Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Conflit du Sahara: La solution américaine

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Conflit du Sahara: La solution américaine

    INITIATIVE. Toutes les récentes résolutions du Conseil de sécurité privilégient le plan marocain d’autonomie comme étant la base d’un règlement au Sahara. Poussée par ses intérêts stratégiques, Washington est déterminée à l’appliquer.

    Alors que des pourparlers informels se tiennent à Westchester, près de New York, les 10 et 11 février 2010, entre le Maroc et les autres parties (Polisario, Algérie et Mauritanie) sur la question du Sahara, c’est une nouvelle approche américaine qui se met en œuvre. Ce cinquième round de négociation –un cycle qui a commencé en 2007– ne va évidemment pas se finaliser par un plan de paix en bonne et due forme mettant un terme à un conflit de près de trente-cinq ans. Mais les conditions dans lesquelles il se tient et le cadre négociatoire qu’il emprunte ne manquent pas d’intérêt. En particulier, il faut y voir, même en pointillés, la marque d’une volonté de la nouvelle administration américaine de dégager les voies et les modalités d’un règlement.
    Il faut dire que les données de ce dossier ont changé depuis la présentation par le Royaume, devant le Conseil de Sécurité, de son Initiative pour l’autonomie des provinces sahariennes. Cinq mois auparavant, devant les Nations Unies, à New York, S.M Mohammed VI avait annoncé ce projet, en soulignant la nature et la portée. Le Conseil de Sécurité de l’ONU adoptait, le 30 avril 2007, la Résolution 1754, laquelle, dans le droit fil du rapport de Ban Ki-moon, demandait «aux parties d’engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables» tout en «se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement». Dans le même temps, la proposition du Polisario, présentée la veille, ne faisait l’objet que d’une sorte d’accusé de réception, sans avoir droit à une qualification de même nature…

    Une initiative pour la paix et la prospérité
    C’était un message clair et fort envoyé dans ce sens, si besoin était: l’implication de Washington aux côtés de Rabat. Nicolas Burns, alors sous-secrétaire aux Affaires politiques, avait qualifié l’initiative marocaine de «proposition sérieuse et crédible visant à octroyer une réelle autonomie au Sahara occidental» et ce dans un communiqué officiel à l’issue d’une rencontre avec des officiels du Royaume. Ce même texte avait ajouté que «les Etats Unis espèrent que la présentation par le Maroc de son initiative aux Nations Unies va encourager des discussions directes, sans conditions préalables, en vue de résoudre le conflit du Sahara occidental». Et d’ajouter encore: «Les Etats Unis accueillent favorablement tous les efforts visant à trouver une solution réaliste et réalisable à ce conflit qui n’a que trop duré, de manière à apporter paix, stabilité et prospérité économique au Maghreb.”
    Dans ce cadre-là, le rapport de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Peter Van Walsum, présentait devant le Conseil de Sécurité ses conclusions, à savoir: «L’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste». Et il invitait à mettre l’accent sur la nécessité du respect de la réalité politique, appelant de ses vœux au réalisme et au compromis. La fiction d’un référendum d’autodétermination est abandonnée: cette procédure est caduque, ni techniquement faisable ni politiquement acceptable. Avec d’autres membres du Conseil de Sécurité et des pays comme l’Espagne –ancienne puissance occupante– les États Unis encouragent désormais les parties à rechercher un règlement.
    Comment? Dans le cadre d’une négociation et conformément d’ailleurs aux dispositions du chapitre VI de la Charte des Nations Unies, qui prévoient la résolution d’un différend par un consensus entre les parties. Depuis, toutes les résolutions du Conseil de Sécurité privilégient le plan marocain d’autonomie comme étant la base d’un règlement.

