, la dimension environnementale, ou écologique, qui vise à préserver les ressources
naturelles - autrement dit le capital naturel - pour les générations futures est
systématiquement prise en compte dans toutes les études sur la durabilité. Par contre, la
transmission aux générations futures du capital humain et du capital social qui sont aussi
des facteurs de croissance à long terme, n’est pas souvent prise en compte et jamais
considérée au même niveau (Atkinson et al., 1997).
LA SUITE http://www.formater.educagri.fr/ress...%20sociale.pdf
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