En votant à 57,5 % contre la construction de nouveaux minarets, les Suisses ont provoqué une onde de choc planétaire. L’ONU s’interroge sur la légalité d’une telle interdiction, tandis qu’en France comme partout en Europe, le vote suscite un concert de réactions.
Dimanche 29 novembre 2009, les Suisses étaient appelés à s’exprimer sur l’interdiction d’ériger de nouveaux minarets envisagée par la droite populiste. Le oui massif de ce peuple dont le pays abrite 400 000 musulmans (4 % de la population) - 50 000 pratiquants -, 150 lieux de prière et 4 minarets, a surpris et devrait être suivi par une modification de la Constitution nationale, avec l’inscription d’une mesure "propre à maintenir la paix entre les membres des diverses communautés religieuses".
Alors que sur les vingt-six cantons que compte la Suisse, seuls quatre ont rejeté la proposition, la classe politique et le gouvernement s’inquiètent dorénavant des conséquences du scrutin sur les relations commerciales et diplomatiques avec les pays musulmans.
Deux jours après le scrutin, à l’étranger, les réactions se multiplient. L’Organisation des nations unies, par exemple, s’est dite "profondément inquiète", dénonçant "une restriction injustifiée de la liberté de manifester sa religion" et, par la voix de sa Haut Commissaire aux Droits de l’homme, a indiqué que l’interdiction des minarets pourrait constituer une violation de la Convention de l’ONU pour les droits civils et politiques. La Suisse est en effet signataire de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme et du Pacte des droits civils et politiques, qui pourraient se révéler non-conforme à cette votation sur les minarets.
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Dimanche 29 novembre 2009, les Suisses étaient appelés à s’exprimer sur l’interdiction d’ériger de nouveaux minarets envisagée par la droite populiste. Le oui massif de ce peuple dont le pays abrite 400 000 musulmans (4 % de la population) - 50 000 pratiquants -, 150 lieux de prière et 4 minarets, a surpris et devrait être suivi par une modification de la Constitution nationale, avec l’inscription d’une mesure "propre à maintenir la paix entre les membres des diverses communautés religieuses".
Alors que sur les vingt-six cantons que compte la Suisse, seuls quatre ont rejeté la proposition, la classe politique et le gouvernement s’inquiètent dorénavant des conséquences du scrutin sur les relations commerciales et diplomatiques avec les pays musulmans.
Deux jours après le scrutin, à l’étranger, les réactions se multiplient. L’Organisation des nations unies, par exemple, s’est dite "profondément inquiète", dénonçant "une restriction injustifiée de la liberté de manifester sa religion" et, par la voix de sa Haut Commissaire aux Droits de l’homme, a indiqué que l’interdiction des minarets pourrait constituer une violation de la Convention de l’ONU pour les droits civils et politiques. La Suisse est en effet signataire de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme et du Pacte des droits civils et politiques, qui pourraient se révéler non-conforme à cette votation sur les minarets.
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