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MAROC • Le cauchemar des enfants d’islamistes

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  • MAROC • Le cauchemar des enfants d’islamistes

    MAROC • Le cauchemar des enfants d’islamistes

    Ils ont en commun de vivre dans un bidonville et d’avoir un père incarcéré pour terrorisme. Humiliés et rejetés par la société, ils vivent avec la haine chevillée au corps.

    Rachid Mesli, Directeur juridique de la Fondation Alkarama
    La fin d'une belle aventure

    Le 25 janvier 2010, Le Journal hebdomadaire
    de Casablanca a dû mettre la clé sous la porte. Criblé de dettes, il a
    été placé en liquidation judiciaire. Créé en 1997, Le Journal était
    considéré comme la principale publication de la presse indépendante au
    Maroc. Pour ses fondateurs, *Boubker Jamaï, Ali Omar et Hasan Mansouri,
    il ne fait aucun doute que cette fermeture est l’aboutissement d’un
    processus d’asphyxie financière mené par le régime de Mohammed VI.

    Les enfants du bidonville des carrières Thomas, en périphérie de Casablanca, vivent dans des conditions précaires. Mais, pour certains, la vie est plus dure que pour d’autres. En ce lieu qu’on appelle Kariane Toma, un grand nombre de présumés terroristes ont été arrêtés par la police, après les attentats de Casablanca du 16 mai 2003. Selma Mouhim avait 5 ans lorsque son père, Abdelhak, a été arrêté à son domicile, puis condamné à trente ans de prison ferme. “Je m’en souviens comme si c’était hier”, témoigne la jeune fille aujourd’hui âgée de 12 ans. “Une vingtaine d’hommes en civil ont pénétré par la force dans la maison. En nous injuriant, ils nous ont demandé où était mon père. L’un d’eux m’a violemment frappée à la jambe.” Selma a continué de se rendre à l’école. “Les premiers mois, mes camarades m’insultaient et me traitaient de fille de terroriste, raconte-t-elle. Une institutrice m’a aussi reproché de porter le voile. On me disait : ‘Comment se fait-il que tu aies de très bonnes notes alors que tu es fille de terroriste ? Tu ne le mérites pas !’ Lorsque je rentre à la maison, je me réfugie dans le travail et je pleure. Je veux que l’innocence de mon père soit reconnue par la justice.”

    Pour acheter leurs livres et leur matériel scolaire, les enfants de ceux qui ont été incarcérés après les attentats de Casablanca font avec les moyens du bord, car leurs familles ne perçoivent aucune aide. Et personne n’a le droit de leur porter assistance. “Nous sommes surveillés en permanence, les voisins sont solidaires, mais on leur passerait les menottes s’ils nous donnaient quoi que ce soit”, assure Khamissa Rtimi, sœur d’Abderazak Karaoui, condamné à trente ans de prison ferme. Sous prétexte que ces enfants sont “fils de terroristes”, ils ne bénéficient pas des mêmes avantages, déplore aussi Khamissa Rtimi. “Avant les attentats, la préfecture nous convoquait régulièrement pour nous donner de la nourriture, assure-*t-elle. Mais, depuis les condamnations, nous n’en bénéficions plus alors que nous faisons partie des habitants des bidonvilles les plus défavorisés du pays.” Naïma Karaoui habite aussi à Kariane Toma. Elle est l’épouse d’Abderazak Karaoui, qui purge sa peine à la prison de Kénitra. Cette femme de 50 ans est mère de sept enfants. L’un d’eux, Othman, 22 ans, a arrêté ses études. “Une enseignante le traitait d’enfant de terroriste. Il était pénalisé dans ses notes et ne supportait pas le regard de ses camarades”, raconte-t-elle.

