2 décembre 2009
Nous publions ci-dessous l’introduction du dossier « La mystification du Réchauffement climatique »
par Jacques Cheminade
Nous ne publions pas ce dossier pour combattre la thèse du réchauffement climatique comme une chose en soi. Nous le faisons parce que la thèse du réchauffement climatique a été lancée non en raison d’une erreur scientifique de départ, mais pour justifier une politique qui détruit l’avenir de l’humanité. A la veille du sommet de Copenhague, il est urgent de réagir en dénonçant la mystification politique.
L’escroquerie intellectuelle
Les experts officiels et le grand orchestre des médias répandent partout l’idée d’une catastrophe climatique à venir, dont les conditions seraient créées par les activités humaines et les abus de l’industrie. Toutes les sauces, de gauche, de droite ou verte auxquelles on nous sert désormais « l’écologie » ont un dénominateur commun, implicite ou explicite : l’homme se comporterait en prédateur nuisible, menaçant l’environnement dans lequel il vit. Le réchauffement climatique, parfois plus prudemment baptisé « changement », est ainsi brandi comme la conséquence néfaste de notre activité. Il justifierait un développement durable, économisant les ressources limitées du monde, sous le contrôle d’une gouvernance mondiale seule capable d’incarner la raison des experts contre la déraison de l’homme consommateur ou, pire, consumateur.
Ce catastrophisme irrationnel n’est qu’un instrument de chantage contre tout progrès humain, rendu par définition suspect, et pour justifier une réduction de la population mondiale en fonction des ressources disponibles à un moment donné.
A-t-on dès lors mesuré que les mêmes intérêts qui promeuvent les thèses du réchauffement climatique et financent ceux qui les exposent, comme c’est abondamment prouvé dans le cas de Nicolas Hulot, sont ceux qui défendent depuis plus de trente ans la dérégulation financière et les privatisations, et qui, depuis ces deux dernières années, exigent le renflouement des établissements financiers par les Etats ? N’est-ce pas les principaux conseillers des gouvernements britannique et américain criant au réchauffement climatique, comme Jonathan Porritt, conseiller de Gordon Brown, ou Ezekiel Emanuel, conseiller de Barack Obama, qui prônent explicitement une réduction de la population et un triage des soins médicaux en des termes qui feraient rougir même un Yves Cochet ?
Le cas de Al Gore est le plus révélateur, à la fois de l’escroquerie idéologique, des intérêts mondialistes financiers qui le sponsorisent et de l’imbécillité crédule de ceux qui lui offrent un auditoire. Ils sont d’autant plus dangereux qu’ils visent ceux qui se préoccupent justement du sort des générations futures – quel monde allons-nous laisser à nos enfants et petits-enfants ? – en jouant sur leurs peurs et le pessimisme culturel dont ils sont imprégnés par les médias. C’est cette perversité intrinsèque à la démarche que nous entendons principalement dénoncer ici, car elle engendre cette « servitude volontaire » qui aboutit toujours à l’autodestruction de ceux qui en sont victimes, faute de pouvoir trouver en eux-mêmes les ressources d’une révolte optimiste en accord avec le bien commun et le plaisir de créer.
Al Gore et les intérêts financiers en jeu
Prenons le cas d’Al Gore, dont le film documentaire, Une vérité qui dérange, a été présenté en grande pompe à l’Assemblée nationale française, sous les auspices de son président d’alors, Jean-Louis Debré. A droite et à gauche on s’est incliné devant le courage de cet homme, un François Bayrou étant allé jusqu’à déclarer que « s’il pouvait voter à l’élection présidentielle américaine de 2008, ce serait pour Al Gore ».
