Le président égyptien Hosni Moubarak menace t-il d'envahir militairement l'Algérie ? Le raïs égyptien a averti, samedi 21 novembre, que l'Egypte « ferait preuve de fermeté envers ceux » qui font du mal à ses ressortissants, en allusion à des agressions présumées contre des Egyptiens en Algérie et au Soudan en marge du match pour la qualification au Mondial 2010.
Le président égyptien, qui s’exprimait au Parlement, utilise un langage de guerre peu coutumier, emprunté à Vladimir Poutine. C’est en effet le Premier ministre russe qui parle souvent de punir militairement toute agression contre des citoyens russes à l'étranger. Les Russes ont même modifié leur Constitution pour se donner le droit de répliquer par la force militaire à des agressions commises contre leurs ressortissants à l'étranger.
Par ces nouvelles mesures, la Russie vise particulièrement la Géorgie et l'Ukraine, deux pays où vivent d'importantes communautés russes, et avec lesquels Moscou entretient des relations conflictuelles. Début août 2008, la Russie avait failli envahir la Géorgie, après la mort de Russes dans des affrontements entre l'armée géorgienne et des séparatistes de l'Ossétie du sud où vit une forte communauté russe.
La comparaison entre la Russie de Poutine et l'Egypte de Moubarak s'arrête malheureusement aux paroles. Les menaces de Poutine sont en effet sérieuses. Elles ne sont pas destinées à la consommation interne russe comme c'est le cas actuellement pour Moubarak qui tente de gérer les conséquences en interne de la débâche de l'Egypte au Soudan et sa défaite face à l'Algérie (0-1).
Au plan militaire, l'Egypte n'a pas les moyens de la Russie pour intervenir hors de ses frontières. Et l'Algérie qui dispose d'une armée puissante n'est pas un adversaire facile. Et depuis son accession au pouvoir, le président Moubarak n’a mené qu’une seule bataille : celle de la soumission à Israël et aux Etats-Unis. Il est aujourd’hui à la tête du pays arabe le plus soumis à la volonté israélo-américaine.
En réalité, les responsables égyptiens, en bons acteurs de cinéma et de théâtre, leur président en tête, tentent de calmer leur public, mécontent de la défaite amère de l'Egypte face à l'Algérie (0-1) mercredi à Khartoum (Soudan).
Après avoir perdu la bataille du football avec l'Algérie, le président égyptien tente de démontrer à son peuple qu'il est capable de protéger les Egyptiens là où ils se trouvent. Un conseil : il pourrait commencer par punir les militaire israéliens qui ont tiré et blessé un militaire égyptien près de la frontière entre les deux pays. Mais avec Tel-Aviv, c’est une autre histoire…
TSA
Le président égyptien, qui s’exprimait au Parlement, utilise un langage de guerre peu coutumier, emprunté à Vladimir Poutine. C’est en effet le Premier ministre russe qui parle souvent de punir militairement toute agression contre des citoyens russes à l'étranger. Les Russes ont même modifié leur Constitution pour se donner le droit de répliquer par la force militaire à des agressions commises contre leurs ressortissants à l'étranger.
Par ces nouvelles mesures, la Russie vise particulièrement la Géorgie et l'Ukraine, deux pays où vivent d'importantes communautés russes, et avec lesquels Moscou entretient des relations conflictuelles. Début août 2008, la Russie avait failli envahir la Géorgie, après la mort de Russes dans des affrontements entre l'armée géorgienne et des séparatistes de l'Ossétie du sud où vit une forte communauté russe.
La comparaison entre la Russie de Poutine et l'Egypte de Moubarak s'arrête malheureusement aux paroles. Les menaces de Poutine sont en effet sérieuses. Elles ne sont pas destinées à la consommation interne russe comme c'est le cas actuellement pour Moubarak qui tente de gérer les conséquences en interne de la débâche de l'Egypte au Soudan et sa défaite face à l'Algérie (0-1).
Au plan militaire, l'Egypte n'a pas les moyens de la Russie pour intervenir hors de ses frontières. Et l'Algérie qui dispose d'une armée puissante n'est pas un adversaire facile. Et depuis son accession au pouvoir, le président Moubarak n’a mené qu’une seule bataille : celle de la soumission à Israël et aux Etats-Unis. Il est aujourd’hui à la tête du pays arabe le plus soumis à la volonté israélo-américaine.
En réalité, les responsables égyptiens, en bons acteurs de cinéma et de théâtre, leur président en tête, tentent de calmer leur public, mécontent de la défaite amère de l'Egypte face à l'Algérie (0-1) mercredi à Khartoum (Soudan).
Après avoir perdu la bataille du football avec l'Algérie, le président égyptien tente de démontrer à son peuple qu'il est capable de protéger les Egyptiens là où ils se trouvent. Un conseil : il pourrait commencer par punir les militaire israéliens qui ont tiré et blessé un militaire égyptien près de la frontière entre les deux pays. Mais avec Tel-Aviv, c’est une autre histoire…
TSA
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