    “A l’entrée de la prison, une de mes filles a été dénudée dans une petite pièce et fouillée, assure Khamissa Rtimi. Les enfants sont traumatisés par la police. Ils ne peuvent pas voir un policier sans changer de trottoir.” “Un petit garçon dont je ne vous dirai pas le nom nous a dit : ‘Quand je serai grand, ma mission sera de tuer les policiers pour me venger !’” atteste Naïma Najari, mère d’Abdel*aziz Chafai, condamné à trente ans de prison. “Nos enfants ne peuvent que devenir des voyous, des terroristes et maudire l’Etat, vu ce que l’on nous inflige”, conclut Naïma Karaoui.

    Rachid Mesli, directeur juridique du Forum Al-Karama, association de défense des droits de l’homme dans les pays arabes installée à Genève, partage cet avis. D’après lui, la situation concernant les enfants dont les pères sont incarcérés pour des liens avec des organisations terroristes serait la même dans tout le monde arabe. “Lorsque le principal soutien de famille est arrêté et détenu, les familles sont systématiquement marginalisées. Cela a des conséquences sur la situation matérielle de ces familles et engendre de graves problèmes pour la société”, constate Rachid Mesli, qui explique qu’une fois devenus adultes les enfants suivent les traces de leur père. Pour Fatiha Mejjati, veuve de Karim Mejjati, soupçonné d’être l’un des organisateurs des attentats de Madrid, tous ces enfants restés sans père sont de véritables “bombes à *retardement”.

  • #2
    Un algerien qui poste un sujet (posté hier ou avant hier donc doublon) sur les islamistes au Maroc, un comble

    Le faux désendant du sahara est a l'affut

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    • #3
      Tu savais que ton roi a une soeur juive?

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      • #4
        Tu savais que ton roi a une soeur juive?
        et boutef est devenu secretement boudhiste tibetain...
        leternel debat entre ovistes et animalculistes

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        • #5
          Tu savais que ton roi a une soeur juive?
          C'est pas sur, et sa serai une demi-soeur.

          Elle a dit a la presse israelienne, etre sa soeur, et qu'elle aimerai bien le rencontrer un jour s'il le voulait.

          C'est trop facile

          C'est comme pour l'histoire du Glaoui, si je te sors une photo qui date de 1915, tu va voir que Mohamed V est bien le fils de Hassan 2


          Par contre tu savais que Ben Bella est d'origine marocaine, du village de Sidi Rahal dans la région de marrakech et qu'il a été le 1er président de l'algerie tout un symbole
          Tu savais aussi que tout les présidents de l'algerie depuis sa création en 62, tout tes président on vécu au Maroc en plus d'y etre né pour certains a l'exeption de Chadli Ben Jedid

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          • #6
            Je savais que Ben Bella etait de chez vous ,heureusement que Monsieur Houria Boumedienne etait la .Boumedienne est entre en Algerie avec une armée de 70000 soldats par la frontière marocaine.Quand a ben Bella il a ete victime du 1er détournement dans l'histoire de l'aviation civile par les francais en 1957,sur dénonciation (mais la c'est des rumeurs) de Mohamed V.Je connais mon histoire ne t'inquiètes pas

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            • #7
              HIHIHIHI!!!!Tu me fais rire avec ta photo......de 1915 hihihihi!! Et le roi pourquoi refuse t-il la prise de sang pour sa soeur hihihih

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              • #8
                mais la c'est des rumeurs
                Tu fais bien de le dire, puisqu'Ait Ahmed a bien confirmé qu'il n'y était pour rien et que l'avion devai etre pris aussi par Mohamed V avec eux mais c'est le GPRA qui a propose a Mohamed V de prendre un autre avion.

                Donc sa sert a rien, on a tout fait pour vous aider, on est pa des chiens.

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                • #9
                  Et le roi pourquoi refuse t-il la prise de sang pour sa soeur hihihih
                  C'est un roi il se rabaisse pas a sa.
                  S'il devai faire une prise de sang pour tout ceux qui se disent etre son frére ou sa soeur...

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