Des Catalans peu mobilisés
Des Catalans peu mobilisés
« Etes-vous favorable à ce que la Catalogne soit un Etat souverain, social et démocratique, intégré dans l'Union européenne ? » La question a été posée hier à 700 000 Catalans sur une population de 7,5 millions. Tous les résidents, y compris les immigrés, pouvaient participer à cette votation organisée dans 166 municipalités (17 % des communes de la région) par des associations favorables à l'autodétermination. Les Catalans se sont montrés peu mobilisés puisque seuls 30 % d'entre eux se sont déplacés pour s'exprimer, une participation inférieure à l'objectif de 40 % fixé par les organisateurs.
Le scrutin informel visait à susciter « le débat sur les relations entre Catalogne et Espagne » mais elle sonnait surtout comme une mise en garde à l'intention du pouvoir central. Le tribunal constitutionnel risque en effet de remettre en cause l'actuel « statut » de la Catalogne, qui bénéficie d'une large auto*nomie. Le Premier ministre, José Luis Rodriguez Zapatero, a critiqué vendredi une initiative qui « ne menait nulle part ». W
Des Catalans peu mobilisés
« Etes-vous favorable à ce que la Catalogne soit un Etat souverain, social et démocratique, intégré dans l'Union européenne ? » La question a été posée hier à 700 000 Catalans sur une population de 7,5 millions. Tous les résidents, y compris les immigrés, pouvaient participer à cette votation organisée dans 166 municipalités (17 % des communes de la région) par des associations favorables à l'autodétermination. Les Catalans se sont montrés peu mobilisés puisque seuls 30 % d'entre eux se sont déplacés pour s'exprimer, une participation inférieure à l'objectif de 40 % fixé par les organisateurs.
Le scrutin informel visait à susciter « le débat sur les relations entre Catalogne et Espagne » mais elle sonnait surtout comme une mise en garde à l'intention du pouvoir central. Le tribunal constitutionnel risque en effet de remettre en cause l'actuel « statut » de la Catalogne, qui bénéficie d'une large auto*nomie. Le Premier ministre, José Luis Rodriguez Zapatero, a critiqué vendredi une initiative qui « ne menait nulle part ». W
Commentaire