Le report des visites de Bouteflika et de Kouchner n’est que la face visible de la crise.
Malgré la tempête médiatique soulevée par ses déclarations sur les relations historiques algéro-françaises, le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner espère toujours arriver à arrêter une date pour sa visite officielle en Algérie.
La date possible avancée, jusqu’a présent, par le coté français, serait vers le mois de mars ou avril. Une source de l’Elysée a déclaré que « le président algérien n’aura qu’à nous prévenir quelques jours à l’avance de sa visite et nous l’accueillerons comme il se doit ».
Même déclarations des responsables français concernant la visite de Kouchner en Algérie, « nous espérons pouvoir arrêter une date bientôt », mais les récentes sorties de celui-ci ne risquent pas de rendre la chose aisée. Les conseillers du président indiquent que cette visite aura pour objet, en plus de dossiers liés à la coopération bilatérale, de nombreux dossiers internationaux, comme le dossier du nucléaire iranien, la cause palestinienne et le dossier du Sahara occidental, questions sur lesquelles les avis de la France et de l’Algérie divergent, sans oublier la question de la liste des pays à risques sur laquelle l’Algérie figure.
Une source diplomatique française a, d’ailleurs, déclaré « nous ne visons pas le peuple algérien en mettant l’Algérie sur la liste, mais les voyageurs qui utilisent des vols d’Air Algérie et il y a, malheureusement, des terroristes qui voyagent sur des vols de la compagnie algérienne ».
La question que nous sommes, alors, en droit de nous poser est quel genre de terroristes la France cherche-t-elle, sachant que l’Algérie faisait partie des premiers pays à avoir intégrer la coalition internationale contre le terrorisme, mais elle refuse, cependant, la mise en place de bases militaires étrangères sur son sol et elle appelle à éviter toute ingérences dans les politiques sécuritaires des pays africains, sous couvert de l’Africom, en plus de son refus de considérer la résistance palestinienne comme terroriste.
Concernant la question du Sahara occidental, la France est très sensible à tout ce qui peut lui rappeler l’idée d’autodétermination et préfère plutôt parler, toujours selon notre source, de « concessions que le Maroc pourrait faire au Polisario » et le projet d’autonomie présenté par le Maroc « irait » dans ce sens.
Sur le plan des dossiers bilatéraux dont les négociations sont, selon une source « au point mort » comme la convention 68, en raison de la volonté de la France d’obtenir « un statut juridique pour les français d’Algérie ». dans ce cas aussi, nous ignorons toujours ce qu’ils entendent par « français d’Algérie », font-il référence à la communauté française résident en Algérie ? Si tel est le cas, il y’a des lois en Algérie qui régissent la résidence d’étrangers sur son territoire. Ou bien parlent-il des français qui ont quitté l’Algérie à l’indépendance, et qu’on appelle les pieds-noirs, ou bien, troisième variante, de ceux qui ont décidé de rester en Algérie et dont on ignore le nombre exact, ni combien ont obtenu la nationalité algérienne…les responsables français évoquent également la difficulté d’obtenir un visa algérien et lient cela à l’augmentation des visas français pour les algériens.
Ces dossiers illustrent donc la réalité des relations algéro-française qui ne semblent être calme qu’en apparence.
26-02-2010
Par : M. Iouanoughane/ notre envoyé spéciale à Paris. (El Khabar).
Malgré la tempête médiatique soulevée par ses déclarations sur les relations historiques algéro-françaises, le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner espère toujours arriver à arrêter une date pour sa visite officielle en Algérie.
La date possible avancée, jusqu’a présent, par le coté français, serait vers le mois de mars ou avril. Une source de l’Elysée a déclaré que « le président algérien n’aura qu’à nous prévenir quelques jours à l’avance de sa visite et nous l’accueillerons comme il se doit ».
Même déclarations des responsables français concernant la visite de Kouchner en Algérie, « nous espérons pouvoir arrêter une date bientôt », mais les récentes sorties de celui-ci ne risquent pas de rendre la chose aisée. Les conseillers du président indiquent que cette visite aura pour objet, en plus de dossiers liés à la coopération bilatérale, de nombreux dossiers internationaux, comme le dossier du nucléaire iranien, la cause palestinienne et le dossier du Sahara occidental, questions sur lesquelles les avis de la France et de l’Algérie divergent, sans oublier la question de la liste des pays à risques sur laquelle l’Algérie figure.
Une source diplomatique française a, d’ailleurs, déclaré « nous ne visons pas le peuple algérien en mettant l’Algérie sur la liste, mais les voyageurs qui utilisent des vols d’Air Algérie et il y a, malheureusement, des terroristes qui voyagent sur des vols de la compagnie algérienne ».
La question que nous sommes, alors, en droit de nous poser est quel genre de terroristes la France cherche-t-elle, sachant que l’Algérie faisait partie des premiers pays à avoir intégrer la coalition internationale contre le terrorisme, mais elle refuse, cependant, la mise en place de bases militaires étrangères sur son sol et elle appelle à éviter toute ingérences dans les politiques sécuritaires des pays africains, sous couvert de l’Africom, en plus de son refus de considérer la résistance palestinienne comme terroriste.
Concernant la question du Sahara occidental, la France est très sensible à tout ce qui peut lui rappeler l’idée d’autodétermination et préfère plutôt parler, toujours selon notre source, de « concessions que le Maroc pourrait faire au Polisario » et le projet d’autonomie présenté par le Maroc « irait » dans ce sens.
Sur le plan des dossiers bilatéraux dont les négociations sont, selon une source « au point mort » comme la convention 68, en raison de la volonté de la France d’obtenir « un statut juridique pour les français d’Algérie ». dans ce cas aussi, nous ignorons toujours ce qu’ils entendent par « français d’Algérie », font-il référence à la communauté française résident en Algérie ? Si tel est le cas, il y’a des lois en Algérie qui régissent la résidence d’étrangers sur son territoire. Ou bien parlent-il des français qui ont quitté l’Algérie à l’indépendance, et qu’on appelle les pieds-noirs, ou bien, troisième variante, de ceux qui ont décidé de rester en Algérie et dont on ignore le nombre exact, ni combien ont obtenu la nationalité algérienne…les responsables français évoquent également la difficulté d’obtenir un visa algérien et lient cela à l’augmentation des visas français pour les algériens.
Ces dossiers illustrent donc la réalité des relations algéro-française qui ne semblent être calme qu’en apparence.
26-02-2010
Par : M. Iouanoughane/ notre envoyé spéciale à Paris. (El Khabar).
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