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L’otage français est un agent de la DGSE.

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  • L’otage français est un agent de la DGSE.

    Le coordinateur des services d’espionnage de l’Elysée l’affirme

    L’otage français au Mali, Pierre Camatte, qui vient d’être libéré serait un agent de la DGSE, qui il travaillait sous couverture au Mali. Ce qu’a démenti, jeudi soir, l’Elysée mais sans convaincre
    Selon BAKCHICH INFO, la couverture semblait solide. « Même les envoyés spéciaux de la presse parisienne, dépêchés à Bamako, au Mali, dans un Falcon 900 spécialement affrété, pour venir se réjouir avec Sarkozy de la libération de l’otage français prisonnier d’Al Qaïda Maghreb Islamique s’y sont, d’ailleurs, laissé prendre », lit-on dans ce papier. Tous ont présenté Pierre Camatte, détenu trois mois durant, en plein désert, comme un paisible retraité versé dans l’humanitaire.
    Pour certains, explique encore le journaliste du site, « il travaillait à éradiquer le paludisme dans le nord-est du Mali pour le compte d’une ONG, jusqu’ici inconnue, baptisée Icare. Camatte paraît donc doté, comme on dit dans les services, d’une « légende » très crédible, justifiant ses allers-retours incessants entre la France et le Mali.
    En réalité, Pierre Camatte est un agent de la DGSE, qui travaillait pour mieux surveiller les mouvements dans ce qui est devenu l’une des bases arrières des terroristes algériens de l’ex-GIA enrôlés, aujourd’hui, sous la bannière de l’AQMI. C’est, en tout cas, ce qu’a déclaré le très officiel Coordinateur national du renseignement à la Présidence de la république, M. Bernard Bajolet.
    Ancien ambassadeur en Algérie et en Irak, notamment, Bajolet est chargé depuis juillet 2008 de faire en sorte que la DGSE (espionnage) et la DCRI (contre-espionnage), croisent leurs renseignements. Le 27 janvier dernier, lors d’une très officielle audition à la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale, M. Bajolet a « grillé » la couverture de Camatte, alors retenu en otage, en annonçant que huit français étaient alors prisonniers à l’étranger : « quatre au Soudan, un en Somalie, deux en Afghanistan », énumère-t-il et de préciser « un au Mali, Pierre Camatte ».
    C’est certainement ce qui explique l’acharnement de Sarkozy et de son ministre des affaires étrangères pour le faire libérer, en faisant de graves entorses à leurs propres engagements internationaux en matière de lutte anti- terroriste

    Par EL Khabar.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Je vois que les journalistes d'El Kahbar ne fournissent aucun éffort pour reprendre une information relayée par Bakchich. Voici l'article d'origine:

    D’après le monsieur renseignement de Sarkozy, l’otage libéré Pierre Camatte serait un agent de la DGSE, qui travaillait sous couverture au Mali. Ce qu’a démenti, jeudi soir, l’Elysée


    La couverture semblait solide. Même les envoyés spéciaux de la presse parisienne dépêchés à Bamako au Mali dans un Falcon 900 spécialement affrêté, pour venir se réjouir avec Sarko de la libération de l’otage français prisonnier d’Al Qaïda Maghreb Islamique s’y sont d’ailleurs laissé prendre. Tous ont présenté Pierre Camatte, détenu trois mois durant en plein désert par les fous d’Allah, comme un paisible retraité versé dans l’humanitaire.
    Pour certains, il travaillait à éradiquer le paludisme dans le nord-est du Mali pour le compte d’une ONG jusqu’ici inconnue baptisée Icare. Pour d’autres, un peu mieux informés, ce Vosgien de 61 ans présidait surtout le comité de jumelage entre Gérardmer dans les Vosges et Tidarmené au Mali, association dûment enregistrée à l’hôtel de ville. Camatte paraît donc doté, comme l’on dit dans les services, d’une « légende » très crédible, justifiant ses allers-retours incessants entre la France et le Mali.
    En réalité, Pierre Camatte est un agent de la DGSE, qui travaillait sous couverture, pour mieux surveiller les mouvements dans ce qui est devenu l’une des bases arrières des terroristes algériens de l’ex-GIA enrôlés aujourd’hui sous la bannière de Ben Laden. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le très officiel Coordinateur national du renseignement à la Présidence de la république, le M. Espionnage de Sarko, Bernard Bajolet.
    [IMG]http://www.**************/local/cache-vignettes/L400xH541/jpg_bernard-bajolet-mor-fb22b.jpg[/IMG] Bernard Bajolet Dessin de Mor

    Ancien ambassadeur en Algérie et en Irak notamment, Bajolet est chargé depuis juillet 2008 de faire en sorte que la DGSE (espionnage) et la DCRI (contre-espionnage), principalement, au pire, ne se marchent pas sur les pieds et au mieux croisent leurs renseignements. Noble tâche si elle est menée de manière professionnelle… Or, le 27 janvier dernier lors d’une très officielle audition à la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale dont Bakchich s’est procuré le compte-rendu, Bajolet a – par inadvertance ? - « grillé » la couverture de Camatte, alors retenu en otage.
    Ce jour-là, en fin d’audition, Bajolet est en effet interrogé très timidement par le député socialiste Guillaume Garot sur « les informations qu’il pouvait transmettre sur les agents des services retenus en otage ». Et M. Espionnage, tout à sa tâche d’information des parlementaires d’annoncer que huit français étaient alors prisonniers à l’étranger : « quatre au Soudan, un en Somalie, deux en Afghanistan », énumère-t-il et de préciser « un au Mali, Pierre Camatte ».
    Un agent secret carbonisé par son propre patron ? Depuis l’affaire de la divulgation publiques des carnets du général Rondot dans l’affaire Clearstream, on avait pas connu plus grosses bourde dans les services depuis des années.






    Le plus curieux dans cette affaire est que le site d'information Bakchich vient de publier aujourd'hui une actualisation/démenti aujourd'hui à 11H pour laisser supposer une prétendue erreur de compréhension de la question posée par un député à M. Bernard Bajolet.


    Actualisation vendredi 26 février, 11H
    Apparemment, Bajolet a confondu, dans une réponse confuse, le cas de Pierre Camatte, qui d’après les informations de Bakchich, était au Mali, un correspondant des services et celui d’autres otages, qui n’ont rien à voir avec les missions de renseignement de l’Etat français.


    Tout cela sent mauvais.

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