En effet, selon les organisateurs de cet évènement, Africités 5 a été « un moment fort de l’unité africaine, celle de la rencontre et de la découverte mutuelle des élus des différentes régions de l’Afrique, marquée cette fois-ci par la forte présence des élus du Maghreb ». Toutefois, il est à préciser qu’ils entendent par forte présence du Maghreb la participation très active des élus locaux marocains, des représentants du ministère de l’Intérieur (direction des collectivités locales, ministre de l’Intérieur, walis et gouverneurs, etc.), des experts marocains…Car, il faut le dire, les représentants des autres pays maghrébins ont été absents.
L’Algérie, pour les raisons qu’on connaît, refuse toujours de participer à des évènements où le Maroc a une forte présence. Les Tunisiens sont également absents de cet évènement pour des raisons que les organisateurs ignorent encore. Quant à la Libye, son système politique ne fait pas ressortir directement des collectivités locales et des élus comme ceux qui sont membres de l’« Organisation panafricaine des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA), sous le giron de laquelle sont organisées les Africités.
Ainsi donc, pour les participants, le Maroc a représenté tout le Maghreb. Et ils ont tous admis que ce sommet qui s’est tenu à Marrakech, « le cœur de l’Afrique », ainsi qu’ils l’ont qualifiée, a été une grande réussite à plusieurs niveaux. Que ce soit au niveau de l’organisation ou concernant la participation qualitative des congressistes et intervenants marocains. Et aussi au niveau des festivités qui ont impressionné à plusieurs reprises les participants. C’est ce qui justifie que le Maroc ait bénéficié de plusieurs prix décernés dans le cadre des Africités.
Et que la majorité des participants africains n’ont cessé d’exprimer leur séduction par le processus de développement du Maroc, ses chantiers, ses réalisations…et aussi par son empreinte particulière qui allie modernité et tradition. Il y a eu une forte présence des représentants des pays africains. Sur cinquante nations africaines, 47 pays ont fait le déplacement à la ville ocre. Six chefs d’Etat, 34 ministres, 400 maires et maires adjoints, 1400 élus locaux…ont pris part aux travaux de ce sommet. Cette forte présence a été exploitée par les responsables marocains pour signer des partenariats mais aussi pour expliquer les positions du Maroc concernant les questions nationales. Par ailleurs, pour les organisateurs et selon les participants, Africités cinq de Marrakech a été une occasion extraordinaire de rencontre à l’échelle de l’Afrique. Les participants, ministres, élus locaux et régionaux, partenaires de coopération, institutions africaines et internationales, acteurs de la société civile, acteurs économiques, universitaires et experts, ont montré par leur enthousiasme l’importance qu’ils accordent au développement local et au renforcement des collectivités locales et régionales, notamment en ce qui concerne leurs capacités à conduire le développement économique local.
Pour revenir aux sujets des travaux, les participants ont souligné la pertinence du thème retenu, celui des « réponses des collectivités locales et régionales africaines à la crise globale ». Ils ont parlé de l’urgence d’une réponse africaine et locale aux questions posées. C’est ainsi que la déclinaison du thème « développement durable local et emploi local » a structuré les débats et permis de relier Africités 5 avec les travaux des éditions précédentes. Rappelons-le, les travaux de ce sommet sont organisés en trois catégories de sessions : les sessions thématiques, les sessions spéciales et les sessions politiques. La première série de sessions thématiques a permis de définir et de préciser les objectifs des politiques et les réponses locales à la crise. La deuxième série de sessions thématiques a permis de consolider les alliances des collectivités locales avec tous les acteurs locaux.
Alors que la troisième série de ces sessions a mis en évidence les conséquences pour les collectivités locales et régionales africaines du point de vue de leur stratégie, de leur organisation et de leur capacité de réalisation. S’agissant des sessions spéciales, elles ont permis de mesurer la richesse et la mobilisation de tous les réseaux qui veulent s’associer aux élus locaux et régionaux africains. Alors que les participants aux sessions politiques ont balayé toutes les questions qui interpellent les collectivités locales. Ils ont esquissé une réponse à ces préoccupations nées de la crise financière internationale ou de celles nombreuses qui ont précédé celle-ci. En fin de compte, les travaux d’Africités, qui ont pris fin hier, ont constitué un espace de rencontre, d’échange d’expérience, de formation et d’autoformation, d’élaboration, de dialogue technique et politique.