    Aucun règlement ne saurait être imposé au Maroc
    Telle est la situation: aucun règlement ne saurait être imposé au Maroc. Après bien des ambiguïtés liées au Plan Baker II, c’est un changement conséquent qui a été opéré par Washington dans ce conflit. Cette évolution ne concerne pas que la seule Administration américaine, on la retrouve également dans le législatif, avec la lettre signée par 173 membres de la Chambre des Représentants, y compris sa présidence bipartisane, qui se prononce en faveur de l’initiative marocaine. Et la visite de travail de S.M Mohammed VI à Washington, le 8 juillet 2004, témoigne de cette nouvelle réarticulation des relations bilatérales, notamment par l’accord de libre-échange avec les USA et le rehaussement du Maroc au rang d’allié stratégique hors-OTAN de Washington.
    «Sécurité et prospérité des peuples du Maroc, de l’Algérie et de la Mauritanie», cette formule du porte-parole du président Bush traduit bien les principes de la politique américaine à propos du Sahara. Il n’y a pas d’autre “peuple” dans cette région. Mais comment encourager ou plutôt pousser l’Algérie à dresser un solde de sa politique depuis plus de trois décennies et à s’engager dans un processus négocié et réaliste de règlement? Que faire pour que ce pays se décide à surmonter sa rigidité stratégique et diplomatique pour mieux appréhender le rapport de forces qui prévaut en 2010?

  • #2
    J'ai l'impression qu'il s'agit d'un ancien article!!
    "Le fascisme, c'est ferme ta gueule, la démocratie, cause toujours !"

    Commentaire


    • #3
      s'est sur que s'est un article de la MAP

      Commentaire


      • #4
        excusé moi voici la suite de l'article ..... et c'est pas la MAP et sa date de la semaine dernière .

        Comment faire adhérer l’Algérie ?
        Nul doute que Washington et l’envoyé personnel des Nations Unies pour le Sahara, l’ancien ambassadeur américain Christopher Ross, ont quelques idées en tête. Un sixième round demain pour avancer dans un processus de négociations substantielles? Il reste à la Maison Blanche à trouver les formes les plus appropriées pour y faire adhérer l’Algérie.
        Mettre à profit les deux mois qui restent avant un nouvel examen de ce conflit par le Conseil de Sécurité en avril 2010? Washington met sans doute au point une formule dont le service après-vente sera assuré à terme par Christopher Ross avant d’être agréée et soutenue par le Conseil de Sécurité. La lassitude de la communauté internationale est un facteur supplémentaire à cet égard.
        Au Maghreb, le conflit du Sahara est une nuisance qui ne peut que nourrir, sous une forme ou une autre, des tensions exportables dans la région et au-delà. Voilà pourquoi aujourd’hui l’on note ce regain d’intérêt américain pour le Maghreb. Durant des décennies en effet, Washington n’accordait pratiquement que peu d’intérêt à cette région. Elle ne l’ignorait pas évidemment et elle suivait les multiples soubresauts qu’elle a connus depuis les années soixante. Mais ce n’était pas une zone de “sécurité nationale” où ses intérêts vitaux étaient en jeu. Tel n’est plus le cas depuis la fin de la guerre froide et l’effondrement du bloc communiste.
        Mais, avec la fin de la dernière décennie, un changement progressif est apparu: celui d’une attitude favorable à l’émergence et à la promotion d’un ensemble régional davantage inséré dans le nouvel espace de la mondialisation de l’économie et du commerce. Un signe fort fut d’ailleurs envoyé dans ce sens avec l’Initiative Eizenstat –du nom d’un responsable américain– lancée à Tunis, en 1999, qui appelait à la formation d’une zone commerciale et à la levée des barrières intermaghrébines freinant les flux d’affaires et les opportunités d’investissements. Elle soulignait aussi son objectif visant à «resserrer les liens entre les Etats Unis et les trois pays de l’Afrique du Nord.» Ces dernières années, on a pu relever un phénomène nouveau: celui d’une valorisation de la perception géopolitique et stratégique du Maroc du point de vue des Etats Unies.