Et pourtant, il n’est pas difficile de juger qui est Al Gore. Ce bon apôtre du réchauffement climatique et ce croisé de l’anti-pollution a, pendant longtemps, possédé la plus grande mine de zinc américaine au Tennessee, l’un des sites les plus polluants de tout le pays. Pire encore, Al Gore est l’agent intéressé des spéculateurs financiers de la City de Londres. Il est, de son propre aveu, un conseiller officiel du gouvernement britannique. Un réseau reliant le Premier ministre britannique actuel, Gordon Brown, l’ancien Premier ministre Tony Blair et le milliardaire à la retraite et ex-patron d’E-bay, Jeff S. Skoll, contrôle de fait Al Gore. Les principales sources de financement du documentaire d’Al Gore sont Skoll en personne, ainsi que le hedge fund Generation Investment Management, connu sous le nom de guerre de Blood and Gore, lui aussi basé à Londres. David Blood et Al Gore ont été présentés par Jeff Skoll, lors du Skoll World Forum de 2006, comme les « superstars de l’économie du changement climatique ».
Al Gore est, de plus, un associé de Zac Goldsmith, le fils de Jimmy et neveu de Teddy Goldsmith, qui produit – notamment en langue française – L’écologiste, pour défendre une idéologie anti-technicienne et un retour à l’économie locale.
Au cœur du système, comme on peut le constater dans le texte de Jean Tirole (cf. page 39), il y a la création de droits à émettre du CO2, échangés sur des marchés à terme. Nous sommes loin des bonnes intentions morales affichées par les uns et les autres. Il s’agit d’un nouveau moyen artificiel de prolonger la vie d’un système financier et monétaire international prédateur par des bouffées d’oxygène, ou plutôt d’oxyde monétariste malsain, qui ne font qu’accroître la taille de la pyramide spéculative et son caractère destructeur.
Premier fait : David Miliband, alors ministre de l’Environnement britannique et aujourd’hui candidat favori au poste de Monsieur Affaires étrangères de l’Union européenne, a annoncé le 16 mars 2007 sur Channel 4 que la loi Blair sur les émissions d’oxyde de carbone organisera un environnement de nouvelles technologies permettant de pouvoir échanger les droits à l’émission de CO2 à travers toute l’économie. C’est ce même David Miliband, accompagné de Nicholas Stern (autre conseiller du gouvernement britannique dans ce domaine) qui a promu l’escroquerie de l’effet de serre et des terribles dangers de l’émission de CO2 devant le Congrès américain les 13 et 14 février 2007, un mois avant Al Gore.
Deuxième fait : c’est Gordon Brown, alors chancelier de l’Echiquier, qui a promu un système permettant la négociation de 100 milliards de dollars de droits à l’émission d’oxyde de carbone, marché sur lequel la City est assurée d’une position dominante. Elle contrôle le European Emissions Trading Scheme (Organisation européenne des droits échangeables), par lequel passe plus de 60% du volume de CO2 échangé dans le monde et 80% de sa valeur.
Troisième fait : dans une première phase, en raison de la crise et d’un surplus de droits émis, leur valeur a baissé. Cependant, au cours de la prochaine phase, l’on s’attend à une baisse du nombre de droits émis, donc à une forte hausse du marché par tarissement de l’offre. Dans une ambiance hystérique de « réchauffement climatique » alimentée de toutes parts, on voit l’extension de la « bonne affaire ». Au centre de ce système, se préparant à d’immenses profits, se trouvent Goldman Sachs et Morgan Stanley. Al Gore lui-même, suivant le Daily Telegraph de Londres, serait dans quelques années le premier « milliardaire du carbone ».
Quatrième fait : dominant les marchés à terme du gaz et du pétrole se trouve l’Inter-Continental Exchange (ICE), créé en 2000 par des banquiers internationaux (autour de… Goldman Sachs, et de compagnies pétrolières de la mouvance de l’Empire britannique, comme Royal Dutch Shell et British Petroleum). ICE a acheté l’International Petroleum Exchange de Londres, constituant ainsi un marché opaque et pratiquement dérégulé, sans qu’aucun registre sur les échanges ne soit tenu.