Par Brahim Mokhliss | LE MATIN
L’Algérie, pour les raisons qu’on connaît, refuse toujours de participer à des évènements où le Maroc a une forte présence. Les Tunisiens sont également absents de cet évènement pour des raisons que les organisateurs ignorent encore. Quant à la Libye, son système politique ne fait pas ressortir directement des collectivités locales et des élus comme ceux qui sont membres de l’« Organisation panafricaine des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA), sous le giron de laquelle sont organisées les Africités.
Ainsi donc, pour les participants, le Maroc a représenté tout le Maghreb. Et ils ont tous admis que ce sommet qui s’est tenu à Marrakech, « le cœur de l’Afrique », ainsi qu’ils l’ont qualifiée, a été une grande réussite à plusieurs niveaux. Que ce soit au niveau de l’organisation ou concernant la participation qualitative des congressistes et intervenants marocains. Et aussi au niveau des festivités qui ont impressionné à plusieurs reprises les participants. C’est ce qui justifie que le Maroc ait bénéficié de plusieurs prix décernés dans le cadre des Africités.
Et que la majorité des participants africains n’ont cessé d’exprimer leur séduction par le processus de développement du Maroc, ses chantiers, ses réalisations…et aussi par son empreinte particulière qui allie modernité et tradition. Il y a eu une forte présence des représentants des pays africains. Sur cinquante nations africaines, 47 pays ont fait le déplacement à la ville ocre. Six chefs d’Etat, 34 ministres, 400 maires et maires adjoints, 1400 élus locaux…ont pris part aux travaux de ce sommet. Cette forte présence a été exploitée par les responsables marocains pour signer des partenariats mais aussi pour expliquer les positions du Maroc concernant les questions nationales. Par ailleurs, pour les organisateurs et selon les participants, Africités cinq de Marrakech a été une occasion extraordinaire de rencontre à l’échelle de l’Afrique. Les participants, ministres, élus locaux et régionaux, partenaires de coopération, institutions africaines et internationales, acteurs de la société civile, acteurs économiques, universitaires et experts, ont montré par leur enthousiasme l’importance qu’ils accordent au développement local et au renforcement des collectivités locales et régionales, notamment en ce qui concerne leurs capacités à conduire le développement économique local.
Pour revenir aux sujets des travaux, les participants ont souligné la pertinence du thème retenu, celui des « réponses des collectivités locales et régionales africaines à la crise globale ». Ils ont parlé de l’urgence d’une réponse africaine et locale aux questions posées. C’est ainsi que la déclinaison du thème « développement durable local et emploi local » a structuré les débats et permis de relier Africités 5 avec les travaux des éditions précédentes. Rappelons-le, les travaux de ce sommet sont organisés en trois catégories de sessions : les sessions thématiques, les sessions spéciales et les sessions politiques. La première série de sessions thématiques a permis de définir et de préciser les objectifs des politiques et les réponses locales à la crise. La deuxième série de sessions thématiques a permis de consolider les alliances des collectivités locales avec tous les acteurs locaux.
Alors que la troisième série de ces sessions a mis en évidence les conséquences pour les collectivités locales et régionales africaines du point de vue de leur stratégie, de leur organisation et de leur capacité de réalisation. S’agissant des sessions spéciales, elles ont permis de mesurer la richesse et la mobilisation de tous les réseaux qui veulent s’associer aux élus locaux et régionaux africains. Alors que les participants aux sessions politiques ont balayé toutes les questions qui interpellent les collectivités locales. Ils ont esquissé une réponse à ces préoccupations nées de la crise financière internationale ou de celles nombreuses qui ont précédé celle-ci. En fin de compte, les travaux d’Africités, qui ont pris fin hier, ont constitué un espace de rencontre, d’échange d’expérience, de formation et d’autoformation, d’élaboration, de dialogue technique et politique.
Par Brahim Mokhliss | LE MATIN
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