Ancien dauphin de l'imam Khomeiny, il était devenu très critique à l'égard du régime islamique iranien.
Le Grand ayatollah Hossein-Ali Montazeri, ancien dauphin de l'imam Khomeiny devenu très critique à l'égard du régime islamique depuis sa disgrâce en 1989, est décédé samedi à Qom, ont annoncé dimanche plusieurs agences.
M. Montazeri, qui était âgé de 87 ans, est décédé des suites de maladie, selon les mêmes sources.
Théologien respecté, l'ayatollah Montazeri avait été l'un des théoriciens de la révolution islamique, et l'un des artisans de la Constitution de la République islamique.
Considéré comme appartenant au courant le plus libéral et progressiste du clergé, il avait pris position notamment contre le durcissement progressif du régime à l'égard de ses opposants, jusqu'à être finalement écarté du pouvoir par l'imam Khomeiny en mars 1989, peu avant la mort du fondateur de la république islamique.
Il avait alors été assigné à résidence dans la ville sainte de Qom par le pouvoir qui redoutait son influence, y passant près de 25 ans avant que la mesure ne soit levée en 2003.
L'ayatollah Montazeri avait alors retrouvé une certaine liberté de parole, qu'il avait utilisée ces dernier mois pour critiquer vivement la réélection du contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, et la répression des manifestations ayant suivi le scrutin.
(Source AFP)
Le Grand ayatollah Hossein-Ali Montazeri, ancien dauphin de l'imam Khomeiny devenu très critique à l'égard du régime islamique depuis sa disgrâce en 1989, est décédé samedi à Qom, ont annoncé dimanche plusieurs agences.
M. Montazeri, qui était âgé de 87 ans, est décédé des suites de maladie, selon les mêmes sources.
Théologien respecté, l'ayatollah Montazeri avait été l'un des théoriciens de la révolution islamique, et l'un des artisans de la Constitution de la République islamique.
Considéré comme appartenant au courant le plus libéral et progressiste du clergé, il avait pris position notamment contre le durcissement progressif du régime à l'égard de ses opposants, jusqu'à être finalement écarté du pouvoir par l'imam Khomeiny en mars 1989, peu avant la mort du fondateur de la république islamique.
Il avait alors été assigné à résidence dans la ville sainte de Qom par le pouvoir qui redoutait son influence, y passant près de 25 ans avant que la mesure ne soit levée en 2003.
L'ayatollah Montazeri avait alors retrouvé une certaine liberté de parole, qu'il avait utilisée ces dernier mois pour critiquer vivement la réélection du contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, et la répression des manifestations ayant suivi le scrutin.
(Source AFP)
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