AP | 13.01.2010 | 09:54 La capitale haïtienne Port-au-Prince a été largement détruite par un fort séisme d'une magnitude de 7 mardi après-midi, suivi de plusieurs répliques, faisant redouter de nombreuses victimes. Il s'agit du plus violent tremblement de terre depuis 200 ans.
Aucun bilan officiel n'était disponible mercredi matin, mais diverses sources dont des journalistes d'AP ont vu de nombreux corps dans les décombres de Port-au-Prince où le Palais national était en ruines. Un caméraman de l'Associated Press a pour sa part vu s'effondrer un bâtiment abritant un hôpital dans le quartier de Pétionville après le séisme qui s'est produit à 4h53 heure locale.
Le président René Préval et sa femme ont survécu au séisme, selon l'ambassadeur d'Haïti au Mexique Robert Manuel, qui n'a pas donné d'autres détails.
Des femmes couvertes de poussière sortaient des décombres alors que des gens se réunissaient tard la nuit sur des places pour chanter et se tenaient les mains. Des dizaines de milliers de personnes se retrouvent à la rue, y compris des blessés graves qui réclamaient l'aide de médecins.
Les Nations Unies, qui entretiennent une force de stabilisation forte de 10.000 hommes en Haïti, ont annoncé qu'un grand nombre de leur personnel était porté disparu dans l'effondrement de leur bâtiment dans la capitale.
Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des forces de maintien de la paix en Haïti (MINUSTAH) Alain Le Roy a prédit qu'"il y aurait évidemment un très grand nombre de morts dans notre mission". "La plupart des militaires n'étaient pas dans l'immeuble principal, la base logistique est également intacte mais le quartier général dans lequel travaillent généralement de l'ordre de 300 personnes, fait partie des immeubles qui se sont effondrés sur eux mêmes (...) et c'est là que nous risquons d'avoir un nombre de perte extrêmement élevé", a-t-il ajouté sur France Info.
Selon Alain Le Roy, "l'ensemble de la mission de maintien de la paix, c'est environ 10.000 personnes, 7.000 militaires, 2.000 policiers et à peu près 1.000 civils, de ceux-là tous ne sont pas touchés, nous sommes en contact avec beaucoup".
L'ONG Médecins sans Frontières a rapporté que les équipes de MSF sur le terrain "ont constaté un afflux de blessés vers les hôpitaux MSF dans la capitale. Des patients et des membres de l'équipe ont été blessés et les structures médicales MSF ont subi des dommages importants". "Du personnel MSF supplémentaire va être déployés dans les prochains jours pour renforcer les équipes qui étaient déjà sur le terrain et pour évaluer les besoins liés ce tremblement de terre".
Selon l'institut géologique américain (USGS), l'épicentre de la secousse était situé à environ 15 km à l'ouest de la capitale Port-au-Prince et à 8 km de profondeur.
Dans l'heure qui a suivi la première secousse, une série de puissantes répliques ont été enregistrées, les deux principales d'une magnitude de 5,9 et 5,5, selon Don Blakeman, de l'USGS dans le Colorado. "Nous nous attendons à encore d'autres répliques, parce que c'est un séisme important, et peu profond", a-t-il dit. "Je crois que nous allons avoir des dégâts et victimes substantiels", a-t-il ajouté.
Plusieurs pays ont déjà annoncé l'envoi de secours. "Des équipes américaines de secours et de recherches ont été mises en alerte, et nous essayons de savoir dans quel état est l'aéroport", a fait savoir un porte-parole du Département d'Etat. De nombreux pays d'Amérique latine ont également annoncé leur intention de porter secours aux victimes.
La France va envoyer "deux avions, un de Fort-de-France et un de Marseille (base militaire d'Istres NDLR), avec chacun à leur bord une soixantaine de personnes, dont une moitié de gendarmes et une moitié de sauveteurs, de personnel d'hôpitaux", a indiqué le secrétaire d'Etat chargé de la Coopération Alain Joyandet. "Les avions contiendront des vivres et les préfectures de Martinique et de Guadeloupe sont en alerte".
Le tremblement de terre a été ressenti de l'autre côté de la frontière, en République dominicaine, qui partage avec Haïti l'île caraïbe d'Hispaniola. Il a déclenché la panique à Saint-Domingue, la capitale, où des habitants affolés ont fui les bâtiments en train de trembler. Cuba a également ressenti le séisme, déclenchant la panique parmi les habitants de la partie orientale de la grande île caraïbe. On ne faisait en revanche pas état de dégâts.