Bien que son siège se trouve à Atlanta, l’ICE opère ainsi depuis Londres et s’y trouve juridiquement installé. Il s’agit en réalité d’un centre financier offshore britannique ! Ses dirigeants contrôlent de fait le Chicago Climate Exchange (CCX) et sa filiale londonienne, le London Climate Exchange (LCX). Un des associés et fondateur de l’ICE, Richard L. Sandor, contrôle et le CCX et le LCX. Il est l’inventeur des produits dérivés et des droits d’émission échangeables sur l’oxyde de carbone. Goldman Sachs est de son côté le plus gros actionnaire de CCX et le numéro deux d’ICE. Or c’est Goldman Sachs qui a lancé Al Gore dans le « business » des hedge funds lorsqu’en 2003, David Blood, ancien directeur (CEO) de Goldman Sachs Assets Management, a constitué General Investment Management avec Al Gore et deux anciens associés… de Goldman Sachs.
On voit bien à partir de ce cas très révélateur comment l’opération de propagande du réchauffement planétaire s’insère, avec ses divers participants, dans le grand jeu de la mondialisation financière. Yann Arthus-Bertrand, protégé de la famille Pinault, et Nicolas Hulot, sponsorisé par Bouygues et TF1, font petit jeu par rapport à l’ensemble du dispositif.
Le fascisme, stade ultime du réchauffement financier
Les intérêts financiers en jeu ne sont pas cependant mus par le seul appât du gain. Il s’agit, dans la période de désintégration financière et de dislocation sociale que nous vivons, du moment où un système à dominante monétariste ultralibérale (la guerre de tous contre tous sous un vernis démocratique) bascule dans un fascisme monétariste (un nouveau Léviathan pour contrôler la désintégration et la dislocation). Nous exposons dans ce dossier comment, depuis la mort de Franklin Delano Roosevelt jusqu’aux présidences de George W. Bush et Barack Obama, cet ordre nouveau s’est mis progressivement, puis de plus en plus rapidement, en place.
Nous publions ci-dessous l’introduction du dossier « La mystification du Réchauffement climatique »
par Jacques Cheminade
Nous ne publions pas ce dossier pour combattre la thèse du réchauffement climatique comme une chose en soi. Nous le faisons parce que la thèse du réchauffement climatique a été lancée non en raison d’une erreur scientifique de départ, mais pour justifier une politique qui détruit l’avenir de l’humanité. A la veille du sommet de Copenhague, il est urgent de réagir en dénonçant la mystification politique.
L’escroquerie intellectuelle
Les experts officiels et le grand orchestre des médias répandent partout l’idée d’une catastrophe climatique à venir, dont les conditions seraient créées par les activités humaines et les abus de l’industrie. Toutes les sauces, de gauche, de droite ou verte auxquelles on nous sert désormais « l’écologie » ont un dénominateur commun, implicite ou explicite : l’homme se comporterait en prédateur nuisible, menaçant l’environnement dans lequel il vit. Le réchauffement climatique, parfois plus prudemment baptisé « changement », est ainsi brandi comme la conséquence néfaste de notre activité. Il justifierait un développement durable, économisant les ressources limitées du monde, sous le contrôle d’une gouvernance mondiale seule capable d’incarner la raison des experts contre la déraison de l’homme consommateur ou, pire, consumateur.
Ce catastrophisme irrationnel n’est qu’un instrument de chantage contre tout progrès humain, rendu par définition suspect, et pour justifier une réduction de la population mondiale en fonction des ressources disponibles à un moment donné.
A-t-on dès lors mesuré que les mêmes intérêts qui promeuvent les thèses du réchauffement climatique et financent ceux qui les exposent, comme c’est abondamment prouvé dans le cas de Nicolas Hulot, sont ceux qui défendent depuis plus de trente ans la dérégulation financière et les privatisations, et qui, depuis ces deux dernières années, exigent le renflouement des établissements financiers par les Etats ? N’est-ce pas les principaux conseillers des gouvernements britannique et américain criant au réchauffement climatique, comme Jonathan Porritt, conseiller de Gordon Brown, ou Ezekiel Emanuel, conseiller de Barack Obama, qui prônent explicitement une réduction de la population et un triage des soins médicaux en des termes qui feraient rougir même un Yves Cochet ?
