Le collectif "24 heures sans nous" a présenté jeudi "la journée sans immigrés" que ce "mouvement citoyen" organise lundi 1er mars, en France, en Italie et en Grèce, pour montrer l'importance économique des immigrés dans leur pays d'accueil.
Le collectif veut organiser "le boycott de l'économie française" en appelant les "immigrés, enfants d'immigrés et les citoyens conscients de l'apport de l'immigration en France" à cesser de "consommer et/ou travailler" .
"Le mot immigré est presque devenu une insulte. Nous disons: ras-le-bol", a résumé devant la presse à l'Assemblée nationale l'un des organisateurs, Nadir Dendoune. L'initiative a été lancée après les propos de Brice Hortefeux à l'université d'été des jeunes de l'UMP à Seignosse.
"Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", avait déclaré le ministre de l'Intérieur en posant avec un jeune issu de l'immigration. Il avait nié ensuite faire "référence à une origine ethnique supposée d'un jeune militant".
Un rassemblement est prévu devant le parvis de l'hôtel de Ville à Paris, d'autres manifestations à Reims, Amiens.
En Italie, "il y aura la grève à Brescia (nord)", affirme Daimreli Quintero, qui annonce des manifestations "à Milan, Rome, Naples" et une rencontre à Rosarno (Calabre), théâtre en janvier d'affrontements entre habitants et saisonniers africains.
"Nous encourageons les immigrés à ne rien dépenser lundi", explique une militante grecque, Daphné, évoquant un groupe Facebook qui a réuni 5.000 personnes en cinq semaines.
En France, le mouvement a le soutien de quelques syndicats, comme la CFDT et la FSU, présentes à la conférence de presse dans une annexe de l'Assemblée nationale.
Le collectif travaille avec des associations de terrain comme la Cimade ou l'ATMF. "Les associations qui sont trop politiques ont été les moins sollicitées", explique la présidente du collectif, Nadia Lamarkbi, citant "SOS-Racisme, qui est proche d'un parti".
AFP
Le collectif veut organiser "le boycott de l'économie française" en appelant les "immigrés, enfants d'immigrés et les citoyens conscients de l'apport de l'immigration en France" à cesser de "consommer et/ou travailler" .
"Le mot immigré est presque devenu une insulte. Nous disons: ras-le-bol", a résumé devant la presse à l'Assemblée nationale l'un des organisateurs, Nadir Dendoune. L'initiative a été lancée après les propos de Brice Hortefeux à l'université d'été des jeunes de l'UMP à Seignosse.
"Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", avait déclaré le ministre de l'Intérieur en posant avec un jeune issu de l'immigration. Il avait nié ensuite faire "référence à une origine ethnique supposée d'un jeune militant".
Un rassemblement est prévu devant le parvis de l'hôtel de Ville à Paris, d'autres manifestations à Reims, Amiens.
En Italie, "il y aura la grève à Brescia (nord)", affirme Daimreli Quintero, qui annonce des manifestations "à Milan, Rome, Naples" et une rencontre à Rosarno (Calabre), théâtre en janvier d'affrontements entre habitants et saisonniers africains.
"Nous encourageons les immigrés à ne rien dépenser lundi", explique une militante grecque, Daphné, évoquant un groupe Facebook qui a réuni 5.000 personnes en cinq semaines.
En France, le mouvement a le soutien de quelques syndicats, comme la CFDT et la FSU, présentes à la conférence de presse dans une annexe de l'Assemblée nationale.
Le collectif travaille avec des associations de terrain comme la Cimade ou l'ATMF. "Les associations qui sont trop politiques ont été les moins sollicitées", explique la présidente du collectif, Nadia Lamarkbi, citant "SOS-Racisme, qui est proche d'un parti".
AFP
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