M. Ahmadou Ould Souilem, membre fondateur du polisario, qui a regagné récemment le Maroc, a dénoncé, jeudi à New York, la main mise de l’Algérie sur les populations Sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie.
«Jusqu’à quand allons-nous vivre sous le joug de l’Algérie Pourquoi l’Algérie fait un tapage international sur la question du Sahara «, s’est interrogé M. Ould Souilem lors d’une conférence de presse au siège des Nations Unies, en mage de la quatrième Commission de l’Assemblée générale.
«Ici même, à la tribune de la 4ème Commission, qui s’est évertué à parler au nom des Sahraouis, si ce n’est les Algériens dont les desseins et les objectifs stratégiques sont connus de tous», a-t-il dit devant un parterre de journalistes de différents médias internationaux accrédités auprès des Nations Unies avant d’affirmer «avec force depuis l’ONU, que les Sahraouis n’ont pas besoin de l’Algérie pour parler en leur nom puisqu’ils sont eux-mêmes aptes à le faire».
Un autre élément qui explique le caractère hégémonique algérien, selon M. Ould Souilem, est la persistance de l’Algérie à poser des entraves devant toute tentative de recensement des populations des camps.
«Il est devenu clair pour le monde entier que l’Algérie pose des entraves au recensement des populations à Tindouf par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), en violation de ses engagements internationaux comme Etat sur le territoire duquel ces populations sont installées», a-t-il affirmé.
Si Alger prétend défendre de nobles idéaux, comment dès lors expliquer ce refus catégorique du recensement en faveur des Sahraouis qui continuent, malheureusement, à vivre de l’aide humanitaire internationale, a-t-il dit.
«Bien plus, comment comprendre de tels agissements contraires à la Charte de l’ONU de la part d’un Etat membre», a-t-il encore indiqué avant d’inviter les autorités algériennes, «si elles n’ont rien à craindre», à lever leurs entraves et à permettre au HCR de mener à bien sa mission humanitaire.
Il a, par ailleurs, salué la proposition de SM le Roi Mohammed VI d’accorder une autonomie à la région du Sahara, «une approche réaliste et crédible qui a été déterminante» dans sa décision de retourner à la Mère Patrie.
Quant au concept d’autodétermination, l’orateur a relevé qu’»il y a plusieurs lectures à ce concept. Celui-ci n’est pas statique et il n’y a aucune contradiction entre l’approche de l’autonomie et l’autodétermination comme certains s’acharnent à le soutenir».
«Au contraire, a-t-il expliqué, l’autonomie est au centre même du principe d’autodétermination», soulignant que l’option référendaire était devenue caduque depuis que l’ONU, ses experts et de hauts responsables onusiens comme Erik Jenssen, ancien Représentant du Secrétaire général, ou Peter Van Walsum, ancien Envoyé personnel du SG, sont parvenus à la conclusion que cette option était inapplicable et irréaliste, à cause, notamment, de l’échec de l’opération d’identification.
«Qui a rejeté des listes de tribus sahraouies entières lors de l’opération de l’identification, si ce n’est les séparatistes du polisario», a-t-il dit en rejetant catégoriquement «un référendum sélectif ou à la carte».
En effet, «nous ne pouvons pas à la fois exiger un référendum et exclure une partie des Sahraouis», a-t-il martelé.
Dès lors, «tout le tapage mené par la partie algérienne vise à faire de l’ombre à la proposition marocaine parce que les Sahraouis sont lassés d’une situation qui n’a que trop duré».
«Les Sahraouis n’ont-ils pas le droit de regagner leur patrie, ou de jouir de l’autonomie qui ne semble pas arranger la direction du polisario, encore moins la partie algérienne, mais qui est assurément bénéfique à tous les Sahraouis».
De fait, a-t-il conclu, «toute cette hystérie n’a qu’un seul et unique objectif, occulter la proposition d’autonomie par peur de voir le polisario perdre sa légitimité lorsque les Sahraouis décideront de quitter Lahmada».