Le cas de Al Gore est le plus révélateur, à la fois de l’escroquerie idéologique, des intérêts mondialistes financiers qui le sponsorisent et de l’imbécillité crédule de ceux qui lui offrent un auditoire. Ils sont d’autant plus dangereux qu’ils visent ceux qui se préoccupent justement du sort des générations futures – quel monde allons-nous laisser à nos enfants et petits-enfants ? – en jouant sur leurs peurs et le pessimisme culturel dont ils sont imprégnés par les médias. C’est cette perversité intrinsèque à la démarche que nous entendons principalement dénoncer ici, car elle engendre cette « servitude volontaire » qui aboutit toujours à l’autodestruction de ceux qui en sont victimes, faute de pouvoir trouver en eux-mêmes les ressources d’une révolte optimiste en accord avec le bien commun et le plaisir de créer.
Al Gore et les intérêts financiers en jeu
Prenons le cas d’Al Gore, dont le film documentaire, Une vérité qui dérange, a été présenté en grande pompe à l’Assemblée nationale française, sous les auspices de son président d’alors, Jean-Louis Debré. A droite et à gauche on s’est incliné devant le courage de cet homme, un François Bayrou étant allé jusqu’à déclarer que « s’il pouvait voter à l’élection présidentielle américaine de 2008, ce serait pour Al Gore ».
Et pourtant, il n’est pas difficile de juger qui est Al Gore. Ce bon apôtre du réchauffement climatique et ce croisé de l’anti-pollution a, pendant longtemps, possédé la plus grande mine de zinc américaine au Tennessee, l’un des sites les plus polluants de tout le pays. Pire encore, Al Gore est l’agent intéressé des spéculateurs financiers de la City de Londres. Il est, de son propre aveu, un conseiller officiel du gouvernement britannique. Un réseau reliant le Premier ministre britannique actuel, Gordon Brown, l’ancien Premier ministre Tony Blair et le milliardaire à la retraite et ex-patron d’E-bay, Jeff S. Skoll, contrôle de fait Al Gore. Les principales sources de financement du documentaire d’Al Gore sont Skoll en personne, ainsi que le hedge fund Generation Investment Management, connu sous le nom de guerre de Blood and Gore, lui aussi basé à Londres. David Blood et Al Gore ont été présentés par Jeff Skoll, lors du Skoll World Forum de 2006, comme les « superstars de l’économie du changement climatique ».
Al Gore est, de plus, un associé de Zac Goldsmith, le fils de Jimmy et neveu de Teddy Goldsmith, qui produit – notamment en langue française – L’écologiste, pour défendre une idéologie anti-technicienne et un retour à l’économie locale.
Au cœur du système, comme on peut le constater dans le texte de Jean Tirole (cf. page 39), il y a la création de droits à émettre du CO2, échangés sur des marchés à terme. Nous sommes loin des bonnes intentions morales affichées par les uns et les autres. Il s’agit d’un nouveau moyen artificiel de prolonger la vie d’un système financier et monétaire international prédateur par des bouffées d’oxygène, ou plutôt d’oxyde monétariste malsain, qui ne font qu’accroître la taille de la pyramide spéculative et son caractère destructeur.
Premier fait : David Miliband, alors ministre de l’Environnement britannique et aujourd’hui candidat favori au poste de Monsieur Affaires étrangères de l’Union européenne, a annoncé le 16 mars 2007 sur Channel 4 que la loi Blair sur les émissions d’oxyde de carbone organisera un environnement de nouvelles technologies permettant de pouvoir échanger les droits à l’émission de CO2 à travers toute l’économie. C’est ce même David Miliband, accompagné de Nicholas Stern (autre conseiller du gouvernement britannique dans ce domaine) qui a promu l’escroquerie de l’effet de serre et des terribles dangers de l’émission de CO2 devant le Congrès américain les 13 et 14 février 2007, un mois avant Al Gore.