Selon un autre analyste de l'institut géologique américain, Dale Grant, il s'agit du séisme le plus important enregistré dans la région: le dernier fort tremblement de terre en Haïti remonte à 1984, et il avait une magnitude de 6,7. AP
Aucun bilan officiel n'était disponible mercredi matin, mais diverses sources dont des journalistes d'AP ont vu de nombreux corps dans les décombres de Port-au-Prince où le Palais national était en ruines. Un caméraman de l'Associated Press a pour sa part vu s'effondrer un bâtiment abritant un hôpital dans le quartier de Pétionville après le séisme qui s'est produit à 4h53 heure locale.
Le président René Préval et sa femme ont survécu au séisme, selon l'ambassadeur d'Haïti au Mexique Robert Manuel, qui n'a pas donné d'autres détails.
Des femmes couvertes de poussière sortaient des décombres alors que des gens se réunissaient tard la nuit sur des places pour chanter et se tenaient les mains. Des dizaines de milliers de personnes se retrouvent à la rue, y compris des blessés graves qui réclamaient l'aide de médecins.
Les Nations Unies, qui entretiennent une force de stabilisation forte de 10.000 hommes en Haïti, ont annoncé qu'un grand nombre de leur personnel était porté disparu dans l'effondrement de leur bâtiment dans la capitale.
Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des forces de maintien de la paix en Haïti (MINUSTAH) Alain Le Roy a prédit qu'"il y aurait évidemment un très grand nombre de morts dans notre mission". "La plupart des militaires n'étaient pas dans l'immeuble principal, la base logistique est également intacte mais le quartier général dans lequel travaillent généralement de l'ordre de 300 personnes, fait partie des immeubles qui se sont effondrés sur eux mêmes (...) et c'est là que nous risquons d'avoir un nombre de perte extrêmement élevé", a-t-il ajouté sur France Info.
Selon Alain Le Roy, "l'ensemble de la mission de maintien de la paix, c'est environ 10.000 personnes, 7.000 militaires, 2.000 policiers et à peu près 1.000 civils, de ceux-là tous ne sont pas touchés, nous sommes en contact avec beaucoup".
L'ONG Médecins sans Frontières a rapporté que les équipes de MSF sur le terrain "ont constaté un afflux de blessés vers les hôpitaux MSF dans la capitale. Des patients et des membres de l'équipe ont été blessés et les structures médicales MSF ont subi des dommages importants". "Du personnel MSF supplémentaire va être déployés dans les prochains jours pour renforcer les équipes qui étaient déjà sur le terrain et pour évaluer les besoins liés ce tremblement de terre".
Selon l'institut géologique américain (USGS), l'épicentre de la secousse était situé à environ 15 km à l'ouest de la capitale Port-au-Prince et à 8 km de profondeur.
Dans l'heure qui a suivi la première secousse, une série de puissantes répliques ont été enregistrées, les deux principales d'une magnitude de 5,9 et 5,5, selon Don Blakeman, de l'USGS dans le Colorado. "Nous nous attendons à encore d'autres répliques, parce que c'est un séisme important, et peu profond", a-t-il dit. "Je crois que nous allons avoir des dégâts et victimes substantiels", a-t-il ajouté.
Plusieurs pays ont déjà annoncé l'envoi de secours. "Des équipes américaines de secours et de recherches ont été mises en alerte, et nous essayons de savoir dans quel état est l'aéroport", a fait savoir un porte-parole du Département d'Etat. De nombreux pays d'Amérique latine ont également annoncé leur intention de porter secours aux victimes.
La France va envoyer "deux avions, un de Fort-de-France et un de Marseille (base militaire d'Istres NDLR), avec chacun à leur bord une soixantaine de personnes, dont une moitié de gendarmes et une moitié de sauveteurs, de personnel d'hôpitaux", a indiqué le secrétaire d'Etat chargé de la Coopération Alain Joyandet. "Les avions contiendront des vivres et les préfectures de Martinique et de Guadeloupe sont en alerte".
Le tremblement de terre a été ressenti de l'autre côté de la frontière, en République dominicaine, qui partage avec Haïti l'île caraïbe d'Hispaniola. Il a déclenché la panique à Saint-Domingue, la capitale, où des habitants affolés ont fui les bâtiments en train de trembler. Cuba a également ressenti le séisme, déclenchant la panique parmi les habitants de la partie orientale de la grande île caraïbe. On ne faisait en revanche pas état de dégâts.
Selon un autre analyste de l'institut géologique américain, Dale Grant, il s'agit du séisme le plus important enregistré dans la région: le dernier fort tremblement de terre en Haïti remonte à 1984, et il avait une magnitude de 6,7. AP
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