        Valorisation stratégique
        du Maroc
        Naguère, on le sait, Washington privilégiait surtout les relations bilatérales avec chacun des trois pays maghrébins, or, aujourd’hui, c’est le Maghreb en tant que région qui retient davantage l’intérêt. Plusieurs facteurs poussent fortement dans ce sens. Le premier d’entre eux est sans conteste d’ordre sécuritaire. Il est lié aux attentats du 11 septembre 2001, et il a conduit les USA à réévaluer leur attitude en donnant désormais la priorité à la lutte antiterroriste. De quoi offrir une opportunité inespérée à la junte d’Alger, qui s’est empressée d’établir un “linkage” entre la guerre civile et ses violences depuis le début des années 1990 et les nouvelles menaces pesant sur les Etats Unis. Une plus-value stratégique pour le régime algérien qui permettait au passage de passer par pertes et profits son grave déficit démocratique.
        Mais la convergence d’approche Washington–Alger va aller au-delà de l’amélioration des relations bilatérales tant sur le plan des échanges d’informations que d’une plus grande coordination des actions des appareils sécuritaires. Ainsi, elle va se déployer sur un autre terrain: celui du Sahel. Et, dès 2002, les USA désignent cette région comme une base de repli et un sanctuaire du terrorisme jihadiste installé en Afghanistan.

        Mieux appréhender les défis
        D’où, en décembre de cette même année, le lancement de la Pan-Sahel Initiative (PSI) dont la mission est d’aider les Etats de la région à protéger leurs frontières, de contrôler la circulation des personnes, de lutter contre le terrorisme et de promouvoir la coopération régionale.Porosité des frontières, circulation des personnes et trafics de produits de toutes sortes (armes, cigarettes…) faiblesse des appareils sécuritaires des pays concernés, frontières à risques avec des pays abritant des foyers actifs ou potentiels de l’Islam radical tels le Soudan, l’Algérie ou encore le nord du Nigéria: autant de paramètres qui focalisent les craintes américaines. Celles-ci viennent d’ailleurs de prendre une nouvelle dimension avec la situation qui prévaut en Mauritanie depuis plus de deux ans.
        En effet, depuis décembre 2007, ce pays est en butte à un activisme terroriste qui constitue une donnée sécuritaire nouvelle dans la région.
        L’ex-GSPC, rebaptisé Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) depuis la fin 2007, entend donc illustrer l’élargissement de sa latitude d’action au-delà de l’Algérie.

        Règlement au Sahara, un préalable incontournable à la paix
        Pourquoi la Mauritanie aujourd’hui? Parce que ses 5.000 kms de frontières sont difficiles à contrôler –d’où les dernières mesures bénéficiant à 35 postes-frontières et qui se proposent de mieux contrôler la circulation des personnes. Ce terrorisme-là ne vise pas à prendre le pouvoir à Nouakchott, mais à nourrir une situation de déstabilisation régionale découplée ainsi en plusieurs théâtres.
        Cet état des lieux ne peut que pousser les Etats-Unis à œuvrer dans le sens d’intérêts sécuritaires et géopolitiques partagés avec tous les pays sahéliens et en particulier avec ceux du Maghreb.
        Parallèlement à la coopération qu’ils nouent et développent avec chacun d’entre eux -tant aux plans commercial, économique que militaire– ils pèsent de tout leur poids pour les pousser à se retrouver dans des cadres spécifiques communs. Le Dialogue Méditerranéen (DM) qui a été ainsi institué entre l’OTAN et sept pays (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Jordanie et Israël) depuis 2004 traduit bien cette préoccupation. Il a contribué à mieux appréhender les nouveaux défis que sont, entre autres, le terrorisme international, les conflits, la prolifération des armes de destruction massive, le crime organisé, la migration illégale, la traite des êtres humains… Or, pour sécuriser la région –tant méditerranéenne que maghrébine-, Washington attache du prix à ce que le conflit du Sahara connaisse à terme un dénouement.
        Même si ce conflit reste –encore?– de basse intensité, Washington considère aujourd’hui et plus que jamais qu’un règlement de ce dossier doit être inscrit à l’ordre du jour: c’est un préalable incontournable à la paix, à la stabilité et à la sécurité dans cette région. Mais c’est aussi la condition de la naissance d’un Maghreb économique, actuellement entravé par la persistance d’un contentieux maroco-algérien qui n’a que trop duré. La paix couplée à la sécurité: la seule recette pour le business et le développement!



