La France a expulsé de son territoire quelque 29 000 étrangers en situation irrégulière en 2009. Un chiffre comparable à celui de l'année précédente mais supérieur à l'objectif de 27 000, assigné par Nicolas Sarkozy. Eric Besson, promu il y a un an au poste de ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, n'a pas précisé le chiffre exact.
Mais il aura donc fait autant que son prédécesseur Brice Hortefeux qui, en 2008, avait expulsé 29 799 étrangers en situation irrégulière contre un objectif de 26 000. Le transfuge du PS, qui est sévèrement critiqué par les associations de défense des droits immigrés, a répété sans cesse ces derniers mois que les étrangers en situation irrégulière avaient vocation à être expulsés.
Malgré un concert de protestations, il a ainsi renvoyé en décembre 2009, 9 Afghans dans leur pays après avoir expulsé 3 autres en septembre. Soit au total 12 Afghans éloignés alors que 250 autres ont bénéficié dans le même temps du statut de réfugié. Il n'a pas non plus précisé le nombre de sans-papiers expulsés hors du territoire de l'Union européenne.
Selon un document de l'Assemblée nationale analysant les 14 844 reconduites exécutées au premier semestre 2009, les Roumains arrivent en tête (4 346), suivis des Algériens (1 552) et des Marocains (1 550).
« Je ne fais pas du chiffre », s'est défendu Eric Besson qui a assuré mener une politique migratoire « ferme et juste ».
L'éloignement des étrangers en situation irrégulière coûte à l'Etat environ 232 millions d'euros par an, soit 12 000 euros par reconduite, selon des chiffres communiqués il y a quelques mois par le ministère. La Cimade a évalué à 27 000 euros le prix de chacune des 20 000 reconduites forcées réalisées en 2008.
Le ministre a par ailleurs annoncé que 175 000 étrangers étaient rentrés de manière régulière en France au titre du long séjour et que 108 000 autres avaient été naturalisés.
La lutte contre l'immigration clandestine reste un des objectifs majeurs d'Eric Besson pour 2010, conjuguée avec la volonté de parvenir à un équilibre entre immigration professionnelle et immigration familiale qui reste la principale porte d'entrée en France.
Le Progrès
Mais il aura donc fait autant que son prédécesseur Brice Hortefeux qui, en 2008, avait expulsé 29 799 étrangers en situation irrégulière contre un objectif de 26 000. Le transfuge du PS, qui est sévèrement critiqué par les associations de défense des droits immigrés, a répété sans cesse ces derniers mois que les étrangers en situation irrégulière avaient vocation à être expulsés.
Malgré un concert de protestations, il a ainsi renvoyé en décembre 2009, 9 Afghans dans leur pays après avoir expulsé 3 autres en septembre. Soit au total 12 Afghans éloignés alors que 250 autres ont bénéficié dans le même temps du statut de réfugié. Il n'a pas non plus précisé le nombre de sans-papiers expulsés hors du territoire de l'Union européenne.
Selon un document de l'Assemblée nationale analysant les 14 844 reconduites exécutées au premier semestre 2009, les Roumains arrivent en tête (4 346), suivis des Algériens (1 552) et des Marocains (1 550).
« Je ne fais pas du chiffre », s'est défendu Eric Besson qui a assuré mener une politique migratoire « ferme et juste ».
L'éloignement des étrangers en situation irrégulière coûte à l'Etat environ 232 millions d'euros par an, soit 12 000 euros par reconduite, selon des chiffres communiqués il y a quelques mois par le ministère. La Cimade a évalué à 27 000 euros le prix de chacune des 20 000 reconduites forcées réalisées en 2008.
Le ministre a par ailleurs annoncé que 175 000 étrangers étaient rentrés de manière régulière en France au titre du long séjour et que 108 000 autres avaient été naturalisés.
La lutte contre l'immigration clandestine reste un des objectifs majeurs d'Eric Besson pour 2010, conjuguée avec la volonté de parvenir à un équilibre entre immigration professionnelle et immigration familiale qui reste la principale porte d'entrée en France.
Le Progrès
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