La sous-secrétaire adjointe américaine à la Défense pour l’Afrique, Mme Vicki Huddleston, a souligné que son pays n’a pas l’intention d’installer les bureaux du commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom) dans le continent noir. «Il n’y a aucune intention pour le moment de localiser ce commandement en Afrique», a indiqué la responsable américaine lors d’une conférence de presse animée, hier, à l’ambassade des Etats-Unis à Alger.
Créé en octobre 2007, l’Africom est destiné, selon Washington, à coordonner les activités militaires américaines en Afrique. Son quartier général est basé actuellement à Stuttgart, en Allemagne. Mme Huddleston a toutefois mis en exergue le rôle que pourrait jouer l’Africom dans le renforcement des capacités militaires des pays africains dans leurs missions d’«assurer la paix et la stabilité» en les aidant à «lutter contre les activités illégales, comme le terrorisme, les trafic de drogue et d’armes».
Il faut souligner que l’Algérie a toujours été hostile à l’installation de l’Africom dans la région, n’ayant eu de cesse d’appeler à la constitution d’une force africaine commune. «Les problèmes de la région ne peuvent être traités que par les pays de la région ou par le biais d’institutions communes. Le continent africain est capable de se prendre en charge», rappelle dans ce sens une source diplomatique algérienne.
Tout compte fait, la déclaration de la responsable américaine à propos de l’Africom pourrait être traduite, selon nombre d’observateurs, comme un geste de bonne volonté de la part de Washington envers l’Algérie. «Il ne faut jamais oublier que l’un des piliers de la politique algérienne est de ne jamais cautionner une présence militaire étrangère ni dans la région du Sahel ni dans le continent», relève encore la même source.
Toutefois, Mme Vicki Huddleston a salué le rôle de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Maghreb et du Sahel. «Nous apprécions le rôle joué par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Maghreb et dans la région subsaharienne», a déclaré la responsable américaine.
Auparavant, la collaboratrice de Robert Gates a été reçu par le ministre délégué à la Défense, M. Abdelmalek Guenaïzia. Les discussions ont porté sur «les moyens de coopération militaire et technologique entre les deux pays», indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Le Jeune Indépendant
Créé en octobre 2007, l’Africom est destiné, selon Washington, à coordonner les activités militaires américaines en Afrique. Son quartier général est basé actuellement à Stuttgart, en Allemagne. Mme Huddleston a toutefois mis en exergue le rôle que pourrait jouer l’Africom dans le renforcement des capacités militaires des pays africains dans leurs missions d’«assurer la paix et la stabilité» en les aidant à «lutter contre les activités illégales, comme le terrorisme, les trafic de drogue et d’armes».
Il faut souligner que l’Algérie a toujours été hostile à l’installation de l’Africom dans la région, n’ayant eu de cesse d’appeler à la constitution d’une force africaine commune. «Les problèmes de la région ne peuvent être traités que par les pays de la région ou par le biais d’institutions communes. Le continent africain est capable de se prendre en charge», rappelle dans ce sens une source diplomatique algérienne.
Tout compte fait, la déclaration de la responsable américaine à propos de l’Africom pourrait être traduite, selon nombre d’observateurs, comme un geste de bonne volonté de la part de Washington envers l’Algérie. «Il ne faut jamais oublier que l’un des piliers de la politique algérienne est de ne jamais cautionner une présence militaire étrangère ni dans la région du Sahel ni dans le continent», relève encore la même source.
Toutefois, Mme Vicki Huddleston a salué le rôle de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Maghreb et du Sahel. «Nous apprécions le rôle joué par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Maghreb et dans la région subsaharienne», a déclaré la responsable américaine.
Auparavant, la collaboratrice de Robert Gates a été reçu par le ministre délégué à la Défense, M. Abdelmalek Guenaïzia. Les discussions ont porté sur «les moyens de coopération militaire et technologique entre les deux pays», indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Le Jeune Indépendant
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