En six ans, le Maroc a perdu 33 places en passant de la 45e position en 1999 à la 78e cette année, le Maroc occupe la même position que le Sénégal ou le Sri Lanka.
http://www.leconomiste.com/article.html?a=67256
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Les indicateurs sont au rouge dans ces pays où la corruption est érigée en culture au sein même des institutions sensées défendre et protéger le citoyen.
Les Arabes sont connus pour être de bons payeurs. Pour preuve, il mettent le prix qu’il faut là où il ne faut pas. Selon le rapport annuel de l’Organisation internationale pour la transparence et la lutte contre la corruption, les pays arabes payent chaque année, la bagatelle de 300 milliards de dollars en raison de la corruption.
Un chiffre qui représente pas moins de 20 millions de postes d’emplois annuellement. C’est tout simplement effarent quand on voit le taux de chômage dans ces pays souvent en quête de quelques dollars de plus chez l’oncle Sam.
300 milliards de dollars, de quoi nourrir plusieurs nations, éradiquer l’analphabétisme, la misère, les maladies, la famine et d’autres fléaux dans ces pays. Dans les domaines de la corruption, les passe-droits, les abus de pouvoir, les trafics, les détournements, les escroqueries, constituent les différentes formes du gâchis et de la dilapidation. Les pays arabes passent en maîtres incontestés dans le monde.
Le fléau sévit dans plusieurs de ces pays. Mais ils payent cher. Le Soudan, la Somalie, la Libye, la Palestine et l’Irak, sont les pays qui se placent en tête de liste de plusieurs pays dans le monde où la corruption est presque érigée en règle dans les institutions et est devenue une seconde nature chez les populations. Parmi les pays où le phénomène s’est dangereusement aggravé comparativement à l’année 2004, on retrouve en première position le Bahreïn, suivi de nos voisins marocains et tunisiens, de la Palestine, du Soudan, du Koweït, de la Libye, et de l’Irak.
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