Deuxième fait : c’est Gordon Brown, alors chancelier de l’Echiquier, qui a promu un système permettant la négociation de 100 milliards de dollars de droits à l’émission d’oxyde de carbone, marché sur lequel la City est assurée d’une position dominante. Elle contrôle le European Emissions Trading Scheme (Organisation européenne des droits échangeables), par lequel passe plus de 60% du volume de CO2 échangé dans le monde et 80% de sa valeur.
Troisième fait : dans une première phase, en raison de la crise et d’un surplus de droits émis, leur valeur a baissé. Cependant, au cours de la prochaine phase, l’on s’attend à une baisse du nombre de droits émis, donc à une forte hausse du marché par tarissement de l’offre. Dans une ambiance hystérique de « réchauffement climatique » alimentée de toutes parts, on voit l’extension de la « bonne affaire ». Au centre de ce système, se préparant à d’immenses profits, se trouvent Goldman Sachs et Morgan Stanley. Al Gore lui-même, suivant le Daily Telegraph de Londres, serait dans quelques années le premier « milliardaire du carbone ».
Quatrième fait : dominant les marchés à terme du gaz et du pétrole se trouve l’Inter-Continental Exchange (ICE), créé en 2000 par des banquiers internationaux (autour de… Goldman Sachs, et de compagnies pétrolières de la mouvance de l’Empire britannique, comme Royal Dutch Shell et British Petroleum). ICE a acheté l’International Petroleum Exchange de Londres, constituant ainsi un marché opaque et pratiquement dérégulé, sans qu’aucun registre sur les échanges ne soit tenu.
Bien que son siège se trouve à Atlanta, l’ICE opère ainsi depuis Londres et s’y trouve juridiquement installé. Il s’agit en réalité d’un centre financier offshore britannique ! Ses dirigeants contrôlent de fait le Chicago Climate Exchange (CCX) et sa filiale londonienne, le London Climate Exchange (LCX). Un des associés et fondateur de l’ICE, Richard L. Sandor, contrôle et le CCX et le LCX. Il est l’inventeur des produits dérivés et des droits d’émission échangeables sur l’oxyde de carbone. Goldman Sachs est de son côté le plus gros actionnaire de CCX et le numéro deux d’ICE. Or c’est Goldman Sachs qui a lancé Al Gore dans le « business » des hedge funds lorsqu’en 2003, David Blood, ancien directeur (CEO) de Goldman Sachs Assets Management, a constitué General Investment Management avec Al Gore et deux anciens associés… de Goldman Sachs.
On voit bien à partir de ce cas très révélateur comment l’opération de propagande du réchauffement planétaire s’insère, avec ses divers participants, dans le grand jeu de la mondialisation financière. Yann Arthus-Bertrand, protégé de la famille Pinault, et Nicolas Hulot, sponsorisé par Bouygues et TF1, font petit jeu par rapport à l’ensemble du dispositif.
Le fascisme, stade ultime du réchauffement financier
Les intérêts financiers en jeu ne sont pas cependant mus par le seul appât du gain. Il s’agit, dans la période de désintégration financière et de dislocation sociale que nous vivons, du moment où un système à dominante monétariste ultralibérale (la guerre de tous contre tous sous un vernis démocratique) bascule dans un fascisme monétariste (un nouveau Léviathan pour contrôler la désintégration et la dislocation). Nous exposons dans ce dossier comment, depuis la mort de Franklin Delano Roosevelt jusqu’aux présidences de George W. Bush et Barack Obama, cet ordre nouveau s’est mis progressivement, puis de plus en plus rapidement, en place.
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