Les Etats-Unis négocient avec les pays maghrébins.
Quelques pays maghrébins négocient secrètement avec les Etats-Unis, pour conclure des accords bilatéraux, garantissant la protection des soldats et responsables américains, au moment de leur passage par leurs pays afin de ne pas les livrer à la Cour pénale internationale, si cette dernière les réclame, apprend-on auprès d’activistes des droits de l’homme, représentant des organisations maghrébines.
Dans ce sens, le défenseur des droits de l’homme tunisien, Ahmed Al Kalai, a souligné que l’objectif des Etats-Unis est d’exercer des pressions sur ces pays, pour qu’ils n’adhèrent pas au Pacte de Rome, qui constitue le cadre principal de la Cour pénale internationale, CPI, pour poursuivre les criminels impliqués dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Ainsi, les Etats-Unis espèrent atteindre leur objectif, à travers la création d’autres cadres juridiques, qui seront entérinés bilatéralement, ce qui permet aux Etats-Unis d’utiliser ces pays, en tant que zones de transit ou de résidence, pour les soldats et responsables américains impliqués dans des crimes perpétrés, en Irak et en Afghanistan.
Par ailleurs, M. Al Kalai, un membre de la ligue tunisienne des droits de l’homme, a tenu une conférence de presse, au siège de la ligue algérienne des droits de l’homme où il a indiqué que la coordination des organisations maghrébines des droits de l’homme a été fondée en 2006, et elle regroupe 14 organisations, dont 3 algériennes. Elle a pour objectif de pousser les gouvernements de la région d’évaluer le réseau de solidarité, intensifier l’échange d’informations entre les défenseurs des droits de l’homme, à adopter les mêmes droits, en l’occurrence l’abolition de la peine de mort, la ratification des conventions internationales et le Pacte de Rome, relatif aux crimes de guerre, ainsi que l’indépendance de la justice.
Dans ce cadre, les représentants des organisations des droits de l’homme maghrébins ont demandé de rencontrer les présidents des deux chambres parlementaires et le président de la commission consultative des droits de l’homme, M. Farouk Ksentini, « mais ils n’ont pas encore reçu de réponse ».
El Khabar
Quelques pays maghrébins négocient secrètement avec les Etats-Unis, pour conclure des accords bilatéraux, garantissant la protection des soldats et responsables américains, au moment de leur passage par leurs pays afin de ne pas les livrer à la Cour pénale internationale, si cette dernière les réclame, apprend-on auprès d’activistes des droits de l’homme, représentant des organisations maghrébines.
Dans ce sens, le défenseur des droits de l’homme tunisien, Ahmed Al Kalai, a souligné que l’objectif des Etats-Unis est d’exercer des pressions sur ces pays, pour qu’ils n’adhèrent pas au Pacte de Rome, qui constitue le cadre principal de la Cour pénale internationale, CPI, pour poursuivre les criminels impliqués dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Ainsi, les Etats-Unis espèrent atteindre leur objectif, à travers la création d’autres cadres juridiques, qui seront entérinés bilatéralement, ce qui permet aux Etats-Unis d’utiliser ces pays, en tant que zones de transit ou de résidence, pour les soldats et responsables américains impliqués dans des crimes perpétrés, en Irak et en Afghanistan.
Par ailleurs, M. Al Kalai, un membre de la ligue tunisienne des droits de l’homme, a tenu une conférence de presse, au siège de la ligue algérienne des droits de l’homme où il a indiqué que la coordination des organisations maghrébines des droits de l’homme a été fondée en 2006, et elle regroupe 14 organisations, dont 3 algériennes. Elle a pour objectif de pousser les gouvernements de la région d’évaluer le réseau de solidarité, intensifier l’échange d’informations entre les défenseurs des droits de l’homme, à adopter les mêmes droits, en l’occurrence l’abolition de la peine de mort, la ratification des conventions internationales et le Pacte de Rome, relatif aux crimes de guerre, ainsi que l’indépendance de la justice.
Dans ce cadre, les représentants des organisations des droits de l’homme maghrébins ont demandé de rencontrer les présidents des deux chambres parlementaires et le président de la commission consultative des droits de l’homme, M. Farouk Ksentini, « mais ils n’ont pas encore reçu de réponse ».
El Khabar