11/10/2009
«Jusqu’à quand allons-nous vivre sous le joug de l’Algérie Pourquoi l’Algérie fait un tapage international sur la question du Sahara «, s’est interrogé M. Ould Souilem lors d’une conférence de presse au siège des Nations Unies, en mage de la quatrième Commission de l’Assemblée générale.
«Ici même, à la tribune de la 4ème Commission, qui s’est évertué à parler au nom des Sahraouis, si ce n’est les Algériens dont les desseins et les objectifs stratégiques sont connus de tous», a-t-il dit devant un parterre de journalistes de différents médias internationaux accrédités auprès des Nations Unies avant d’affirmer «avec force depuis l’ONU, que les Sahraouis n’ont pas besoin de l’Algérie pour parler en leur nom puisqu’ils sont eux-mêmes aptes à le faire».
Un autre élément qui explique le caractère hégémonique algérien, selon M. Ould Souilem, est la persistance de l’Algérie à poser des entraves devant toute tentative de recensement des populations des camps.
«Il est devenu clair pour le monde entier que l’Algérie pose des entraves au recensement des populations à Tindouf par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), en violation de ses engagements internationaux comme Etat sur le territoire duquel ces populations sont installées», a-t-il affirmé.
Si Alger prétend défendre de nobles idéaux, comment dès lors expliquer ce refus catégorique du recensement en faveur des Sahraouis qui continuent, malheureusement, à vivre de l’aide humanitaire internationale, a-t-il dit.
«Bien plus, comment comprendre de tels agissements contraires à la Charte de l’ONU de la part d’un Etat membre», a-t-il encore indiqué avant d’inviter les autorités algériennes, «si elles n’ont rien à craindre», à lever leurs entraves et à permettre au HCR de mener à bien sa mission humanitaire.
Il a, par ailleurs, salué la proposition de SM le Roi Mohammed VI d’accorder une autonomie à la région du Sahara, «une approche réaliste et crédible qui a été déterminante» dans sa décision de retourner à la Mère Patrie.
Quant au concept d’autodétermination, l’orateur a relevé qu’»il y a plusieurs lectures à ce concept. Celui-ci n’est pas statique et il n’y a aucune contradiction entre l’approche de l’autonomie et l’autodétermination comme certains s’acharnent à le soutenir».
«Au contraire, a-t-il expliqué, l’autonomie est au centre même du principe d’autodétermination», soulignant que l’option référendaire était devenue caduque depuis que l’ONU, ses experts et de hauts responsables onusiens comme Erik Jenssen, ancien Représentant du Secrétaire général, ou Peter Van Walsum, ancien Envoyé personnel du SG, sont parvenus à la conclusion que cette option était inapplicable et irréaliste, à cause, notamment, de l’échec de l’opération d’identification.
«Qui a rejeté des listes de tribus sahraouies entières lors de l’opération de l’identification, si ce n’est les séparatistes du polisario», a-t-il dit en rejetant catégoriquement «un référendum sélectif ou à la carte».
En effet, «nous ne pouvons pas à la fois exiger un référendum et exclure une partie des Sahraouis», a-t-il martelé.
Dès lors, «tout le tapage mené par la partie algérienne vise à faire de l’ombre à la proposition marocaine parce que les Sahraouis sont lassés d’une situation qui n’a que trop duré».
«Les Sahraouis n’ont-ils pas le droit de regagner leur patrie, ou de jouir de l’autonomie qui ne semble pas arranger la direction du polisario, encore moins la partie algérienne, mais qui est assurément bénéfique à tous les Sahraouis».
De fait, a-t-il conclu, «toute cette hystérie n’a qu’un seul et unique objectif, occulter la proposition d’autonomie par peur de voir le polisario perdre sa légitimité lorsque les Sahraouis décideront de quitter Lahmada».
11/10/2009
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