        MAROC-HEBDO-INTERNATIONAL

        Commentaire


        • #5
          Je ne sais pas s'il y a une prétendue solution américaine mais le seul changement notoire lors de la dernière rencontre est l'examen et la discussion par la partie marocaine de la proposition du Polisario.

          Quant on se rappelle le discours de M6 où il martelait "l'autonomie sinon rien" ou les officiels marocains qui, mordicus, claironnait que Manhasset est fait pour négocier sur la base de la proposition marocaine ... Soit que C. Ross a cadré les uns et les autres sur les résolutions du CS ou bien le Maroc revient progressivement à la raison.

          C'est de bon augure !

          Commentaire


          • #6
            Soit que C. Ross a cadré les uns et les autres sur les résolutions du CS ou bien le Maroc revient progressivement à la raison.
            Le Maroc ne peut pas changer de position.....les autres, si.

            Commentaire


            • #7
              Le Maroc ne peut pas changer de position...
              Il a déjà eu à le faire.

              Pour l'indépendance du SO puis pour son invasion puis pour son intégration puis pour son partage puis pour un référendum puis pour une autonomie ..

              Commentaire


              • #8
                Si le Maroc aurait voulu un referundum au sahara il y a longtemps qu'il l'aurait appliqué il ne faut pas rever et maintenir de faux espoir.

                Le Sahara restera marocain quoi qu'il arrive examiner la partie de l'autre est normal il s'agit de pourparler pas d'un dialogue de sourd.

                Commentaire


                • #9
                  Pour l'indépendance du SO puis pour son invasion puis pour son intégration puis pour son partage puis pour un référendum
                  ca c'etait pour récuperer le territoire.
                  puis pour une autonomie ..
                  ca par contre nous esperons que ca devienne une solution définitive...reste à convaincre les autres.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pour l'indépendance du SO
                    je viens de relire ca!!!!!...quand est ce que le maroc a été pour l'indépendance de ce que tu appelles le SO?

                    Commentaire


                    • #11
                      quand est ce que le maroc a été pour l'indépendance de ce que tu appelles le SO?
                      Tu ne le savais pas ?

                      Bonne lecture : http://www.algerie-dz.com/forums/int...ce-du-s-o.html
                      Dernière modification par jawzia, 26 février 2010, 18h51.

                      Commentaire


                      • #12
                        Ah oui le fameux article sans source...

                        Commentaire


                        • #13
                          375 pages à se farcir

                          La source ? Elle est là : http://www.algerie-dz.com/forums/sho...3&postcount=19

                          Commentaire


                          • #14
                            Nicolas Burns, alors sous-secrétaire aux Affaires politiques, avait qualifié l’initiative marocaine de «proposition sérieuse et crédible .....

                            que represent lui maintenant;? a t il des responsabilite sous l adminstration de Obama? je crois qu il ne represente rine du tout, c est du passe, cela se passait sous Condy sous Bush1

                            l article lui meme c est du passe! le face a face ntre le mAROC et le polisario a eu lieu, la proposition des sahraouis n est plus un tabou pour le maroc, c et ca qu il fau retenir!

                            Commentaire


                            • #15
                              L'indépendance du sahara = son retour au Maroc.
                              Il n'y a que toi qui ne l'ai pas compris.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X